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III. METHDOLOGIE

III.1. Protocole III.1.1. Méthode III.1.1.a. Prise en charge de la MRC au sein du CRRF de Chantilly III.1.1.b. L’étude III.1.1.c. Les tests d’entrée-sortie Page suivante : III.1. ProtocoleRetour au menu : Comparaison de deux modalités de réentraînement à l’effort au sec et en immersion chez des patients en réhabilitation respiratoire

II.5. Positionnement de l’étude

On sait que la pathologie possède un impact systémique important sur les patients BPCO. La réentrainement à l’effort fait partie des solutions thérapeutiques mise en place afin de sortir ces patients de la spirale du déconditionnement. En immersion, l’eau facilite les actions musculaires, augmente le travail des muscles inspirateurs via la pression hydrostatique, permet une […]

II.4. Hypothèses

Pour lutter contre la spirale du déconditionnement, différentes prises en charge sont mises en place. La participation du patient dans des activités physiques est une modalité importante à prendre en considération. Dans cette optique, le fait d’ajouter une nouvelle activité physique en plus de la prise en charge classique permet peut être une augmentation de […]

II.3.3.b. Sujets BPCO

Concernant les sujets BCPO, les exercices en immersion sont tout à fait possibles et acceptés par les patients, cette diversification au niveau de la réhabilitation respiratoire est bénéfique [100]. L’immersion possède les mêmes effets comparés au sec que sur les sujets sains. On observe au repos assis, une diminution significative du volume courant (VT), une […]

II.3.3.a. Sujets sains

Lors d’exercices de marche en immersion, la FC est plus importante en immersion comparée au sec [94,95], tout comme la consommation d’oxygène. Ces valeurs sont plus importantes lorsque l’immersion est au niveau ombilical comparé à une immersion au niveau de l’appendice xiphoïde [96]. Lors d’effort ou d’entraînement sur ergocycles à jambes, les réponses physiologiques (VO2 […]

II.3.3. Immersion et exercices physique

Les exercices physiques en immersion et les prises en charge en balnéothérapie se développent de plus en plus car ce n’est pas une activité qui possède beaucoup de contre-indication [91] (ANNEXE). L’immersion permet aux personnes de réaliser des mouvements impossibles au sec, de maintenir un certain niveau d’activité physique [92] et de tenir une intensité […]

II.3.2.b. Appareil respiratoire

La pression hydrostatique compresse la cage thoracique et augmente le volume sanguin thoracique. De plus, la CRF et le volume de réserve expiratoire (VRE) sont également diminués [88] (respectivement de 40-50% et 60-70%) la capacité vitale (CV) est également diminuée mais de manière moins importante. (5 à 10%) [85,89,90]. La fréquence respiratoire ne subit pas […]

II.3.2.a. Système cardio-vasculaire

Concernant le système cardiovasculaire, il n’y aurait pas d’effet significatif de l’immersion en eau chaude (33-34°C) par rapport à l’air libre en position assise sur la FC et la pression artérielle [80-81]. Concernant le travail cardiaque au repos, le coeur possède une FC moins importante en immersion, plus l’immersion est importante, plus la FC diminue […]

II.3.2. Effets de l’immersion sur le corps humain, au repos

L’immersion induit une diminution apparente du poids du corps, qui permet de travailler sur le pourcentage de remise en charge du poids du corps lors des programmes de rééducation physique [78,79]. (ANNEXE 4) Il existe une différence individuelle importante de ce poids apparent pour un même niveau d’immersion en fonction de la morphologie, du pourcentage […]

II.3.1.d. La thermalité

La température de l’eau des piscines varie dans une fourchette de 28 à 35°C sous réserve qu’elles soient affectées à des activités de natation ou des exercices passifs de mobilisation. A ces températures, l’eau possède des effets antalgiques et myorelaxants. La diminution généralisée du tonus musculaire facilite les mobilisations et permet un meilleur jeu musculo-tendineux […]

II.3.1.c. Le gradient de pression

Cette pression augmente avec la profondeur d’immersion, cette hyperpression favorise le retour veineux périphérique vers le coeur droit [74]. Elle favorise aussi la consolidation osseuse, la cicatrisation des tissus musculaires, et diminue les troubles trophiques. Page suivante : II.3.1.d. La thermalitéRetour au menu : Comparaison de deux modalités de réentraînement à l’effort au sec et […]

II.3.1.b. La poussée hydrodynamique

La poussée hydrodynamique est provoquée par le déplacement de l’eau sur un corps en mouvement. Plus la vitesse de déplacement sera grande, plus la résistance à l’avancement sera importante. Cette résistance sera de surcroît accentuée par la position du corps de la personne lors de son déplacement (de profil, de face, planche placée parallèlement au […]

II.3.1.a. La poussée hydrostatique

La pression hydrostatique de l’eau exerce sur un corps immergé une force égale au poids de la colonne de liquide situé au dessus de ce corps. Cette pression est proportionnelle à la profondeur de l’eau et est également perpendiculaire à la surface cutanée. Cette poussée hydrostatique permet une re-verticalisation plus précoce des alités traumatiques, orthopédiques […]

II.3.1. Principes physiques de l’eau

II.3.1.a. La poussée hydrostatique II.3.1.b. La poussée hydrodynamique II.3.1.c. Le gradient de pression II.3.1.d. La thermalité Dans le milieu aquatique, l’être humain est soumis à différentes forces : hydrostatique et hydrodynamique. Page suivante : II.3.1.a. La poussée hydrostatiqueRetour au menu : Comparaison de deux modalités de réentraînement à l’effort au sec et en immersion chez […]

II.3. La balnéothérapie

Prescrite dans de nombreux cas de rééducation physique [71,72], la balnéothérapie possède une place importante de part ses actions variées sur l’organisme, se traduisant par des effets physiques, physiologiques et psychologiques [73] (sédations de douleurs, relâchement musculaire, mise en charge progressive du poids du corps, facilitation de mouvement). Page suivante : II.3.1. Principes physiques de […]

II.2.2. Poids libres versus tubes élastiques

Une question se pose alors, existe-t-il une différence entre un renforcement musculaire via l’utilisation de machines à poids et un renforcement musculaire avec le matériel Thera-band ? Lors d’un mouvement d’abduction d’épaule avec élastique ou avec poids libre de 5kg (correspondance avec un élastique de couleur bleu) ou 10kg (correspondance avec un élastique de couleur […]

II.2.1. Le matériel

Le choix s’est porté sur ces élastiques car c’est la solution trouvée pour faire travailler de manière similaire les patients au sec et en immersion. Ces tubes élastiques ont été préférés aux bandes car c’est le matériel qui résiste le plus à l’immersion et surtout à l’eau chlorée des bassins de balnéothérapie. Les « tubings […]

II.2. La technologie Thera-Band

Le renforcement musculaire est un des objectifs de la prise en charge en CRRF Plusieurs méthodes et matériels ont été développés afin de rendre ce travail musculaire le plus efficient possible. La technologie Thera-band® (The Hygenic Corporation®) s’est intéressée au développement de tout un arsenal de matériel concernant le renforcement musculaire. Lors de ce travail, […]

II.1.4. La réhabilitation respiratoire

Selon l’European Respiratory Society (ERS) en 2006, la réhabilitation respiratoire est « la prise en charge multidisciplinaire d’un malade chronique conçue de manière individualisée pour qu’il atteigne et maintienne un niveau optimal sur le plan fonctionnel, assurant au mieux son indépendance et son insertion dans la société et améliorant au quotidien sa qualité de vie. […]

II.1.3.c. Mesure de la qualité de vie

L’évaluation du ressenti des patients sur les activités de la vie quotidienne passe principalement par la mise en place de différentes échelles et questionnaires. Selon les études, on parle d’outils de mesures génériques, qui s’intéressent à l’impact d’une maladie sur une multitude d’aspects de la vie de la personne. Ils ne sont pas spécifiques à […]

II.1.3.b. Les tests de marches

Ce sont dans les années 1970 qu’apparaissent véritablement les premiers tests de marche à durée imposée. Afin d’obtenir une estimation supplémentaire de la tolérance à l’exercice, le test de Cooper est adapté à une population souffrant de BPCO [28]. Au fil des années, ce test de 12 minutes est raccourci à 6 minutes [29]. Le […]

II.1.3.a. Les explorations fonctionnelles respiratoires

Ces EFR consistent à mesurer les différents volumes respiratoires du sujet au cours de manoeuvres respiratoires lentes ou rapides. Les techniques de spirométrie et de pléthysmographie sont nécessaires pour nous renseigner sur l’atteinte respiratoire [27]. Page suivante : II.1.3.b. Les tests de marchesRetour au menu : Comparaison de deux modalités de réentraînement à l’effort au […]

II.1.3. Les tests de terrains

L’évaluation de la condition physique ou de l’état de santé du patient est nécessaire, afin de créer un programme efficace de réhabilitation individualisé. Une exploration fonctionnelle respiratoire (EFR) est utilisée afin d’orienter le diagnostic d’une dyspnée, peut s’en suivre de radiographies et des tests en laboratoire, un test d’effort sur vélo ou sur tapis de […]

II.1.2.d. Autres atteintes

La BPCO est une pathologie qui se retrouve souvent chez de sujets âgés (pas de réel consensus sur la définition de la personne âgée, mais il est considéré que 65 ans constituent un tournant dans l’évolution de la santé [26]). Une perte de masse musculaire au niveau de muscles squelettiques se retrouve chez les sujets […]

II.1.2.c. Atteintes cardiaques

La BPCO pourrait être un facteur déclenchant des arythmies, même en l’absence d’atteinte coronarienne, cependant il ne semble pas exister de corrélation entre le degré d’obstruction bronchique et l’incidence des arythmies [25]. 87% des sujets BPCO qui ne possèdent pas d’arythmie cardiaque, n’auront pas d’arythmie cardiaque d’exercice. Les arythmies cardiaques d’effort sont rares quand elles […]

II.1.2.b. Atteintes musculaires

Un dysfonctionnement musculaire squelettique chez les sujets atteints de BPCO est nettement mis en valeur lors d’études comparatives face à des personnes saines [4]. Ce dysfonctionnement se traduit par une faiblesse musculaire prononcée de manière plus importante au niveau des membres inférieurs que des membres supérieurs [13]. Les enregistrements faits au niveau sanguin et pulmonaires […]

II.1.2.a. Atteintes respiratoires

La BPCO peut se décrire selon 3 grands points [1] : • La limitation des débits aériens qui caractérise la BPCO est due ; soit à une diminution du calibre bronchique, soit à une diminution de la pression motrice (pression de rétraction élastique). Ces limitations sont l’objet de deux obstructions bronchiques bien différentes. La première […]

II.1.2.La BPCO

La définition de la BPCO a évolué au cours des dernières années, même si les grandes lignes sont restées similaires. La « Global Initiative for Chronic Obstructive Lung Disease » (GOLD) énonce en 2001 [8] une définition de la BPCO. Celle-ci se caractérise par une obstruction bronchique qui n’est pas complètement réversible, cette limitation des […]

II.1.1.L’insuffisance respiratoire

L’insuffisance respiratoire (IR) se définit par l’incapacité de l’appareil respiratoire à assurer des échanges gazeux permettant, en état stable, en ventilation spontanée et en air ambiant, de satisfaire les besoins métaboliques de l’organisme en toute circonstance physiologique. Le bilan d’une IR se fonde sur des examens cliniques. Au niveau de gaz du sang, elle se […]

II.1. La maladie respiratoire chronique

Les maladies respiratoires chroniques (MRC) sont des maladies chroniques qui affectent les voies aériennes et d’autres parties de l’appareil respiratoire. Parmi les plus courantes, on peut citer l’asthme, les broncho-pneumopathies chroniques obstructives, les allergies respiratoires, les pneumopathies professionnelles et l’hypertension artérielle pulmonaire. Les principaux facteurs de risque de maladies respiratoires chroniques évitables sont : • […]