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Section 3 : Limites de la bancassurance

Nous sommes ici face à des difficultés d’ordre commercial (I), fiscal (II), liées aux intermédiaires déjà présents sur le marché (III) ainsi qu’au problème de déplacement d’épargne (IV). Retour au menu : LA BANCASSURANCE EN FRANCE : PRINCIPES ET DEVELOPPEMENT

I – Difficultés d’ordre commercial

A) L’approche du client Pour ce qui concerne l’approche du client si, comme nous l’avons expliqué, l’image de la banque est meilleure que celle de l’assurance il ne faut pas oublier que ces deux acteurs ont des méthodes de travail différentes. Conformément à la formule consacrée, l’assurance vie se vend, alors que les produits bancaires, […]

II – Réglementation fiscale

Les avantages fiscaux peuvent souvent inciter les consommateurs à investir dans un produit d’assurance vie ou de retraite plutôt qu’un autre. Des changements de législation en la matière peuvent influencer de façon positive ou négative les ventes d’un produit. En France par exemple, les lois de finances de 1998 et 1999 ont réformé le régime […]

III – Conflits d’intérêts avec les intermédiaires

L’expansion de la bancassurance a été bridée à cause des intermédiaires qui opèrent déjà sur le marché, et notamment les agents d’assurances. Traditionnellement les contrats sont distribués en France par les courtiers, les agents généraux d’assurance, les salariés ou les mandataires de ces sociétés. Les agents d’assurance bénéficient souvent d’une exclusivité de vente sur un […]

IV – Déplacement d’épargne

Finalement, il est possible de noter que depuis que les banques se sont mises à vendre des contrats d’assurance, le chiffre d’affaires de l’assurance de personnes s’est accru en France. Toutefois cette expansion résulte surtout de la qualité des nouveaux produits d’assurance vie, de la difficile conjoncture économique accompagnée par la désinflation qui à la […]

Partie 3 : Evolution contemporaine et perspectives

La tâche la plus difficile en matière de recherche ou de stratégie est de savoir de quoi sera fait l’avenir, si ce qui fonctionne aujourd’hui fonctionnera demain. Pour tenter de trouver une réponse à ce questionnement, l’étude de l’évolution à court terme du phénomène étudié est indispensable. En France trois évènements ont eu un impact […]

Section 1 : L’assurbanque (ou assurfinance) :

Pour étudier ce phénomène nous nous intéresserons aux motivations de sa création (I), avant de nous pencher sur son encadrement juridique (II). Après un rapide aperçu du marché (III), nous conclurons sur les difficultés que peut rencontrer l’assurfinance (IV). Retour au menu : LA BANCASSURANCE EN FRANCE : PRINCIPES ET DEVELOPPEMENT

I – Motivations des assureurs

Les assureurs, subissant une forte concurrence à la fois dans le domaine des assurances de dommages (IARD) et des assurances de personnes (assurance vie), ont cherché à répondre à ces évolutions et à étendre leurs domaines d’activités, à la fois pour combler un manque à gagner, mais aussi pour fidéliser leur clientèle. Ils ont donc […]

Remerciements

Je remercie en premier lieu Madame le Professeur PORCHY-SIMON pour l’honneur d’avoir rédigé ce mémoire de recherche sous sa direction. Je remercie également Monsieur le Professeur MAYAUX et l’ensemble de l’équipe pédagogique de l’Institut des assurances de Lyon, ainsi que mes camarades de promotion pour leur soutien et leurs encouragements. Enfin, je remercie mon épouse […]

Introduction

L’information se définit comme « l’action d’informer ou de s’informer » et désigne par métonymie « le renseignement qu’on donne ou qu’on obtient ». L’information est devenue un élément fondamental de notre économie et de nos rapports sociaux. Envisagée initialement comme un devoir dans une relation contractuelle, l’information est devenue l’objet du droit de savoir […]

Première Partie : Le Droit à l’information

L’objectif de la loi du 4 mars 2002 est de démocratiser le fonctionnement du système de santé, en reconnaissant aux usagers des prérogatives opposables aux établissements et professionnels de santé. Ainsi, le patient est titulaire en cette qualité d’un droit subjectif (chapitre 1) qui a pour objet et finalité la délivrance et l’accès à l’information […]

Chapitre 1. – La notion de droit à l’information

Le droit à l’information reconnu à « toute personne » et consacré par le droit objectif est un droit subjectif inhérent à la personnalité du patient (section 1). Cet attribut lui confère une opposabilité de plein droit à l’ensemble des détenteurs d’informations médicales le concernant (section 2). Retour au menu : L’INFORMATION DU PATIENT

Section 1. – La nature du droit à l’information

Le droit à l’information du patient est fondé sur le respect de la dignité de la personne humaine, érigé en droit de la personnalité (I). Or, le Code de la santé publique consacre un droit subjectif à l’information médicale qui peut être qualifié en lui-même de droit de la personnalité du patient (II). Retour au […]

I. – LE FONDEMENT DU DROIT A L’INFORMATION

7. – Dignité et autonomie du patient La dignité de la personne humaine est une notion juridique complexe qui a été consacrée tardivement par le droit positif. L’article 16 du Code civil, issu des deux premières lois dites de « bioéthique » de 1994, prohibe « toute atteinte à la dignité [de la personne] ». […]

II. – LES CARACTERES DU DROIT A L’INFORMATION

Le droit à l’information du patient nécessite d’être qualifié dans son objet et dans ses caractères. Cette qualification permet de déterminer, outre l’identité de son titulaire, les conditions de son existence et de son exercice. 12. – Droit subjectif à l’information Le droit objectif est composé d’un ensemble de normes juridiques qui présentent un caractère […]

Section 2. – L’opposabilité du droit à l’information

Le Code de la santé publique reconnaît le droit à l’information de « toute personne » et précise que ce droit est opposable à un « professionnel de santé » et à des « établissements ou services de santé publics ou privés ». Le droit subjectif à l’information médicale est ainsi reconnu à toute personne […]

I. – LES PREROGATIVES OPPOSABLES PAR LE PATIENT

L’information étant l’objet du droit subjectif du patient, son droit à l’information s’entend également d’un droit sur l’information. Il peut non seulement en exiger la délivrance par son débiteur, mais également y accéder et in fine exercer un contrôle sur l’information le concernant. 18. – Droit à la délivrance de l’information – Les articles L.1111-2 […]

II. – LES LIMITES DES PREROGATIVES DU PATIENT

Le droit à l’information du patient est un droit de la personnalité fondé sur le principe d’autonomie et de liberté individuelle. Les prérogatives de ce droit sont limitées par l’effet de la loi, qui organise la conciliation entre les droits subjectifs du patient et l’ordre public sanitaire et social. L’opposabilité du droit à l’information est […]

Chapitre 2 – L’objet du droit à l’information du patient

Le chapitre premier intitulé « information des usagers du système de santé… » reconnaît un droit subjectif à l’information du patient. L’information constitue ainsi l’objet du droit de la personne soignée (section 1) qui peut en obtenir communication de la part de tous les détenteurs (section 2). Retour au menu : L’INFORMATION DU PATIENT

Section 1. – Le contenu de l’information

Si l’article L.1111-2 du Code de la santé publique reconnaît le droit à l’information pour l’ensemble des actes médicaux (I), certaines dispositions légales et la jurisprudence exigence une information renforcée pour certains actes médicaux, en raison de leur nature ou de leur finalité (II). Retour au menu : L’INFORMATION DU PATIENT

I. – L’INFORMATION COMMUNE A TOUS LES ACTES MEDICAUX

26. – Information sur l’état de santé – L’information du patient porte en premier lieu sur son état de santé, à savoir son état physique et mental considéré de manière générale, et la présence ou l’absence de pathologies. Cette donnée est particulièrement importante pour l’autonomie du patient, puisqu’elle lui permet d’apprécier l’opportunité d’une prise en […]

II. – L’INFORMATION SPECIFIQUE A CERTAINS ACTES MEDICAUX

Le Code de la santé publique précise le contenu du devoir d’information pour certaines catégories d’actes médicaux de diagnostic et de soins. L’encadrement de l’information délivrée au patient vise les actes médicaux sans bénéfice thérapeutique direct pour le patient, les actes médicaux à visée thérapeutique dont le rapport bénéfice—risques est anormal, et certains examens médicaux. […]

Section 2. – La communication des informations

L’information médicale est non seulement l’objet du droit du patient, mais également un processus qui s’inscrit dans le colloque singulier entre le professionnel de santé et la personne soignée. La communication de l’information repose sur une pluralité de débiteur auxquels ce droit subjectif est opposable (I). Néanmoins, le droit objectif impose que l’information communiquée présente […]

I. – LES DEBITEURS DES INFORMATIONS

33. – Devoir d’information par les professionnels de santé — Au terme de l’article L.1111-2 du Code de la santé publique, l’obligation d’information du patient incombe aux professionnels de santé et porte « sur les différentes investigations, traitements ou actes de prévention qui sont proposés ». Le débiteur de l’information est donc le professionnel de […]

II. – LES CARACTERES DES INFORMATIONS

L’information du patient détermine la validité et la portée de son consentement « libre et éclairé » à l’acte médical. L’information délivrée constitue également la base du colloque singulier entre le professionnel de santé et son patient. Par conséquent, l’information délivrée non seulement être exhaustive, mais également être claire, loyale et appropriée. Par ailleurs, l’information […]

III. – LES CONDITIONS DE DELIVRANCE DES INFORMATIONS

37. – Absence de formalisme dans la délivrance – Le Code de la santé publique ne prescrit aucune exigence générale de formalisme dans la délivrance des informations dues au patient. Par ailleurs, la jurisprudence n’a jamais exigé la délivrance des informations sur un support écrit, ni défini les conditions de cette délivrance. Toutefois, la charge […]

Deuxième Partie : La responsabilité pour défaut d’information

Le droit à l’information médicale constitue un droit subjectif pour le patient. Le manquement au devoir d’information à la charge du professionnel de santé peut engager sa responsabilité civile. Cependant, le patient ne peut prétendre à la réparation du défaut d’information que s’il démontre au préalable l’existence d’un préjudice en résultant (chapitre 1). En outre, […]

Chapitre 1. – Le préjudice du patient

La non-délivrance de l’information par le professionnel de santé fait naître deux séries de préjudices distincts pour le patient. Si la violation du droit subjectif du patient donne naissance à un préjudice spécifique de nature morale (section 1), le défaut d’information permet également d’indemniser une fraction des conséquences dommageables d’un acte médical sur le fondement […]

Section 1. – Le préjudice issu de la violation du droit à l’information

Le droit subjectif du patient est opposable aux professionnels de santé. Le manquement à leur obligation d’informer constitue une violation du droit de la personne soignée qui donne naissance à un préjudice autonome (I) qui ouvre droit à sa réparation (II). Retour au menu : L’INFORMATION DU PATIENT

I. – LA NOTION DE VIOLATION DU DROIT

39. – Rôle de la responsabilité civile délictuelle – Le préjudice spécifique résultant de la violation du droit subjectif à l’information a été reconnu par la Cour de cassation le 3 juin 2010, dans un arrêt qui énonce que : « Attendu qu’il résulte [des articles 16 et 16-3 du Code civil] que toute personne […]