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A-Le critère de la forme : l’exclusion des idées

L’exclusion des idées du champ du droit d’auteur est la première conséquence du critère de la forme. Elle trouve son origine d’une part dans la volonté de permettre un essor de la création en évitant l’assèchement des idées, et d’autre part dans l’impossibilité technique de protéger l’idée d’une oeuvre. Ainsi dans un arrêt du 3 […]

II-L’appréhension par le droit d’auteur

Le droit d’auteur a dégagé deux conditions positives pour accorder sa protection aux oeuvres de l’esprit. Ces deux conditions laissent une grande marge d’appréciation de la part du juge qui a été amené à préciser ces notions afin de les appliquer au mieux. Afin de profiter de la législation sur la propriété intellectuelle et artistique, […]

B-L’acquisition d’une oeuvre d’art

L’acquisition à titre onéreux d’une oeuvre d’art ne présente pas de spécificités particulières par rapport à d’autres biens. Il existe une taxe forfaitaire applicable au vendeur sur les matériaux précieux, bijoux et oeuvres d’arts, créée en 1976 et codifiée à l’article 150-V bis du code général des impôts. Mais le texte ne contient aucune définition […]

A-La détention d’une oeuvre d’art

L’exclusion des oeuvres d’art du champ de l’Impôt sur la Fortune (ISF) crée en 1981, est une question qui revient souvent dans l’actualité. C’est un impôt annuel qui frappe le patrimoine des personnes physiques privées compte tenu de l’importance de leur fortune. L’article 885-i du code général des impôts dispose ainsi que « les objets […]

I-L’appréhension par le droit fiscal

Le régime fiscal des oeuvres d’art est un régime spécifique autonome par rapport au droit fiscal général. Le droit fiscal se trouve confronter au caractère très volatil et à la facilité d’échange des oeuvres du fait de leur détention (A) ou du fait de leur transmission (B) Retour au menu : L’assurabilité de l’art contemporain […]

Section 2-Les oeuvres d’art appréhendées par le droit français

Comme nous le voyions il n’existe pas aujourd’hui de définition figée de l’oeuvre d’art. Chaque branche du droit aborde la notion selon ses propres critères et il en va de même en droit des assurances. Cependant il est intéressant d’envisager dans cette deuxième section, les critères retenus par certaines branches du droit telles comme le […]

B-Les sources jurisprudentielles

En pratique la question de la définition de la notion d’oeuvre d’art confère des droits et obligations particuliers, à son propriétaire. Au fil des questions qui lui ont été posées, la Cour de Cassation semble fonder ses décisions sur trois critères principaux, que l’on retrouvera notamment dans le cadre du droit d’auteur. Il s’agit de […]

A-Les sources législatives :

L’ensemble des textes que nous allons abordés, sont codifiés dans le code du Patrimoine crée par l’ordonnance du 20 février 2004. Tout débute avec la loi du 31 décembre 1913, que l’on retrouve aux articles L 621-1 et suivants du code du Patrimoine. Cette loi est l’élément fondateur de la protection du patrimoine en France, […]

II-La notion d’oeuvre d’art en droit français

La question de la création artistique et de sa protection se retrouve à la fois dans les textes législatifs dont le code du patrimoine et le code la propriété intellectuelle sont les pièces maitresse (A), ainsi que dans décisions jurisprudencielles (B). Retour au menu : L’assurabilité de l’art contemporain : Etude autour de la valeur […]

B-Les textes Communautaires

Au niveau européen, la convention européenne des droits de l’homme et des libertés fondamentales ainsi que ses protocoles additionnels, sont muets sur les questions du droit à la culture et la définition des biens culturels et oeuvres d’art. Au niveau communautaire, le Traité de Rome de 1957 ne fait pas référence à la culture. L’article […]

A-Les Conventions et Traités Internationaux

Certaines conventions adoptées dans le cadre international, ont la valeur de traités, comme celle adoptées par l’UNESCO. La Convention du 14 mai 1954 à La Haye, portant sur la protection des biens culturels en cas de conflit armé, se réfère à la convention de 1907 visant à protéger les édifices des arts et des sciences. […]

I-La notion d’oeuvre d’art dans les textes internationaux :

Le droit international représente une source non négligeable pour le droit interne. Un arrêt du conseil d’état du 30 octobre 1998(13) leur reconnaît une valeur infra-constitutionnelle, mais supra-législative. Dans beaucoup de traités et conventions internationales (A), on retrouve de nombreuses notions voisines telles la culture, la création et le patrimoine qui sont des concepts affiliés […]

Section 1-La notion d’oeuvre oeuvre d’art

L’oeuvre d’art est à la fois un objet de droit et un objet de sciences sociales. Toutes les productions artistiques s’inscrivent dans des conditions sociales de production. Comme le rapportait Pierre Bourdieu, « l’art met en jeu des artistes et des collectionneurs qui se rencontrent sur un marché spécifique, le marché de l’art(12) ». Face […]

Chapitre 1 : L’appréciation juridique d’une oeuvre d’art

En matière artistique, les différentes législations et conventions internationales ne sont jamais parvenues à une définition consensuelle de l’oeuvre d’art. On trouve ainsi plusieurs critères d’appréciation contenus au sein de plusieurs codes et législations (I). En France, le droit d’auteur et le droit fiscal se sont penchés de manière attentive, sur les critères devant être […]

Introduction :

« Toute oeuvre d’art est la fille de son temps et bien souvent la mère de nos émotions ». Ainsi Kandinsky donnait-il sa définition de l’oeuvre d’art contemporain dans son célèbre essai « Du spirituel dans l’art »(1). De cette définition nous pouvons tirer la conclusion que la définition d’une oeuvre d’art varie dans le […]

BIBLIOGRAPHIE

Ouvrages : – H. COUSY, H. CLASSENS, Compétitivité, éthique et assurance, Université – Catholique de Louvain la Neuve, Éd. Bruylant, 1998 – Y. Lambert-Faivre et L. Leveneur, Droit des assurances, 13e éd., Dalloz, 2011 – Catherine PARIS, Les dérives de la segmentation en assurance, les dossiers du journal des tribunaux n°49 – Liber amicorum Jean […]

CHAPITRE 2 : LE RISQUE D’ATTEINTE AU MECANISME MEME DE L’ASSURANCE

En guise de conclusion, il est possible d’affirmer que le refus éventuel de toute distinction selon les différents critères employés en assurance porte intrinsèquement le risque d’atteinte au mécanisme même de l’assurance. L’approche individualiste du principe d’égalité s’accommode mal avec le secteur de l’assurance, lequel fonctionne sur un mécanisme spécifique, sur une logique de groupe, […]

CHAPITRE 1 : LES CRITERES DE SEGMENTATION MENACES

L’arrêt Test-Achats examine uniquement l’utilisation du facteur sexe dans un contexte où les hommes et les femmes se trouvent dans des situations respectives comparables du point de vue du législateur. Il ne concerne pas l’utilisation d’autres facteurs d’évaluation des risques, tels que l’âge et le handicap, qui n’est actuellement pas régie au niveau européen. En […]

TITRE II : D’AUTRES FORMES DE DISCRIMINATIONS ?

L’utilisation du critère du sexe a été remise en cause parce qu’il s’agit, selon l’Avocat général Juliane Kokott, d’un critère « proxy » c’est-à-dire un facteur explicatif au vue des statistiques mais nullement corrélatif, faute de lien de causalité. La CJUE ne s’est certes pas fondée sur cet argument pour conclure à l’invalidité de la […]

II) Recherche inéluctable de palliatifs

La contradiction des paragraphes 1 et 2 de l’article 5 a conduit la CJUE dans une impasse. Dorénavant, les statistiques établies en fonction du sexe ne sont plus admises pour fonder des différences de primes et prestations entre les assurés. Le critère du sexe constitue certes un facteur d’évaluation des risques mais ne peut plus […]

I) Mise en conformité du Droit interne au principe d’égalité

En condamnant l’article 5, paragraphe 2, de la directive 2004/113/CE du Conseil du 13 décembre 2004, les droits nationaux qui ont fait usage de la dérogation que permettait cet article sont devenus dès lors contraires au droit de l’Union européenne. La censure de la dérogation entraîne nécessairement une contrariété des droits nationaux au droit de […]

CHAPITRE 2 : LA REACTION DES POUVOIRS PUBLICS ET DE LA PROFESSION

En dérogeant au principe de rétroactivité de ses arrêts préjudiciels, la CJUE a laissé aux Etats membres concernés par la censure le temps d’adapter leurs législations (I), et aux compagnies le soin d’en tirer les conséquences (II). Retour au menu : ASSURANCE, EGALITE ET NON DISCRIMINATION

II) Recours encore permis au critère du sexe

L’article 5, paragraphe 1, de la directive ne prohibe pas l’utilisation du sexe comme facteur dans le calcul des primes et prestations d’assurance. Il interdit seulement de différencier les primes et les prestations en fonction du sexe. Dès lors, reste toujours admise l’utilisation du sexe en vue d’apprécier, d’évaluer le risque. La Commission précise les […]

I) Application dans le temps de la décision « Test achat »

L’absence de rétroactivité de la décision (A) n’écarte pas toute interrogation sur le type de contrat concerné (B). A) L’absence de rétroactivité de la décision En principe, les arrêts préjudiciels ont une portée rétroactive. Cependant, la CJUE peut prévoir dans certaines circonstances de limiter dans le temps les effets de son arrêt. A ce titre, […]

CHAPITRE 1 : LA PORTEE DE L’ARRET TEST ACHAT

S’agissant d’un arrêt préjudiciel, l’arrêt de la Cour de Justice de l’Union Européenne (ci-après CJUE) s’impose à tous les Etats membres. Il aura nécessairement un impact sur le droit français de l’assurance puisque le législateur français a fait usage de la faculté de dérogation au principe de primes et prestations unisexes dans de nombreuses branches […]

TITRE I : L’EGALITE ENTRE LES SEXES

Le 21 décembre 2012 représente la date butoir accordée aux assureurs par la Cour de Justice de l’Union européenne pour se conformer au principe d’égalité entre les hommes et les femmes en matière de primes et prestations d’assurances. Aussi, un processus d’adaptation a débuté… En septembre 2011, la vice-présidente de la commission et les représentants […]

2nde PARTIE : L’ADAPTATION DU SECTEUR DES ASSURANCES AU PRINCIPE D’EGALITE

Depuis la suppression des dérogations dont bénéficiait le secteur des assurances, le principe d’égalité se déploie avec toute sa force en ce domaine aussi. A l’heure actuelle, l’égalité entre les sexes se concrétise activement (titre I). Au nom de la sécurité juridique, la Cour de justice de l’Union européenne n’a pas assorti l’annulation de l’article […]

II) Critère du sexe

La France comme la Belgique ont opté pour la dérogation au principe d’égalité de traitement entre les sexes prévue par l’article 5, paragraphe 2, de la directive 2004/113/CE du 13 décembre 2004(52). Le critère du sexe pouvait alors licitement être employé comme outil de tarification jusqu’à un arrêt retentissant de la Cour de justice de […]

I) ETAT DE SANTE, TESTS GENETIQUES ET AGE

Le droit pour l’assureur de sélectionner les risques qui lui sont proposés en vue de leur souscription est admis et ce même sur certains critères jugés discriminants par le Code pénal. Ainsi, conformément à la dérogation dont bénéficie le secteur des assureurs, l’état de santé du prétendant à l’assurance peut légitimement fonder un refus d’assurance. […]

CHAPITRE 2 : LES DISCRIMINATIONS PROHIBEES

L’usage de l’état de santé en tant que critère de segmentation et de sélection ne tombe certes pas sous l’incrimination prévue aux articles 225-1 et suivants du Code pénal(44), mais l’exception ne vise que l’état de santé. Qu’en est-il pour les tests génétiques, le handicap, pour l’âge, le sexe ? Il subsiste des réserves sur […]