Page suivante : 1) Le commissariat aux affaires militaires Retour au menu : La Guerre révolutionnaire dans la pensée trotskiste
Par opposition au courant « bolchevik », qui signifie les « majoritaires », le courant menchevik signifie les « minoritaires ». Il désigne le groupe opposé aux bolcheviks, au sein du Parti ouvrier social-démocrate de Russie (POSDR) fondé en 1898, sur la question, principalement, de la révolution. En 1903, un schisme politique divise le parti […]
En plus du théoricien révolutionnaire, Trotski est connu pour le haut poste qu’il occupe cinq années durant à la tête du Commissariat aux affaires militaires, organe suprême du commandement militaire des bolcheviks, duquel il prend part à la conduite de la guerre contre les armées blanches de Denikine. C’est bien Trotski qui organise et commande […]
Les derniers rivaux, dont nous souhaitons étudier le cas dans ce travail, sont les proudhoniens, baptisés ainsi en l’honneur de Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865), théoricien de la « démocratie ouvrière ». Ceux-ci condamnent au même titre que Karl Kautsky les actes de violence révolutionnaire, et ont pour ambition politique une mutualisation des moyens de production, désireux […]
Pour assurer une bonne transmission des ordres et soutenir le moral des troupes durant la guerre civile russe, un train est mis à la disposition du Commissaire aux affaires militaires, c’est-à-dire Trotski, et de son Etat-major. Dans ce train, Trotski compte cinq secrétaires particuliers. Quatorze membres de l’équipe technique voyagent à bord (on compte notamment […]
Page suivante : 1) Les dirigeants syndicaux Retour au menu : La Guerre révolutionnaire dans la pensée trotskiste
Connu pour être un inlassable travailleur, Trotski, par la lecture surtout, se cultive continuellement, le champ militaire ne faisant pas exception à son avidité de connaissances. Aussi apprenons-nous que les ouvrages classiques traitant de la guerre n’ont plus de secrets pour lui : « Ses connaissances de théorie militaire en général n’étaient toutefois pas négligeables. […]
Les dirigeants et certains délégués syndicaux, en effet, sont les premiers montrés du doigt par les trotskistes, qui les accusent de beaucoup de maux, mais dont le plus grave est certainement de contribuer à l’exploitation capitaliste qui, rappelons-le, n’est ni plus ni moins que la cause principale de la « Guerre révolutionnaire » dans la […]
Page suivante : 1) Le rôle du syndicat Retour au menu : La Guerre révolutionnaire dans la pensée trotskiste
Pour les trotskistes, le Parti Communiste Français (P.C.F.) est, dès sa création, un parti politique stalinien, c’est-à-dire en contradiction flagrante avec les idées marxistes, et tourné contre la pensée de Trotski et de ceux qui s’en réclament : « A peine né, le Parti Communiste allait devenir un parfait parti stalinien, et les révolutionnaires français […]
Conformément à ce que nous avons déclaré dans l’introduction de notre première partie, la lutte des classes, ou lutte de classes, repose sur un affrontement entre des exploiteurs et des exploités, entre oppresseurs et opprimés. Au premier rang de ces opprimés, nous retrouvons le prolétariat, constitué des classes ouvrière et paysanne. Ces ouvriers et paysans, […]
Page suivante : 1) Le recours aux spécialistes Retour au menu : La Guerre révolutionnaire dans la pensée trotskiste
Parallèlement, et pour assurer le bon déroulement des évènements révolutionnaires, les bolcheviks créent un Comité militaire révolutionnaire. Le rôle du Comité militaire révolutionnaire est d’assurer la liaison entre les différents acteurs révolutionnaires, et de commander les garnisons rebelles à l’autorité du 54 gouvernement provisoire. Le Comité militaire révolutionnaire, nous dit Trotski, supervise les opérations militaires […]
Effectivement, si les femmes ne constituent pas une classe sociale, leur genre en font, elles aussi, des victimes de l’exploitation, de l’oppression : « La femme sert toujours de double exploitée, et, seule, une société ne recherchant pas le profit mais l’épanouissement des individus pourra supprimer cette injustice »21. Le qualificatif de « double exploitée […]
S’inscrivant dans le contexte de la fin de la guerre civile russe (1917-1921), qui voit la sortie de la Russie de sept années de guerre (du début de la Première Guerre Mondiale, en 1914, à la fin de la guerre civile Russe, en 1921), cette dictature du prolétariat nécessite une phase de transition, marquée par […]
La Garde rouge, a pour mission de sauvegarder les acquis de la révolution et de lutter par les armes contre la contre-révolution, orchestrée par les Blancs (les généraux tsaristes partisans du rétablissement de la monarchie en Russie) dès la fin de l’année 1917. C’est la Conférence permanente de la garnison, subordonnée au Comité militaire révolutionnaire, […]
La dernière catégorie d’exploités et d’opprimés sur laquelle nous avons choisi de travailler, est celle des Noirs Américains. Dans la pensée trotskiste, en effet, le racisme est condamnable et condamné. Les Noirs Américains, qui luttent dans la seconde moitié du XXe siècle aux Etats-Unis d’Amérique pour leur émancipation et la reconnaissance de leurs droits civiques, […]
Effectivement, pour optimiser un rapide redressement de la société russe, et un prompt passage du capitalisme au socialisme, une obligation pour toutes et tous de travailler, s’impose. Elle suppose une rigoureuse éducation, dont le plus grand nombre doit bénéficier. Car, souligne Trotski, les mesures administratives et organisatrices d’une telle tâche ne sont pas suffisantes pour […]
Page suivante : 1) Un prélude à la révolution Retour au menu : La Guerre révolutionnaire dans la pensée trotskiste
Page suivante : 1) Capitalisme et Impérialisme Retour au menu : La Guerre révolutionnaire dans la pensée trotskiste
Ces armées du travail, effectivement, sont des contingents de l’Armée rouge mobilisés à la reconstruction civile, pour des tâches telles que la coupe de bois, le ravitaillement en eau et en nourriture de la population civile, ou la réparation des voies ferrées endommagées : « Les objectifs fixés à l’armée du travail sont la collecte […]
La grève générale, peut être définie comme une grève interprofessionnelle qui touche en général tous les travailleurs dans un pays. En ce sens, on peut la considérer comme un prélude à la révolution, du fait qu’elle rend la situation mûre pour que la classe ouvrière puisse s’emparer du pouvoir, même si une grève tendant à […]
Au premier rang des exploiteurs, on trouve le Capitalisme et, dans sa forme suprême, l’Impérialisme27. Le Capitalisme peut être vu comme un système où cohabitent idéologie et économie, et dont le but est de générer du profit : « Depuis que le régime capitaliste existe, son seul impératif est le profit »28. Ce profit, est […]
Page suivante : 1) La fin des injustices Retour au menu : La Guerre révolutionnaire dans la pensée trotskiste
En effet, c’est bien le nombre que redoute la bourgeoisie capitaliste. Si cette dernière a pour elle la « légalité bourgeoise », qui lui assure une domination sur le prolétariat et les autres opprimés, cette « légalité bourgeoise » est impuissante, sitôt qu’une grande majorité de travailleurs ne la reconnaît plus et, qui plus est, […]
Le Capitalisme et l’Impérialisme forment un système, c’est entendu. A la base de celui-ci, on trouve la bourgeoisie, entité politico-économique constituée de patrons, de personnes riches, qui, dès 1789 en France, s’émancipe du pouvoir arbitraire de l’Absolutisme grâce à la Révolution Française, pour s’imposer comme la classe dominante de la société. Cette bourgeoisie, répondant aux […]
Dans la pensée trotskiste, le prolétariat, vainqueur de la lutte des classes qui l’oppose à la bourgeoisie capitaliste, doit abolir cette société impérialiste et en bâtir une nouvelle. Cette nouvelle société, socialiste, serait débarrassée de toutes les injustices et les souffrances créées par la société capitaliste. Cette société serait mondiale, harmonieuse, heureuse, ainsi que le […]
Mai 68 est effectivement connu et célébré comme un mouvement révolutionnaire, parti des campus universitaires des Etats-Unis, et qui s’est propagé aux pays d’Europe occidentale, la France ne faisant pas exception à la règle. Ce mouvement est rythmé par une grève générale dont Voie Ouvrière nous explique qu’elle était très proche de renverser l’ordre établi, […]
Effectivement, le patronat est désigné comme ennemi du prolétariat d’une façon on ne peut plus explicite : « Le patronat, voilà l’ennemi »46 ! D’une façon générale, les grands patrons, sont des bourgeois. Ce sont eux qui détiennent le pouvoir économique, du fait qu’ils sont propriétaires des usines dans lesquelles travaillent les ouvriers exploités, et […]
En effet, dans la pensée trotskiste, ce sont les ouvriers qui sont le plus à même d’assurer la gestion économique de la société, étant entendu que ce sont eux qui, du fait de leur expérience de travail dans les usines, assurent le développement et le maintien des moyens de production (les outils, les machines, etc…), […]