La jonction est tout ce qui lie les signes linguistiques pour former un contexte dans lequel les unités (signes linguistiques) se « déterminent » mutuellement. Une jonction, affirme WEINRICH, est particulièrement importante, elle est régie sémantiquement par un joncteur qu’il appelle aussi déterminant. (1) La jonction est constituée de différentes parties : – La base […]
Comme on l’avait signalé auparavant, le joncteur est un terme ou proposition qui permet un lien sémantique entre les différentes unités de l’énoncé. Il existe plusieurs types de joncteurs définis par leur type de jonction : + Les joncteurs simples. + Les prépositions. + Les conjonctions. + Les relatifs de rôle. Page suivante : a.2 […]
Ce sont des joncteurs qui relient l’ensemble des signes linguistiques qui sont fonctionnellement équivalent. Parmi les joncteurs simples, WEINRICH distingue : Page suivante : a.2.1.1. La disjonction :Retour au menu : Usage fait des connecteurs logiques par les élèves de 3°année secondaire, filière lettres et langues étrangères dans la daïra de Tizi-Ouzou
C’est le rôle du « ET » qui permet de lier le complément et la base, comme étant deux éléments. Exemple : Disjonction Page suivante : a.2.1.2. Le choix :Retour au menu : Usage fait des connecteurs logiques par les élèves de 3°année secondaire, filière lettres et langues étrangères dans la daïra de Tizi-Ouzou
Exprimé par « OU », il permet de lier deux termes équivalents, il laisse à l’auditeur un choix à sélectionner. On le décrit par le lien sémantique de «sélection ». Exemple : Sélection Le choix est désigné par d’autres morphèmes tels que : « Ou bien », « ou alors », « ou encore », […]
Il s’exprime avec le joncteur « mais », qui signale un contraste entre les deux termes de la jonction. Il peut être plus ou moins fort. Page suivante : a.2.1.4. La comparaison :Retour au menu : Usage fait des connecteurs logiques par les élèves de 3°année secondaire, filière lettres et langues étrangères dans la daïra […]
Elle peut être d’un degré comparatif, superlatif ou normatif. Elle est exprimée par différents termes tels que : Moins, beaucoup, plus, beaucoup plus, peu de, moins de, plus d’avantage, trop peu, comme, tout aussi, autant, etc. Page suivante : a.2.1.5. Le joncteur négatif :Retour au menu : Usage fait des connecteurs logiques par les élèves […]
Exprimé par « ni…ni ». Exemple : ni l’un ni l’autre. Avec ce morphème, on peut nier toute la jonction. Page suivante : a.2.2. Les prépositions :Retour au menu : Usage fait des connecteurs logiques par les élèves de 3°année secondaire, filière lettres et langues étrangères dans la daïra de Tizi-Ouzou
Comme tous les joncteurs, les prépositions relient entre la base et le complément. Parmi les prépositions on trouve : « sans », « près de », « loin de », « devant », « derrière », « sur (chargé) », « supra-, super- (sonique) », « là-dessus », « au-dessus », « par-dessus », « […]
Parmi les conjonctions on trouve : « si seulement », « si même », « si encore », « si ce n’est (que) », « si jamais », « quand-même », « dans le cas où », « au cas où », « en cas où », « à condition que », « supposé que […]
Les relatifs ont pour rôle de relier une base, qui est un nom, avec un complément qui est un verbe. Parmi les relatifs on peut citer : « Que, qui, à qui, celui qui, celle qui, ceux qui, celles qui, ce que, (ce) à quoi, lequel, laquelle, lesquels, les quelles, auquel, à laquelle, auxquels, auxquelles, […]
L’approche de la linguistique textuelle remonte aux années 1950. Apparue en même temps que l’analyse du discours, cette discipline rejette tout rapport avec la grammaire de texte. Elle est définie par J.-M. Adam comme « un sous domaine du champ plus vaste que l’analyse des pratiques discursives. »(1). Il ajoute que cette discipline rend compte […]
«On peut définir la psycholinguistique comme l’étude expérimentale des processus psychologiques par lesquels un sujet humain acquiert et met en oeuvre le système d’une langue naturelle ».(1) Par cette définition de CARON J., on peut comprendre le rapport étroit qui existe entre la psychologie et la langue. En effet, la psycholinguistique, en plus des éléments […]
Page suivante : I. Définition des concepts utilisés dans le protocole d’enquête.Retour au menu : Usage fait des connecteurs logiques par les élèves de 3°année secondaire, filière lettres et langues étrangères dans la daïra de Tizi-Ouzou
Pour recueillir les données sur lesquelles la recherche sera basée, le chercheur est tenu de choisir une technique qui lui permettra d’accomplir cette tâche. Il recourt alors à l’élaboration d’une enquête en interrogeant un ensemble d’individus désignés par le terme d’« échantillon » au moyen d’un questionnaire et/ou d’un test. Page suivante : 1. Définition […]
L’enquête telle qu’elle est définie par R. GALISSON et D. COSTE dans le dictionnaire de didactique des langues, est conçue comme une « investigation motivée par le besoin de vérifier une hypothèse ou de découvrir une solution à un problème, et consistant à recenser et à interpréter aussi méthodiquement que possible un ensemble de témoignages […]
Pour que la recherche soit valable et réalisable, il faut déterminer la population sur laquelle porte cette étude. La population d’enquête est définie par MAURICE ANGERS comme « ensemble d’éléments d’une ou plusieurs caractéristiques en commun qui les distinguent d’autres éléments sur lesquels porte l’investigation. »(1) Donc, une population donnée se reconnait par un ou […]
Une fois la population d’enquête délimitée, il faut s’intéresser à l’échantillonnage qui sert à sélectionner un sous ensemble de cette population en vue de constituer un échantillon. Pour déterminer la taille de cet échantillon, l’enquêteur doit prendre en considération un certain nombre de critères, tels que le nombre de questions de recherche, les variables à […]
On parle de l’échantillonnage probabiliste lorsque la possibilité d’être sélectionné est connue pour chaque élément de la population, ce type d’échantillonnage se décompose en trois types : Page suivante : 3.1.1. L’échantillonnage aléatoire simple :Retour au menu : Usage fait des connecteurs logiques par les élèves de 3°année secondaire, filière lettres et langues étrangères dans […]
C’est un prélèvement par un tirage au hasard parmi les éléments de la population. Page suivante : 3.1.2. L’échantillonnage stratifié :Retour au menu : Usage fait des connecteurs logiques par les élèves de 3°année secondaire, filière lettres et langues étrangères dans la daïra de Tizi-Ouzou
C’est un prélèvement par un tirage au hasard à l’intérieur des strates. Page suivante : 3.1.3. L’échantillonnage en grappes :Retour au menu : Usage fait des connecteurs logiques par les élèves de 3°année secondaire, filière lettres et langues étrangères dans la daïra de Tizi-Ouzou
C’est un prélèvement par un tirage au hasard d’unités regroupant chacune un certain nombre d’éléments de la population. Ce type d’échantillonnage est choisi dans le cas où l’objectif de la recherche est de généraliser les résultats à toute la population. Page suivante : 3.2. L’échantillonnage non probabiliste :Retour au menu : Usage fait des connecteurs […]
Dans ce type d’échantillonnage, il est impossible de connaitre la probabilité qu’un élément d’une population donnée soit sélectionné pour faire partie de l’échantillon, ce qui ne permet pas d’estimer le degré de représentativité de l’échantillon ainsi constitué. Il existe trois sortes d’échantillonnages probabilistes : Page suivante : 3.2.1. L’échantillonnage accidentel :Retour au menu : Usage […]
Le chercheur recourt à cette sorte d’échantillonnage quand il n’a pas le choix, il procède alors au prélèvement d’un échantillon de la population qui lui convient. Page suivante : 3.2.2. L’échantillonnage typique :Retour au menu : Usage fait des connecteurs logiques par les élèves de 3°année secondaire, filière lettres et langues étrangères dans la daïra […]
C’est un prélèvement par une sélection des éléments considérés comme des modèles et exemplaire de la population de recherche. Page suivante : 3.2.3. L’échantillonnage par quotas :Retour au menu : Usage fait des connecteurs logiques par les élèves de 3°année secondaire, filière lettres et langues étrangères dans la daïra de Tizi-Ouzou
C’est un prélèvement d’un échantillon par une sélection d’éléments en se basant sur certains critères (l’âge, le sexe, la situation socioculturelle …) de la population qu’on veut reproduire. Ce choix peut se présenter soit en pourcentage, soit en proportion et son utilisation suppose la connaissance d’un certain nombre de données chiffrées sur la population. Page […]
Le questionnaire est un procédé analytique d’investigation et d’évaluation établie en vue de recueillir un certain nombre d’informations en répondant à un ensemble de questions préalablement sélectionnées et validées. Le questionnaire peut contenir diverses formes de questions : – Questions simples avec réponses par : oui, non, je ne sais pas. – Questions avec réponses […]
Tout comme le questionnaire, le test est un moyen d’investigation direct servant à évaluer un certain nombre d’individus en vue de compléter une recherche sur un sujet bien déterminé. Le test procède par la mise en oeuvre d’une épreuve ou une série d’épreuves, qui seront soumises à une exploitation en se basant sur des critères […]
Dans cette partie, nous allons procéder d’abord à la description de l’enquête en nous basant sur la place réservée à l’enseignement des connecteurs dans les programmes du secondaire, qui déterminera le choix de la population visée par l’enquête ; ensuite, nous présenterons les circonstances de l’enquête menée auprès des enseignants et des élèves du secondaire, […]
Page suivante : 1.1. L’enseignement des connecteurs dans les programmes du secondaire :Retour au menu : Usage fait des connecteurs logiques par les élèves de 3°année secondaire, filière lettres et langues étrangères dans la daïra de Tizi-Ouzou