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III. Résultats

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Echelle explicite de préjugés (jugement social explicite)

Dans cette échelle (annexe 2), on présente au sujet des phrases ambiguës, une par une. A chacune de ses phrases, le sujet doit répondre de « pas du tout d’accord » à « tout à fait d’accord ». Par exemple : Les personnes d’origine maghrébine travaillent aussi dur pour aller de l’avant que la plupart […]

Tâche d’association implicite (IAT) (jugement social implicite)

La tâche a été adaptée de la version Racism IAT sur le site de Millisecond(3). La tâche est exécutée via le logiciel Inquisit 3.0.4.0. La tâche est composée de 8 items cibles à savoir 8 prénoms masculins, 4 prénoms à consonance francophone (Pascal, Grégory, Damien, Ferdinand) et 4 prénoms à consonance maghrébine (Mohamed, Ahmed, Ali, […]

Tâche de vigilance psychomotrice (PVT) (vigilance)

Cette tâche créée par Dinges, 1985 (in Schmidt, 2009) est également une tâche informatisée dans laquelle le sujet doit répondre le plus vite possible lorsqu’il voit un compteur défiler, sans pour autant anticiper sa réponse. Les mesures prises en compte sont le temps de réaction (TR), le nombre d’erreurs d’omission (TR de plus de 500 […]

Expérience

Le sujet effectue 4 tâches : une tâche de type Go/No-Go (inhibition), une tâche PVT (vigilance), une tâche IAT (jugement social implicite) et une échelle explicite de préjugés (jugement social explicite). Les 3 premières tâches sont contrebalancées comme expliqué dans la partie précédente et la 4ème tâche (échelle explicite) est toujours présentée en dernier. Le […]

Plan expérimental

Comme dit dans la section précédente, il existe deux groupes de participants : les extrêmes du matin ou « matinaux » et les extrêmes du soir ou « vespéraux ». Chaque sujet a été testé à 2 reprises : une fois au moment non-optimal (10h30 après le réveil pour les matinaux, 1h30 après le réveil […]

Sélection de la population

MEQ (Morning Evaluation Questionnaire) Ce questionnaire (annexe 1) a été administré afin de sélectionner la population. Celui-ci investigue les caractéristiques de sommeil personnelles, si le sujet est du matin ou du soir. En fonction du score obtenu au questionnaire le sujet est classé vespéral ou matinal. La procédure est la suivante : 1. Le questionnaire […]

II. Méthode

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Hypothèses

H1 : Les stéréotypes varient en fonction du moment de la journée. Bodenhausen, 1990 constate que les variations circadiennes du niveau d’éveil seraient reliées à la propension à activer les stéréotypes sociaux. Notre hypothèse est qu’au niveau explicite, en contrôlant l’inertie de sommeil, on ne constate pas d’effet en raison d’un biais de désirabilité sociale. […]

Questions de recherche et hypothèses

Nous allons nous intéresser dans un premier temps à la réplicabilité des résultats de Bodenhausen, 1990 aussi bien au niveau explicite qu’implicite en contrôlant l’inertie de sommeil. Rappelons que celui-ci a mis en évidence que l’activation des stéréotypes semble influencée par les rythmes circadiens au moins de manière explicite. Nous tenterons également de vérifier s’il […]

3.8. Chronotype et stéréotypes

Bodenhausen, 1990 fait l’hypothèse que les variations circadiennes du niveau d’éveil seraient liées à la tendance à développer des stéréotypes sociaux en vertu des effets sur la motivation et la capacité de traitement. Son hypothèse a été confirmée puisque les sujets ont montré davantage de biais stéréotypiques dans leur jugement au moment non optimal de […]

3.7. Chronotype et inhibition

Habituellement, on considère que des sujets testés au moment optimal de leur journée ont de meilleures performances comparés à des sujets au moment non optimal, c’est l’effet de synchronie (May & Hasher, 1998 ; in Schmidt, 2009). Des études suggèrent que la synchronie entre les périodes d’éveil circadien importe vraiment dans des tâches cognitives contrôlées, […]

3.6. Relation avec les fonctions cognitives

Les oscillations circadiennes semblent induire de nombreuses variations dans les performances cognitives, c’est le cas par exemple de la vigilance (Adam, Rétey, Khatami & Landolt, 2006), l’alerte (Van Dongen & Dinges, 2000), la mémoire de travail (Folkard et al., 1994; in Schmidt, 2009) ou encore la mémoire déclarative (Cajochen et al., 1999 ; in Schmidt, […]

3.5. Paradigmes d’exploration

Il existe actuellement plusieurs procédés pour étudier les variations des rythmes circadiens. On trouve parmi ceux-ci le paradigme de désynchronisation forcée, le paradigme de routine constante et enfin une investigation basée sur le chronotype. Ces paradigmes diffèrent considérablement dans la façon dont ils contrôlent les paramètres circadiens et homéostatiques. 3.5.1. Désynchronisation forcée Il existe un […]

3.4. Interaction entre rythmes circadiens et régulation homéostatique

Il existe deux mécanismes qui sous-tendent la régulation du cycle veille-sommeil. Ces deux processus sont conceptualisés dans le modèle de Borbely et al., 1982 (Borbely et al., 1982 ; in Achermann, 2004) (figure 5). Figure 5 : Représentation schématique du modèle deux processus de régulation du sommeil de Borbely et al., 1982 (Achermann, 2004) Ce […]

3.3. Les rythmes circadiens

Les premiers écrits sur les rythmes circadiens remontent à l’Antiquité avec le scribe Androsthènes qui décrivit le comportement nycthéméral des feuilles du tamarinier, celles-ci s’ouvraient le jour et se refermaient la nuit. Au XVIème siècle le physiologiste et médecin italien Santorio constata une variation journalière du poids corporel. Il mit ainsi en évidence pour la […]

3.2. Régulation homéostatique

L’homéostasie a été définie dès 1932 par Cannon comme le processus de coordination physiologique qui maintient l’état de veille dans l’organisme. Le processus homéostatique a fréquemment été traduit comme une fatigue cellulaire ou métabolique (Kong et al., 2002 ; in Mongrain, 2006). Ce mécanisme augmente la propension au sommeil sur base du temps passé éveillé […]

3.1. Les rythmes biologiques

Les rythmes dont nous parlons sont des rythmes biologiques qui ne sont autres qu’une variation cyclique d’un phénomène biologique (physiologie, croissance, comportement des animaux, etc.) dont la période s’ajuste sur celle de phénomènes externes (Bear et al., 2007). Ils vont de la milliseconde à plusieurs années. En chronobiologie, on distingue entre les rythmes circadiens, infradiens, […]

3 Les rythmes

Les activités des êtres vivants se déroulent de manière périodique, suivent un rythme et ont lieu à des fréquences très variables. Ces rythmes correspondent à une succession régulière ou périodique de mouvements, de faits et de phénomènes (Bear, Connors & Paradiso, 2007). Page suivante : 3.1. Les rythmes biologiquesRetour au menu : INFLUENCES CIRCADIENNES SUR […]

2.3. Inhibition et stéréotypes

Seulement une poignée d’études ont pointé la possibilité d’inhiber l’activation des stéréotypes et plusieurs d’entre elles ont été discutées (Kunda & Sinclair, 1999). Ce qu’il est intéressant de remarquer dans le cadre de ce mémoire, c’est que l’inhibition semble bien avoir un impact sur les stéréotypes et que si l’inhibition ne peut pas accomplir son […]

2.2. Evaluation

– L’amorçage négatif On présente des paires de lettres successives écrites en couleurs différentes. Le sujet doit lire à voix haut une des deux lettres, toujours la lettre de la même couleur (par exemple, celle écrite en rouge). Dans la condition non congruente, la lettre que le sujet devait ignorer est maintenant la cible, la […]

2.1. L’inhibition

L’inhibition est la capacité à s’empêcher de produire une réponse automatique, à arrêter la production d’une réponse en cours et écarter les stimulations non pertinentes pour l’activité en cours (Degiorgio et al., s.d.). Cette fonction cognitive trouve donc sa place dans une étude sur les stéréotypes et les rythmes circadiens. En effet, si un sujet […]

2. Fonctions exécutives

Les fonctions exécutives englobent une série de processus de haut niveau dont la fonction principale est de faciliter l’adaptation à des situations nouvelles ou complexes (Collette, Hogge, Salmon, Van der Linden, 2006 ; in Schmidt, 2009) Pour réaliser des tâches routinières, les mécanismes mis en place sont automatiques, ne nécessitant pas de réflexion et très […]

1.7. Mesure des stéréotypes

Pour évaluer l’application de stéréotypes et préjugés, de multiples procédés ont été élaborés. Les techniques ont évolué depuis les mesures classiques relativement globales et extrêmement directes, en passant par les mesures d’accessibilité et les mesures classiques et indirectes des préjugés plus fines. Toutes ces approches montrent cependant des bénéfices et des désavantages. Au fil du […]

1.6. Activation du stéréotype

Quand les gens sont motivés à déprécier un individu, ils sont susceptibles d’activer des stéréotypes négatifs qui autrement seraient restés dormants. De manière similaire, quand ils sont motivés à penser fortement à un individu, ils sont plus enclins à activer des stéréotypes positifs qui autrement n’auraient pas été activés. Ces idées peuvent paraitre controversées parce […]

1.5. Facteurs cognitifs de maintien des stéréotypes

1.5.1. Catégoriser la cible Les personnes et les objets sont classifiés en catégories. L’appartenance à une catégorie répond de divers facteurs tels que les catégories qui sont souvent activées, la catégorie qui exprime au mieux le comportement de la cible ou encore les buts du moment. La catégorisation va permettre de simplifier, de mobiliser les […]

1.4. Caractéristiques et fonctions

L’accessibilité d’un stéréotype correspond à la probabilité qu’un groupe social soit activé. Plus une catégorie est accessible, plus il est vraisemblable que celle-ci soit stimulée par une entité et donc employée pour catégoriser cet élément (Bry, 2008 ; in Pichon, 2009). L’accessibilité serait dépendante de la fréquence et de la récence d’activation. Elle serait essentielle […]

1.3. Contenu des stéréotypes

Un stéréotype est formé de l’assortiment de divers éléments de connaissances. Il est question d’un système cognitif comprenant des connaissances et des représentations mentales, apposés à une catégorie ou un groupe, et qui est conservé en mémoire. L’appartenance à une catégorie est déterminée selon Bruner, Goodnow et Austin, 1956 (in Légal, 2008) par un nombre […]

1.2. Le stéréotype : historique

Nous pouvons facilement percevoir la présence de stéréotypes néanmoins ce concept n’est pas si évident à saisir. On trouve ce terme dès le 18ème siècle, il trouve sa racine étymologique dans les mots grecs stereos (solide) et tùpos (empreinte, caractère), il correspond à cette époque à un procédé d’impression qui permet de « convertir en […]

1.1. Concepts du jugement social

1.1.1. Attitudes, croyances et intentions Figure 1 : attitude, croyance et intention (Bédard, Déziel & Lamarche, 2006) Comme l’illustre la figure 1, on peut distinguer 3 dimensions de la personne. L’attitude est un état affectif favorable ou défavorable que l’on ressent envers tout ce qui peut être représenté, incluant les personnes. L’attitude tient du domaine […]