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1. LES CONDITIONS D’ENGAGEMENT DE LA RESPONSABILITE CIVILE DU PREPOSE AUTEUR D’UNE INFRACTION PENALE

On en recense trois : tout d’abord, l’infraction commise par le préposé doit être volontaire (A). Ensuite, elle doit avoir donné lieu à une condamnation pénale de son auteur (B) et, enfin, on se rendra compte que le fait pour le préposé d’avoir obéi à un ordre de son commettant est indifférent au prononcé de […]

I. L’ARRET COUSIN : UNE PREMIERE BRECHE AU PRINCIPE DE L’IMMUNITE DU PREPOSE

L’objet de cette première section va consister à établir les conditions d’engagement de la responsabilité civile du préposé auteur d’une infraction pénale (1) pour, ensuite, étudier les différentes interprétations soulevées à l’égard de la solution de l’Assemblée Plénière (2). Enfin, nous nous interrogerons sur les conséquences de l’arrêt Cousin sur le régime responsabilité du commettant […]

SOUS CHAPITRE 1 L’INAPPLICATION DU PRINCIPE DE L’IMMUNITE AU PREPOSE AUTEUR D’UNE FAUTE PENALE

Au lendemain de la décision de l’Assemblée Plénière du 25 février 2000, s’est posée la question de savoir si l’arrêt Costedoat bénéficiait également au préposé qui s’est rendu coupable d’une infraction pénale intentionnelle, tout en agissant dans les limites de la mission qui lui a été impartie par son commettant. Cette question était en effet […]

CHAPITRE 1 LA PRISE EN COMPTE DE LA GRAVITE DE LA FAUTE COMMISE PAR LE PREPOSE

Ainsi que nous l’avons évoqué précédemment, le besoin de définir les contours de la faute du préposé susceptible d’engager sa responsabilité s’est rapidement fait ressentir en doctrine comme en jurisprudence, en raison de la formule laconique employée par la Cour de Cassation tant dans l’arrêt Société des parfums de Rochas que l’arrêt Costedoat. C’est dans […]

TITRE I : L’APPARITION RECENTE DE NOMBREUSES BRECHES AU PRINCIPE DE L’IMMUNITE DU PREPOSE

Au lendemain de l’arrêt Costedoat, la jurisprudence est venue restreindre la portée du principe de l’immunité du préposé. Ainsi, la Cour de Cassation s’est employée à définir les contours de la faute susceptible d’engager la responsabilité civile personnelle du préposé. il était en effet difficilement concevable que le préposé jouisse d’une immunité absolue le mettant […]

PARTIE II UNE IMMUNITE RELATIVE DU PREPOSE : OPPORTUNITE DE SON MAINTIEN ?

Le principe de l’immunité du préposé a un champ d’application considérable, nous l’avons vu. En outre, cette évolution du régime de responsabilité du commettant du fait de son préposé a été majoritairement accueillie dans la doctrine. Néanmoins, il peut être reproché à l’arrêt Costedoat d’utiliser une formule laconique en énonçant que « N’engage pas sa […]

2. LA LOI BADINTER ET L’ARTICLE 1384 ALINEA 5 DU CODE CIVIL

En effet, par un arrêt du 28 mai 2009 dont nous commenterons les faits ultérieurement, la Deuxième chambre civile de la Cour de Cassation a remis fondamentalement en cause l’autonomie de la loi Badinter (A), ce de manière tout à fait contestable au regard des règles de la responsabilité civile (B). A. LA REMISE EN […]

1. LE CARACTERE AUTONOME ET EXCLUSIF DE LA LOI BADINTER DU 5 JUILLET 1985

La loi du 5 juillet 1985 a crée un régime spécial d’indemnisation des victimes d’accident de la circulation. Son objectif principal est de faciliter et d’accélérer l’indemnisation des ces victimes, indépendamment de toute recherche de responsabilité. En effet, il suffit qu’un véhicule soit impliqué dans un accident de la circulation pour que la responsabilité de […]

II. LA LOI BADINTER

Le mouvement d’objectivisation de la faute qui a caractérisé la Responsabilité Civile a permis l’émergence de nouveaux régimes ayant pour finalité principale l’indemnisation des victimes. C’est dans ce courant qu’a été adoptée la loi du 5 juillet 1985, loi dite Badinter. Un rappel sur le contenu et la portée de cette loi est nécessaire (1) […]

2. CAS PARTICULIER : L’AGENT GENERAL D’ASSURANCES

La question de l’extension de l’arrêt Costedoat à l’agent général d’assurances a fait l’objet d’une réflexion doctrinale (A) et finalement, la décision fut prise par la Première chambre civile de la Cour de Cassation dans un arrêt du 10 décembre 2002 (B). A. REFLEXION AUTOURS DE L’APPLICATION DE LA JURISPRUDENCE COSTEDOAT A L’AGENT GENERAL D’ASSURANCES […]

1. L’EXTENSION DE LA JURISPRUDENCE COSTEDOAT AU PERSONNEL MEDICAL SALARIE

Si cette solution est aujourd’hui largement admise, nous verrons que ce ne fût pas toujours le cas. L’arrêt de la Cour de Cassation qui étendit le bénéfice de l’immunité du préposé au personnel médical salarié constitua donc un revirement de jurisprudence inattendu (A) justifiant que l’on adopte une position critique de la solution (B). A. […]

I. L’ARRET COSTEDOAT ET LES PROFESSIONS LIBERALES

L’immunité civile consacrée par l’arrêt Costedoat au profit du préposé a été finalement étendue au personnel médical salarié, et plus spécialement au médecin et à la sage-femme salariés (1). On aura pu penser que ce mouvement en faveur de l’extension de l’immunité du préposé s’étendrait à l’agent général d’assurance mais, nous le verrons, cette solution […]

CHAPITRE 2 : LE DOMAINE DU PRINCIPE DE L’IMMUNITÉ DU PRÉPOSÉ

S’il a été finalement admis que le bénéfice de l’immunité du préposé s’étendait également au personnel médical salarié, cette solution n’a pas pour autant été toujours évidente. Rappelons en effet que par un arrêt du 30 octobre 1995, la Cour de Cassation a fait prévaloir l’indépendance fonctionnelle dont bénéficie une sage-femme en raison de son […]

1. UNE IMMUNITE RELATIVE

La portée de l’immunité consacrée par l’Assemblée Plénière au profit du préposé doit être relativisée en ce que, d’une part, il ne s’agit que d’une immunité civile (A) et en ce que, d’autre part, elle cède lorsque le préposé dépasse les limites de la mission qui lui a été impartie par son employeur (B). A. […]

II. LA MESURE DE L’IMMUNITE CIVILE DU PREPOSE

Il convient de nuancer les critiques soulevées dans le développement précédent puisque, nous allons le constater, l’immunité civile consacrée au profit du préposé par la Cour de Cassation est, somme toute, relative (1). Les diverses limites apportées à la mesure de cette immunité nous amèneront à établir un tableau récapitulatif des situations qui, avec l’arrêt […]

2. LES CONSEQUENCES SUR LA SITUATION DU COMMETTANT ET DE LA VICTIME

Les conséquences de la solution de l’Assemblée Plénière ne sont pas anodines sur la situation du commettant comme de la victime. En effet, l’une des critiques soulevées à l’encontre de l’arrêt Costedoat consiste à relever que la garantie du commettant telle qu’elle était initialement prévue par l’article 1384 alinéa 5 du Code Civil, à savoir […]

1. L’ABANDON DU PRINCIPE SECULAIRE DE RESPONSABILITE PERSONNELLE

Cet abandon se concrétise par une véritable métamorphose de l’article 1384 alinéa 5 du Code civil qui, comme nous allons le voir, vient dorénavant absorber le principe de la responsabilité personnelle édictée par l’article 1382 du même Code (A). Cette métamorphose a pu être rigoureusement contestée (B). A. LA METAMORPHOSE DE L’ARTICLE 1384 ALINEA 5 […]

I. LE PRINCIPE DE L’IMUNITE DU PREPOSE QUI AGIT DANS LE CADRE DE SA MISSION

L’arrêt Costedaot a profondément bouleversé le régime de la responsabilité personnelle puisque par cet arrêt, l’Assemblée Plénière de la Cour de Cassation a inauguré le nouveau millénaire par l’abandon du principe séculaire de responsabilité personnelle consacré par l’article 1382 du Code Civil (1). Cependant, l’immunité ainsi consacrée au profit du préposé n’est pas absolue et […]

CHAPITRE 1 L’IMMUNITE PERSONNELLE DU PREPOSE : L’ARRET COSTEDAOT

En guise d’introduction, il convient de rappeler sommairement les faits de cet arrêt. Des propriétaires de rizières en Camargues avaient chargé une société de procéder à des épandages d’herbicides sur leurs parcelles. Les opérations furent effectuées par hélicoptère. Cependant, par l’effet du vent, une propriété voisine fut atteinte par les produits toxiques ainsi répandus, ce […]

TITRE 2 : L’AFFIRMATION DE L’IMMUNITE DU PREPOSE : UN PRINCIPE AU CHAMP D’APPLICATION ETENDU

Suite à l’arrêt Rochas du 12 octobre 1993, la Première chambre civile de la Cour de Cassation a rendu un arrêt qui semble manifester sa volonté de s’engager dans la voie ouverte par la Chambre commerciale. En effet, par un arrêt du 30 octobre 1995(16), la Cour de Cassation a fait prévaloir l’indépendance fonctionnelle dont […]

2. LA RECHERCHE D’UN CRITERE PROPRE A DETERMINER LA NOTION DE «FAUTE PERSONNELLE»

Trois critères ont été dégagés par référence à trois branches du droit distinctes : le critère de la gravité par référence au droit social (A), le critère de l’extériorité par référence au droit des sociétés (B) et enfin le critère de la détachabilité par référence au droit administratif (C). A. LE CRITERE DE LA GRAVITE […]

1. L’INTRODUCTION DE LA NOTION DE «FAUTE PERSONNELLE» DANS LE REGIME DE LA RESPONSABILITE DU COMMETTANT DU FAIT DE SON PREPOSE

En énonçant que le préposé ne doit répondre personnellement des actes qu’il a accomplis dans le cadre de sa mission que s’il est prouvé qu’il a commis une «faute personnelle», la Chambre Commerciale de la Cour de Cassation a introduit dans le régime de l’article 1384 alinéa 5 du Code civil une nouvelle notion qui […]

II. LES LIMITES A LA SOLUTION DE LA CHAMBRE COMMERCIALE DE LA COUR DE CASSATION : LA NOTION DE « FAUTE PERSONNELLE » DU PREPOSE

Outre le fait que la Chambre commerciale a introduit une nouvelle notion dans le régime de responsabilité de l’article 1384 alinéa 5 du Code civil (1), il a fallu rechercher des critères propres à la définir (2). Retour au menu : L’IMMUNITE DU PREPOSE

B. LES CONSEQUENCES SUR LE DOMAINE DE LA RESPONSABILITE DU COMMETTANT DU FAIT DE SON PREPOSE

L’arrêt du 12 octobre 1993 a également redéfini le domaine de la responsabilité du commettant d’une part en l’étendant au domaine contractuel (a) et, d’autre part, en offrant une nouvelle conception du lien de préposition (b). a. L’extension du régime de la responsabilité du commettant au domaine contractuel Depuis longtemps, les Tribunaux appliquent le régime […]

A. LA CONSECRATION D’UN NOUVEAU FONDEMENT

La détermination du fondement à allouer au régime issu de l’article 1384 alinéa 5 du Code civil a fait l’objet de nombreuses controverses et il semblerait que la question n’a jamais vraiment été tranchée. En outre, rechercher un fondement unique servant de justification à la solution consacrée par l’arrêt du 12 octobre 1993 serait sans […]

2. UNE REORIENTATION DU REGIME DE RESPONSABILITE ISSU DE L’ARTICLE 1384 ALINEA 5 DU CODE CIVIL

La consécration de la responsabilité directe du commettant a nécessité de réviser le fondement à allouer à l’article 1384 alinéa 5 du Code civil, dans un souci de justification de la solution (A). De même, cet arrêt a profondément modifié le domaine de la responsabilité du commettant pour le fait de son préposé (B). Retour […]

1. L’ETUDE DU PRINCIPE DE L’IRRESPONSABILITE PERSONNELLE DU PREPOSE

En énonçant que la Cour d’appel avait relevé que «les préposés avaient agi dans le cadre de la mission qui leur était impartie par leur employeur et qu’il n’était pas établi qu’ils en avaient outrepassé les limites», et avait ainsi pu légitiment en déduire «qu’aucune faute personnelle susceptible d’engager leur responsabilité n’était caractérisée à l’encontre […]

I. L’IRRESPONSABILITÉ PERSONNELLE DU PRÉPOSÉ AGISSANT DANS LES LIMITES DE SES FONCTIONS

Après avoir étudié le principe même de l’irresponsabilité personnelle consacrée au profit du préposé qui agit dans les limites de sa mission (1), nous verrons que ce principe a véritablement réorienté le régime de responsabilité de l’article 1384 alinéa 5 du Code civil (2). Retour au menu : L’IMMUNITE DU PREPOSE

CHAPITRE 2 UNE PROTECTION PROGRESSIVE DE LA CONDITION DU PREPOSE: L’ARRET ROCHAS

Fortement annoncé par les controverses jurisprudentielles et doctrinales précédemment étudiées, l’arrêt Société des parfums de Rochas(8) rendu le 12 octobre 1993 par la Chambre Commerciale de la Cour de Cassation constitue une véritable rupture avec l’ancien régime de responsabilité du préposé. Afin de mieux apprécier la portée de cette décision, un rappel sommaire des faits […]

2. L’INFLUENCE DE LA DOCTRINE SUR LE DROIT POSITIF

L’arrêt rendu par la Chambre sociale de la Cour de Cassation le 27 novembre 1958(5), par lequel elle admettait que la responsabilité contractuelle du salarié vis-à-vis de son employeur était subordonnée à la preuve d’une «faute lourde équipollente au dol», s’est vu confirmé à de nombreuses reprises. Ainsi, la Chambre sociale a pu affirmer de […]