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Résumé

La question de l’accès des Etats sans littoral à la mer n’est pas une donnée nouvelle en droit de
la mer. Ce problème qui a connu une évolution positive au cours du XX ème siècle à travers le processus
de codification qui a conduit à l’adoption de la Convention des Nations Unies du 10 décembre 1982 sur
le droit de la mer, et notamment de sa partie X, reste d’actualité, mais se pose aujourd’hui en des
termes nouveaux en fonction des différentes aires géographiques du monde. En ce qui concerne
l’Afrique Centrale, et plus particulièrement des relations entre le Cameroun et les Etats enclavés de
cette région (Tchad, République Centrafricaine), l’analyse montre que si la souveraineté de l’Etat de
transit reste une question-carrefour dans cette matière, l’influence de nouveaux acteurs (firmes
multinationales) dans le processus, notamment pour ce qui est du transport par pipeline, tend
aujourd’hui à se superposer, voire à évincer le souverainisme, mettant en question l’objectif poursuivi
derrière l’idée d’accès. La présente analyse qui examine ce nouveau développement revisite par ailleurs
l’ensemble du processus de transit à travers le territoire camerounais.

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