La Méthode de collecte des données et l’échantillonnage ainsi que la zone d’étude et les difficultés rencontrées seront énumérées.
A. Méthode de collecte des données et échantillonnage
La réalisation de l’enquête a été précédée d’une phase préparatoire qui a consisté à identifier dans une dimension empirique, les cibles et les questions à poser pour faciliter l’obtention des réponses. Ainsi, pour l’élaboration du questionnaire, nous avons veillé à ce que les outils et modes de communication bien précises, soient présentés aux cibles, pour leur choix.
1. Méthodes de collecte
Deux outils d’enquête ont été utilisés pour la collecte des informations : l’entretien direct et le questionnaire.
– L’entretien direct
Ils ont concerné les échanges avec :
– Les responsable et les cadres de Départements chargés de la recherche scientifique de l’UAC et de la formation en agronomie.(Rectorat, FSA, INRAB, CBRST)
– Des personnes ressources (enseignants-chercheurs, administrateurs, communicateurs)
– Des personnes ressources intervenant dans le financement de la recherche ou de la promotion des résultats de recherche.
– Des responsables d’organismes utilisateurs de résultats de recherches : Chambre d’Agriculture du Benin, ABEPEC, CCIB, Patronat, MICPME&MPI, MAEP, les
CERPA etc.
– Questionnaires
Les questionnaires ont été conçus exclusivement par rapport aux problèmes spécifiques identifiés et aux hypothèses de recherche émises pour l’étude. Ainsi, deux questionnaires structurés ont été élaborés comme indiqué par les annexes (cf. annexe 1 et 2), et soumis aux cibles de l’enquête. Ils ont concerné deux catégories de cibles :
– Cibles 1 : Les enseignants –chercheurs en agronomie
– Cibles 2 : Les cibles bénéficiaires des résultats de recherche en agronomie
Un échantillonnage a été choisi pour chaque cible.
2. Echantillonnage et cibles
Le questionnaire est administré à un échantillon de cent (100) personnes choisies dans les populations ciblées. Cet échantillonnage est constituée selon les cibles de :
– 40 enseignants – chercheurs en agronomie
– 20 responsables d’entreprises utilisateurs ou utilisateurs potentiels des résultats de recherche
– 20 responsables d’associations de production agricoles (agriculture, élevage, pêche)
– 20 cadres de l’administration publique et privée ou d’ONG (MESRS, MAEP, MCIPMI/PME, ONG …)
B. Zone d’étude et difficultés
S’agissant de la réalisation même de l’enquête, elle a été effectuée dans la période allant des mois de mars à mai 2011 dans des zones précises. Quelques difficultés y ont été également dénombrées.
1. Zone d’étude
Trois Départements ont constitué les lieux de collecte des informations. Il s’agit des départements suivants :
– Atlantique
Dans ce Département, les recherches ont été menées sur le cadre physique de l’étude : le Campus d’Abomey-Calavi qui abrite l’administration rectorale de l’Université d’Abomey-Calavi et la Faculté des Sciences Agronomiques en charge de la production des résultats de recherche en agronomie.
Des questionnaires ont été ainsi adressés aux responsables de l’Université d’Abomey-Calavi et aux chefs d’établissement et enseignants- chercheurs de la Faculté des Sciences Agronomiques.
Quelques responsables de structure de vulgarisation agricole (INRAB, CERPA) et des entreprises, potentiels utilisateurs de résultats de recherche en agronomie, se trouvent également dans ce Département.
– Littoral
Des questionnaires ont été adressés aux responsables d’entreprises, cadres de l’administration et autres utilisateurs des résultats de recherche en agronomie en service à Cotonou.
Les responsables d’entreprises, potentiels utilisateurs de résultats de recherche en agronomie, se trouvent également dans ce Département.
– Zou
Des questionnaires ont été adressés aux responsables de structures publiques et privées et d’ONG. Les producteurs agricoles, potentiels utilisateurs de résultats de recherche en agronomie, se trouvent également dans des villes de ce Département comme Zogbodomey, Abomey, Bohicon etc.
2. Difficultés rencontrées
Diverses difficultés ont été rencontrées et ont constitué des obstacles au bon déroulement de l’enquête. Même si ces difficultés n’affectent pas le contenu des données recueillies, elles ont contribué à diminuer l’exhaustivité que nous aurions voulue pour cette étude.
La première difficulté réside dans le court délai que nous avions eu pour réaliser ce travail et la précipitation qui l’a caractérisé.
Par ailleurs, il faut signaler les retards dans la transmission des réponses et le caractère expéditif que révèlent certaines réponses.
Le fait que les cibles soient fort diversifiées a constitué une difficulté dans la confrontation des hypothèses et l’analyse sur le degré de compréhension par chaque cible de la problématique. Par exemple, les enseignants mettent l’accent sur les publications scientifiques tandis que les cibles- bénéficiaires préfèrent les voies de communications non universitaires pour la diffusion de l’information.
Une autre difficulté est la réduction de l’espace de la zone d’étude. Sur soixante-dix-sept (77) communes au Bénin, l’enquête ne s’est déroulée que dans une demi-douzaine de communes du Bénin, faute de ressources conséquentes pour mieux cerner les habitudes de communication et les souhaits des cibles-bénéficiaires de résultats de recherche dans chaque « zone sociale ». Or, les recherches sont souvent menées dans le Bénin tout entier par les chercheurs.
La difficulté majeure a résidé dans l’insuffisance au plan national, de travaux sur le sujet et de résultats d’enquêtes similaires antérieurs à exploiter, pour la résolution des problèmes généraux et spécifiques soulevés.
On peut également observer des limites sur certaines données recueillies liées à la qualité et à la fiabilité des informations obtenues : susceptibilité de certaines personnes enquêtées, influence de la fonction occupée par la cible etc. Cette considération subjective relativise les résultats de l’enquête, mais ne lui enlève pas son mérite de base de diagnostic pour la problématique en étude.
Après la présentation de la méthodologie de la recherche, la partie suivante va présenter et analyser les résultats des enquêtes et apprécier si les hypothèses de notre étude sont vérifiées afin d’établir finalement le diagnostic sur l’état de la communication de l’organisation nécessaire à toute stratégie de communication.
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