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IV.3 – Renforcement des émissions des gaz polluants

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Dès le XIXe siècle, les émissions de gaz à effet de serre (GES) sont occasionnées par les activités humaines comme le CO2 (gaz carbonique), les perfluorocarbures (PFC), les hexafluorures de soufre (SF6) et les hydrofluorocarbures (HFC) (GIEC, 2007). Ces polluants sont présents dans les fluides frigorigènes utilisés pour la climatisation. Ces gaz ont un pouvoir de réchauffement très important vu leur composition moléculaire et leur durée de vie dans l’atmosphère. Ainsi, on parle de réchauffement de la Terre et de la perturbation du climat.

Les émissions totales de gaz à effet de serre en Tunisie dues au secteur énergétique se sont élevées de 62% au cours de la période 1990 – 2003, passant ainsi de 4 MtC à 7 MtC (3,8% de taux annuel moyen de croissance) (Hélio International, 2005). Les émissions de CO2 représentent à elles seules 91,3% des émissions totales de GES du secteur de l’énergie en 2003 et ont évolué pratiquement avec les mêmes tendances que celles des émissions totales 3,7% de taux annuel moyen de croissance. En 2003, les émissions totales des émissions de CO2 se sont élevées à 20,8 Mt (6 MtC) dont 91,9% liées à la combustion de l’énergie et 8,1% d’émissions fugitives (Hélio International, 2005). La croissance des émissions est principalement tirée par le secteur des transports.
L’usage de climatiseur dans les moyens de transport est très fréquent en Tunisie.

Selon l’étude de l’Agence régionale de l’environnement de Haute-Normandie (AREHN, 2006), le climatiseur entraîne une surconsommation de carburant : 3 litres au 100 kilomètres en ville et 10 % sur route. Soit une émission supplémentaire de 5 % de CO2 annuelle et de 50 % pour les oxydes d’azote (Gagnepain L, 2006). Les constructeurs automobiles font des efforts pour lutter contre la pollution mais la climatisation gâche ces efforts.

Le coût de l’adaptation pour tous les pays en développement est estimé dans les principaux secteurs économiques, sur la base d’ensembles de données nationales ayant une portée mondiale, et comprend notamment une évaluation partielle du coût d’adaptation pour les services écosystémiques. L’impact des variations de la fréquence des épisodes météorologiques extrêmes est un facteur important dans les coûts. Le coût de l’adaptation aux évènements météorologiques extrêmes peut jeter les bases d’une interprétation commune des conséquences de l’adaptation, du rôle que le développement y joue et des réorientations qui peuvent la faciliter. Mais de nombreuses questions restent sans réponses et qu’il est indispensable de poursuivre les recherches.

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