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Introduction

Le diabète est une maladie considérée par l’OMS comme une épidémie dont la prévalence a augmenté de façon très importante au cours de ces dernières années.

Actuellement, près de 285 millions de personnes dans le monde sont atteintes de diabète [Lefebvre., 2008] dont 5 millions en Algérie tout diabète confondu [OMS].

C’est une maladie potentiellement mortelle responsable chaque année dans le monde de près de 4 millions de décès. De plus, un mauvais équilibre du diabète est responsable de l’apparition de complications par altération des vaisseaux sanguins.

De nombreuses études suggèrent que le diabète s’accompagne d’un stress oxydant qui favorise le développement de la maladie en perturbant l’insulinosécrétion, en favorisant l’insulinorésistance et les complications chroniques qui y sont associées.

Dans les sociétés modernes, les industriels pharmaceutiques ont réussi a développé tout un arsenal thérapeutique pour lutter contre cette maladie et tenter de prévenir ces complications, parmi ces thérapeutiques on retrouve l’insuline, utilisée pour le traitement du diabète de type 1 où la fonction endocrine des cellules β du pancréas se trouve altérée ; tandis que pour la prise en charge du diabète type 2, les antidiabétiques oraux (metformine, sulfamides hypoglycémiant…) sont indispensable afin de réguler l’hyperglycémie chronique.

Certaines de ces molécules sont doués d’un pouvoir antioxydant se qui peut contribuer au contrôle de la production des radicaux libres. D’autres classes pharmacologiques peuvent s’ajouter à celle cités précédemment comme les hypolipimiants qui permettent de corriger les désordres lipidiques observés dans le diabète.

Dans certaines sociétés traditionnelles non industrialisés, la prise en charge médicamenteuse de la pathologie diabétique est en grande partie assurée par l’utilisation de plantes médicinales. Au Sahara algérien, plusieurs plantes sont utilisées sous différentes formes pour le traitement du diabète. Parmi elles nous retrouvons les espèces du genre Zygophyllum, qui jouissent de propriétés antidiabétiques, antiseptiques, antispasmodiques et anti inflammatoire.

Dans ce travail, nous avons étudié expérimentalement les effets d’une une plante, le Zygophyllum album Coss connue sous le nom d’Aggaya (de la région d’Adrar, Sud-ouest Algérien) sur le diabète, pour cela le décocté des parties aériennes de cette planté à été tester sur des rats de laboratoire Rattus norvegicus rendus diabétiques par injection d’une substance diabétogène (alloxane) détruisant sélectivement les cellules β Langerhans.

Dans un premier temps, le travail c’est focalisé sur la constitution de 3 lots d’animaux (rats) : le 1er Témoins : animaux sains qui sert de contrôle, le 2eme lot : animaux Diabétiques et le 3eme lot des rats Diabétiques traités. Après l’induction du diabète expérimental chez ces animaux, les rats du 3eme lot ont reçu un traitement quotidien par le décocté de Zygophyllum album pendant 3 semaines à une posologie 1g/kg de rat alors que les animaux des 2 autres lots ont reçu de l’eau physiologique.

Tout au long de l’étude (avant diabète, au cours de la phase diabétique et pendant le traitement), des mesures de la glycémie des animaux ont été réalisées afin d’étudier l’effet du la plante sur la régulation du glucose sanguin.

Des prélèvements sanguins au niveau du sinus de l’oeil des rats ont été effectués au début de l’étude (T0), après induction du diabète (T1) et à la fin de l’expérience (T2) et ceci dans le but de l’exploration des paramètres sériques : triglycérides et transaminases.

À la fin du traitement les animaux ont été sacrifiés et leurs organes (foie, pancréas) prélevés dans le but d’étudier les effets du diabète et du décocté de Zygophyllum album sur le métabolisme glucidique par le dosage du glycogène hépatique, sur le métabolisme des lipides tissulaires (lipides totaux et triglycérides hépatiques) et enfin sur la peroxydation lipidique généré au cours du diabète dans le foie et le pancréas par le dosage du malondialdéhyde (MDA) marqueur de cette lipoperoxydation..

Les manipulations décrites ci-dessus, ont été réalisée au sein du laboratoire de Physiopathologie Cellulaire et Moléculaire de la faculté des Sciences Biologiques à l’USTHB ainsi qu’au laboratoire de Botanique du Département de pharmacie de l’Université d’Alger I. Notre travail a été réparti comme suit :

– Une introduction
– Un chapitre I : synthèse bibliographique
– Un chapitre II : matériels et méthodes
– Et un chapitre III : résultats et discussion

Nous avons complété notre étude par une conclusion établie sur la base de l’ensemble des résultats obtenus.

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