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III.1– Cadre conceptuel

Le sujet s’articule autour des concepts de terrorisme, sahel et AQMI. Ces concepts et expressions centrent l’analyse sur le danger que représente le phénomène du terrorisme dans la région sahélienne et souligne l’importance pour les Etats de la région, de l’Afrique et même de la Communauté Internationale de la nécessité de prendre les décisions qui s’imposent pour faire face à cette nouvelle menace qui secoue le continent Africain. Une clarification de ces concepts et expressions est de ce fait nécessaire non seulement pour déterminer le sens dans lequel ils sont employés dans cette étude, car comme le soulignait Aristote : « si les hommes prenaient la peine de s’entendre au préalable sur le sens des mots qu’ils allaient employer, il y aurait très peu de discussion entre eux »(19), mais également pour cadrer l’étude.

a) L’organisation AQMI

AQMI est l’abréviation usuelle pour : « Al-Qaïda au Maghreb islamique »(20). C’est une organisation complexe, officiellement franchise d’Al-Qaïda à l’échelle Maghrébine et sahélienne et, officieusement, levier utilisé par de multiples acteurs au gré de leurs intérêts stratégiques ou criminels(21). Il s’agit d’un mouvement islamique armé d’origine algérienne issu de la mutation du Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC), lui-même issu de l’unification des Groupes Islamiques Armés (GIA)(22). Crée en septembre 1998, le Groupe Salafiste pour la Prédication et le Combat (GSPC) a progressivement supplanté les « GIA » sur la scène du « terrorisme islamiste » en Algérie(23). D’abord cantonné dans une seule région du pays (la Kabylie), où il était relativement peu actif, il a acquis une notoriété internationale avec l’enlèvement d’une trentaine de touristes européens au Sahara, au premier semestre 2003(24).

Depuis lors, il a multiplié attentats et actions dans le Nord du pays et dans la bande sahélosaharienne où il s’est étendu, ciblant principalement les forces de sécurité, puis des civils et des cibles étrangères, au point d’être considéré comme une menace potentielle pour l’Afrique et pour l’Europe.

Si les liens entre les islamistes algériens et Al-Qaïda ne sont pas nouveaux(25), le rapprochement entre le GSPC algérien et la nébuleuse terroriste Al-Qaeda coïncide avec lacréation du front islamique mondial de Ben Laden(26). De 2003 à 2005, le groupe à laquelle succède HASSAN HAHAB (son fondateur), ABDERAZAK El PARA (arrêté au Tchad en mars 2004), NABIL SAHRAOUI (tué en juin 2004), puis ABDELMALEK DROUKDEL cherche à établir des contacts avec Al-Qaïda qui domine à cette époque l’actualité mondiale.

Un peu plus tard, le 11 septembre 2003, NABIL SAHRAOUI, émir du GSPC à travers un communiqué, fait la déclaration suivante : « Nous prêtons allégeance à Cheikh Oussama BEN LADEN (…) Nous poursuivons notre jihad en Algérie. Nos soldats sont à ses ordres pour qu’il frappe par notre entremise où il voudra et partout où il voudra. Tout en décidant de rallier Al-Qaeda et de prêter allégeance à Ben Laden, nous conseillons à nos frères de tous les autres mouvements jihadistes partout dans le monde, de ne pas manquer à cette union bénie (…)

L’organisation d’Al-Qaeda est la seule habilitée à regrouper tous les moudjahidines, à représenter la nation islamique et à parler en son nom »(27). Le 24 janvier 2007, ABDELMALEK DROUKDEL annonce la disparition du GSPC et l’adoption de la nouvelle dénomination d’Al-Qaeda au Maghreb islamique(28).

AQMI est aujourd’hui une organisation terroriste qui fait peur et qui constitue une menace à la paix et à la sécurité internationale. A ce titre, l’organisation a été placée sur la liste officielle des organisations terroristes des Etats-Unis, de l’Australie, de la Russie etc. Elle est considérée par l’Organisation des Nations Unies (ONU) comme proche d’Al-Qaeda, et de ce fait, sanctionnée par le Conseil de Sécurité de ladite organisation.

b) La notion de Terrorisme

On a tendance parfois à penser que le terrorisme est un phénomène nouveau : ne lit-on pas aujourd’hui qu’il constitue la plus grande menace du 21e siècle ?(29) Bien entendu, cette idée pourtant répandue ne doit pas nous faire oublier que le phénomène du terrorisme est un phénomène ancien, aussi vieux que la guerre. Le mot « terrorisme » est attesté en 1792, pour désigner la doctrine des partisans de la terreur remontant à la Révolution Française et le régime de la terreur dont, les promoteurs n’hésitaient pas à revendiquer la paternité. « Nous les terroristes », disaient ainsi Robespierre et Saint Just. C’est à la suite de cet épisode historique que le terme de terrorisme a été forgé. Il correspondrait au départ, au régime de la terreur c’est-à-dire à la période allant de mai 1973 à juillet 1974, chute de Robespierre et des Thermidoriens.

Si, étymologiquement, le mot a fait son apparition dans les dictionnaires(30) après la Révolution Française, pour la plupart des observateurs, comme Walter LAQUEUR, Bruce HOFFMAN, Arnaud BLIN et Gérard CHALIAND, l’usage de la terreur à des fins politiques existait bien avant. Et pourtant, depuis les années 70, la problématique « terroriste » suscite une vraie inflation littéraire et se hisse au premier rang des préoccupations mondiales au point d’ailleurs d’éclipser des problèmes autrement plus destructeurs comme la pauvreté, l’analphabétisme, le sous-développement et le sida(31).

Dans la mesure où le terrorisme est un phénomène à la fois complexe et multiforme, il est extrêmement compliqué de trouver une définition qui décrive bien la problématique(32). En effet, la question du terrorisme a été abordée sous des angles si différents si bien que jusqu’à présent et de façon inhérente, elle est sujette à controverse. Comme le note Isabelle Sommier : « L’étiquette terroriste jette l’anathème. Elle renvoie à l’inacceptable, l’illégitime, l’inhumain »(33). De son côté, Brian Jenkins souligne que : « Ce qu’on appelle le terrorisme semble donc dépendre du point de vue de celui qui emploie le terme. L’usage du mot implique un jugement moral ; et si une des parties réussit à attacher le label terroriste à la partie opposée, c’est qu’il est indirectement parvenue à persuader les autres d’adopter son point de vue »(34). Le concept est flou parce que la nature des actions terroristes, les mobiles, les moyens utilisés et les cibles sont pluriels et divers. Il pose en plus la question du lien entre l’acte politique (la motivation) et l’acte terreur (le moyen), celle de la violence légitime (supposée exercée par les Etats) et illégitime (exercée par des individus ou les organisations subnationales non étatiques) et celle du comportement éthique (est ce que le lâchage de la bombe atomique sur Hiroshima est plus éthique ou légitime que le 11 septembre ?), et celle du public cible (la cible de la terreur est-elle la cible principale ? La vraie cible n’est-elle pas souvent soit un pays, soit l’audience mondiale que l’on cherche à alerter, informer ou influencer ?)(35).

Toutefois, existe-il une définition universelle du terrorisme ?(36)En réalité ce que nous appelons communément terrorisme est avant tout une méthode, une tactique de combat. Celle qui caractérise la confrontation du « faible au fort »(37). Qu’on le nomme « Terrorisme de guerre »(38) ou « Terrorisme de guérilla »(39), celui-ci a toujours pour but de conférer de la puissance et un avantage tactique à des acteurs qui en seraient dépourvus s’ils entraient dans une confrontation directe, symétrique avec une armée régulière(40). Gérard CHALIAND et André BLIN vont jusqu’à estimer que le terrorisme relève de la même stratégie que celle mise en lumière par le grand stratège Chinois Sun TSU « Celle de vaincre sans combattre par la victoire sur les esprits »(41). Ainsi, c’est d’ailleurs en tant que méthode qu’Alex SCHMITT et Albert JONGMAN définissent « le terrorisme comme méthode répétée d’action violente inspirant l’anxiété, la peur et qui est employée par des individus, des groupes (semi) clandestins ou des acteurs étatiques pour des raisons particulières, criminelles ou politiques ou au contraire de l’assassinat. La cible initiale de l’acte de violence est généralement choisie au hasard (opportunité) ou de manière sélective (symbolisme) parmi une population donnée et sert à propager un message … »(42). Cette définition recoupe largement celle de Jean Marie BALANCIER pour lequel le terrorisme est « une séquence d’actes de violence, dûment planifié et fortement médiatisée, en prenant délibérément pour cible des objectifs non-militaires afin de créer un climat de peur et d’insécurité, d’impressionner une population et d’influencer ses décideurs, dans le but de modifier des processus décisionnels (céder, négocier, payer, libérer, réprimer) et satisfaire des objectifs (politiques, économiques, criminels) préalablement définies »(43). Pour Arnaud BLIN, « un acte terroriste est un acte politique dont le but est de déstabiliser un gouvernement ou un appareil politique, où les effets psychologiques recherchés sont inversement proportionnels aux moyens physiques employés et dont la cible principale, mais non exclusive, est la population civile »(44). Pour cet auteur, les terrorismes ont une chose en commun dans l’histoire : « le projet politique, réaliste ou pas qui anime pratiquement tous les groupes employant la technique terroriste »(45). « A ce projet politique se greffe une idéologie qui peut prendre plusieurs formes : marxiste, anarchiste, fasciste, nationaliste et fondamentaliste religieux »(46). Définir ce concept demeure une nécessité sinon, il risquerait d’englober toute violence politique. Les textes législatifs, nationaux et internationaux, peuvent nous apporter des premiers éléments de réponse. De même que les définitions relevées dans la littérature académique.

L’ONU quant-elle est incapable de s’accorder sur une définition. Le groupe de personnalité de haut niveau(47) sur Les Menaces, les Défis et les Changements établi par le Secrétaire Générale a opté pour une définition mettant l’accent sur les civils comme cible privilégié de groupes ayant pour but « d’intimider une population, ou d’obliger un gouvernement ou une organisation internationale à agir ou à ne pas agir » et a défini un nombre d’éléments clefs, renvoyant aux définitions figurant dans la convention de 1999 pour la répression du financement du terrorisme et à la résolution 1566 (2004) du conseil de sécurité(48).

Comme nous l’avons souligné, l’examen de cette littérature montre la grande difficulté qu’il y a à définir le terme. Et Walter LAQUEUR faisait ce constat il y a près de 30 ans qu’une « définition du terrorisme politique qui se risquerait à vouloir dépasser la simple constatation de l’emploi systématique du meurtre, des coups et blessures et sabotages, ou les menaces de ces actes en vue de parvenir à des fins politiques, soulèverait forcément d’interminables controverses »(49). Jean François GAYRAUD et David SENAT constatent de leur côté que l’analyse des définitions montre qu’elles tombent dans deux travers : « Soit elles sont tautologiques, soit elles sont une longue suite d’énumération et se relèvent ainsi plus descriptives qu’explicatives »(50). Cette difficulté à asseoir une définition consensuelle et universelle de la notion de terrorisme est symétrique à la tendance doctrinale d’opérer par classification ou catégorisation des formes de terrorisme(51) selon les deux auteurs. Ils concluent donc qu’une « définition consensuelle du terrorisme apparaît dès lors impossible »(52).

c) La notion de Sahel

Le sahel désigne une bande de territoires marquant la transition, à la fois floristique et climatique, entre le domaine saharien au Nord et les savanes du domaine soudanien (à ne pas confondre avec les pays du même nom), où les pluies sont substantielles, au Sud(53). D’Ouest en Est, il s’étend de l’Atlantique à la Mer Rouge. La définition de la zone couverte est très variable selon les auteurs. Certains experts comme Yves Lacoste ont opté pour une définition large correspondant à la région délimitée par la Mer Méditerranée au Nord, la Mauritanie et l’Océan Atlantique à l’Ouest, le bassin de la Mer Rouge à l’Est et le Tchad au Sud, c’est-à-dire la région géopolitique du Sahara au sens large au sein de laquelle se trouve le sahel. Le Professeur BOUREIMA ALPHA GADO indique que, pour la définition la plus courte, « le sahel est le domaine de transition entre le Sahara et le soudan ou le point de contact entre les peuples du Nord et ceux de l’Afrique Noir »(54).

« Rivage aride d’une mer abandonnée » ainsi que l’évoque Jean GALLAIS(55), le sahel africain, terme d’origine arabe désigne traditionnellement le rivage ou la bordure méridionale du désert. Géographiquement, le sahel africain, s’étendant de l’océan Atlantique à la mer rouge fait la transition entre le Sahara, plus grand désert du monde où il est impossible de cultiver, et la savane où, à la faveur d’une pluviométrie suffisante, l’homme est en mesure de développer une agriculture, même rudimentaire. Les risques climatiques, sources de sécheresse et d’une insécurité alimentaire chronique, caractérisent ce champ aux limites floues et mouvantes.

Cette définition axée sur le critère climatique, ne livre pas plus que le cadre géographique. Le sahel politique correspond à l’ensemble des pays réunis au sein du Comité Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse (CILSS), crée en 1971 et regroupent le Sénégal, la Gambie, la Mauritanie, le Mali, le Burkina-Faso, le Niger et le Tchad, auxquels se sont ajoutés le Cap-Vert et la Guinée Bissau(56). Compte tenu de l’avancée du désert, sans doute faut-il-adjoindre la Libye, le Soudan, l’Ethiopie, la Somalie et le Kenya.

Dans le cadre de cette étude, nous retiendrons une définition du sahel qui dépasse, sans les exclure, les considérations purement géographiques. La définition géopolitique du sahel extensive, s’étend à l’arc de crise reliant le soudan à la Mauritanie et incluant le Tchad, le Niger, le Mali, le Sud algérien et son prolongement marocain jusqu’à l’Atlantique(57). Cette définition nous semble mieux correspondre aux objectifs de cette étude qui vise à identifier la menace AQMI comme source d’insécurité et d’instabilité avérée ou potentielle capable de déstabiliser ce théâtre stratégique significatif.

19 Aristote cité par François Xavier MBOME, In : Méthodes des Sciences Sociales, Cours Magistral 2eme année de Droit Public, Université de Yaoundé II, année académique 1999-2000.
20 Mathieu GUIDERE, La tentation internationale d’Al-Qaïda, IFRI, Centre des études de sécurité, Focus Stratégique n° 12, décembre 2008, p. 10.
21 Mehdi TAJE, La réalité de la menace d’AQMI à l’aune des révolutions démocratiques au Maghreb, Géostratégiques n° 32. 3e Trimestre 2011, p. 281.
22 Voir à ce sujet Mehdi MEKDOUR, « Al-Qaïda au Maghreb Islamique-Fiche Documentaire », Note d’analyse du GRIP, Bruxelles, 25 août 2011, p. 2.
23 Voir François GEZE et Salima MELLAH, « Al-Qaïda au Maghreb Islamique ou la très étrange histoire du GSPC », Algéria-Watch, 22 Septembre 2007, p.1.
24 François GEZE et Salima MELLAH, op.cit., p.1.
25 Jean François DAGUZAN, « Sécurité au désert : Les trafics illicites, le crime organisé et les activités terroristes », CIDOB, 25 octobre 2010, p.2.
26 Salima MELLAH, Le Mouvement islamiste algérien entre autonomie et manipulation, dossier n° 19, http://www.algéria-tpp.org/tpp/pdf/dossier_19_mvt_islamiste.pdf. p. 78. (Consulté le 10 juin 2012 à 10h30).
27 Mehdi MEKDOUR, op.cit., (Supra, note n° 22), p. 2.
28 Didier ANNE-LISE, « L’Afrique du Nord » in Xavier RAUFER (dir), Atlas de l’islamisme radical, CNRS Editions, paris, 2007, p. 267.
29 Arnaud BLIN, Terrorisme : Histoires, formes et médiatisation, Questions Internationales, dossier, décembre 2004, p.1.
30 Le terme « terrorisme » n’apparaît pour la première fois dans le supplément du Dictionnaire de l’Académie Française qu’en 1798. Il est défini justement comme un mode de gouvernement.
31 Khader BICHARA, Terrorisme islamiste localisé. Terrorisme islamiste globalisée. Essai de définitions. CERMAC, 15 mars 2005, p.1.
32 Arnaud BLIN, Terrorisme : Histoires, formes et médiatisation, Questions Internationales, dossier, décembre 2004, p.1.
33 Isabelle SOMMIER, Le Terrorisme, Flammarion, paris, 2000, p. 84.
34 Brian JENKIS cité par Bruce Hoffman, La Mécanique Terroriste, Calmann-Lévy, 1999, p. 39.
35 Khader BICHARA, op.cit., P.1.
36 Voir Jean Marc SOREL, « Existe-t-il une définition universelle du terrorisme », in Katherine BANNELIER, Thomas CHRISTAKIS, Olivier CORTEN et Barbara DELCOURT (Sous la dir.), Le Droit International face au terrorisme après le 11 septembre 2001, préface de Gilbert GUILLAUME, Pédone, 2002, Coll. CEDIN-PARIS I, Cahiers Internationaux, n° 17, p. 35-68.
37 Gwenaëlle CALCERRADA, La « Tactique du faible au fort » : Apports et limites des explications structurelles et stratégiques du terrorisme par la discipline des Relations Internationales, IEP de Bordeaux, SPIRIT, 26 août 2010, p. 2.
38 Michel WALZER, De la guerre et du terrorisme, Bayard, 2004, 254 p.
39 Jacques BAUD, La guerre asymétrique ou la défaite du vainqueur, éd. du Rocher, coll. L’Art de la guerre, 2003, 212 p.
40 Stephen DI RIENZO, « Terrorisme : Une forme inédite d’expression de la puissance », in Politique Etrangère, été 2006, n° 2, p. 375-384.
41 Gérard CHALIAND et André BLIN, Histoire du Terrorisme : De l’antiquité à Al-Qaïda, éd. Bayard, paris, 2004.
42 Alex SCHMITT and Albert JONGMAN et Al.: Political Terrorism: a new guide to actors, authors, concepts, data bases, theories and literature, New Brunswick, Transaction Books, 1988.
43 Jean Marie BALANCIER : « Les Milles et un visage du terrorisme contemporain », in Questions Internationales, Documentation Française, n° 8, 2004, p.6.
44 Arnaud BLIN, Terrorisme : Histoires, … loc.cit., p. 2.
45 Arnaud BLIN, ibid., p. 3.
46 Arnaud BLIN, idem.
47 Groupes de personnalités de haut niveau mis en place par Le Secrétaire Général des Nations Unies pour dresser un état des lieux complet sur les menaces, les défis et le changement. Ce groupe était présidé par Anand PANYARACHUN, ancien Premier Ministre de la Thaïlande, et comprenait : Robert Badinter (France), Joao BAENA Soares (Brésil), Gro Harlem BRUNDLAND (Norvège), Mary CHINERY HESSE (Ghana), Gareth EVANS (Australie), David HANNAY (Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord), Enrique IGLESIAS (Uruguay), Amr Moussa (Egypte), Satish NAMBIAR (Inde), Sadako OGATA (Japon), Yevgeny PIMAKOV (Fédération de Russie), Qian QIQIAN (Chine), Salim SALIM (République Unie de Tanzanie), Nafis SADIK (Pakistan), et Brent SCOWCROFT (Etats-Unis d’Amérique).
48 Voir un Monde plus sûr : Notre affaire à tous, publication des Nations Unies, numéro de ventes F.05.2.5.
49 Walter LAQUEUR, Le Terrorisme, PUF, paris, 1979, p. 89.
50 Jean François GAYRAUD et David SENAT, Le Terrorisme, coll. Que Sais-Je ? PUF, Paris, 2002, p. 33.
51 Sur les classifications des formes de terrorisme, voir Jean François GAYRAUD / David SENAT, op.cit., p. 43-50.
52 Voir Jean François GAYRAUD / David SENAT, op.cit., p. 32.
53 http://www.wikipedia.org/wiki/sahel.
54 Boureima ALPHA GADO, Concepts et Approches pour une définition de l’espace sahélienne, Revue Afrique et Développement, Volume XVII, n° 4, 1993.
55 Jean GALLAIS, Hommes du sahel, coll. Géographes, paris, Flammarion, 1984, p.8.
56 Mehdi TAJE, Sécurité et stabilité dans le sahel Africain, Edicté Par Jean DUFOURCQ and Laure BORGOMANO-LOUP, décembre 2006, p .6.
57 Mehdi TAJE, Ibidem.

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