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I.4 Positionnement de l’étude

Malgré une prise en charge des patients en balnéothérapie au sein du centre l’Espoir, aucun bilan n’est fait sur les capacités physiques des patients dans l’eau lors d’épreuves de marche. A ma connaissance, malgré une recherche approfondie de la littérature, aucune épreuve de marche à différentes profondeurs n’a été réalisée sur des personnes possédant des pathologies se retrouvant dans un centre de rééducation.

Comment se comporte l’individu porteur d’une pathologie en immersion au cours d’une épreuve de marche à durée imposée ?

On sait que la pathologie possède un impact sur les performances de marches et augmente le coût énergétique au sec, mais en est il de même pour les épreuves de marches en immersion. En immersion, l’eau facilite les actions musculaires et diminue les troubles induits par certaines pathologies. Quels sont les gains lors d’une marche à allure librement choisie par les patients vis à vis de sujets contrôles ?

Dans un but de gain d’autonomie de la personne, et connaissant ces performances de marche en immersion, il est peut être possible d’extrapoler ces performances à d’autres niveaux d’immersion, voire même au sec. Cette évaluation de capacités de marche en immersion peut nous donner des indices concrets sur un pronostic de récupération lorsque cette marche n’est pas encore réglée, ni équilibrée au sec. Ces extrapolations sont possibles grâce à une modélisation de performances.

Ces tests spécifiques à la balnéothérapie, rentrent dans une dynamique de reconnaissance de la valeur thérapeutique de la balnéologie, et peuvent offrir une crédibilité plus importante dans l’organisation des soins de médecine physique et de réadaptation.

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