Si l’on observe depuis les Trente Glorieuses une accélération des fusions, acquisitions,
et alliances stratégiques entre les firmes et un développement rapide d’organisations
réticulaires laissant l’entièreté du secteur automobile régit par un oligopole d’une quinzaine
de groupes industriels internationaux, les firmes sont aujourd’hui encore confrontées à de
profonds changements structurels. En effet, inéluctable produit des (r)évolutions
technologiques conjugué à la recrudescence de la concurrence engendrée par les effets de la
mondialisation, on assiste depuis les années 1990 à une recomposition de l’environnement
économique et social de l’industrie automobile. Progressivement, cette nouvelle conjoncture a
conduit voire contraint certains grands groupes à la vente de pans entiers d’activités
auparavant intégrées, générant ainsi la création et la structuration de nouvelles entreprise
telles que Visteon.