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CONCLUSION DE LA PREMIERE PARTIE

Au terme de ces développements, peut-on conclure que la privatisation a permis d’améliorer la rentabilité des entreprises camerounaises, du moins pour celles de notre échantillon ? En première analyse, l’examen sommaire des principaux ratios de rentabilité, effectué à partir des moyennes de ceux-ci a révélé des évolutions substantielles après la privatisation. Les sociétés privatisées ont vu, en moyenne, leur rentabilité (financière, commerciale etc.) augmenter.

Toutefois, cette analyse présentant une importante limite, due au fait que les comparaisons étant effectuées sur des moyennes de ratios de rentabilité avant et après la privatisation, cela avait pour effet de lisser l’impact de la privatisation d’où, nous avons en deuxième analyse, afin de mettre en exergue les effets dynamiques de la privatisation, effectué une ACP à partir des ratios de rentabilité annuels, analyse qui nous a aussi révélé globalement une amélioration de la rentabilité des entreprises après leur privatisation.

Cependant de nombreux chercheurs considèrent la rentabilité comme étant un mauvais indicateur de la performance des entreprises, parce que jugent-ils, celle-ci est trop sensible aux différences d’objectifs qui existent entre une entreprise publique et une entreprise privée et donc tendrait à révéler inéluctablement de meilleures performances de la firme privatisée par rapport à la firme publique. Afin de lever les doutes que pourrait susciter ces allégations quant à l’efficacité des privatisations, nous proposons dans la deuxième partie de notre étude d’évaluer les effets de la privatisation sur la productivité de ces mêmes entreprises camerounaises.

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