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CONCLUSION DE LA DEUXIEME PARTIE

L’objectif de cette partie était de vérifier l’hypothèse selon laquelle la privatisation est un processus qui permet l’amélioration de la productivité des entreprises et, nous avons pour cela fait appel dans un premier temps aux différentes conceptions théoriques et empiriques quant à l’impact de la privatisation sur la performance des entreprises et nous relevé des avis assez partagés des uns et des autres ; certains stipulant que la privatisation était génératrice des gains de productivité et d’autres affirmant qu’il y avait une non prise en compte des objectifs sociaux qui faisaient partie intégrante de l’entreprise publique, et que les bénéfices qui résultaient de ces objectifs sociaux pouvaient très bien être la contrepartie d’inefficiences qu’on pouvait relever au sein des entreprises publiques, signifiant ainsi que la privatisation avait des effets plutôt neutres quant aux performances des entreprises qui l’adoptaient.

Nous avons donc un deuxième temps, afin de nous situer par rapport à ces différents point de vu, pris l’initiative d’évaluer l’impact qu’a eu la privatisation sur la productivité de quelques entreprises camerounaises et nous avons globalement observé une amélioration de cette productivité à la suite de la privatisation des entreprises. Il faut du reste souligner que les effets de la privatisation peuvent être observés à deux niveaux : premièrement en amont, par le biais des nombreuses restructurations qui sont effectuées au sein des entreprises à l’approche d’un changement de statut et deuxièmement, en aval par le biais de l’augmentation du capital de l’entreprise et par les changements dans la façon de gérer l’entreprise une fois qu’elle est privatisée.

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