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Conclusion

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Au début de ce travail, nous nous sommes demandé si les élèves de troisième année
secondaire, lettres et langues étrangères, faisaient des erreurs dans l’usage des
connecteurs logiques. Nous nous sommes proposé de vérifier l’origine de ces fautes si
elles existent.

S’agissant de la première question, nous avons constaté :

Dans les exercices, les élèves de deux (2) lycées : El Khensa et Stambouli surtout,
avaient des difficultés avec les connecteurs « en effet» et « par contre ». Ces deux
mêmes lycées se heurtent également à un degré moindre à des difficultés dans
l’utilisation des connecteurs exprimant la synthèse et la concession (22,22 à 32%).
Dans la production écrite, mis-à-part quelques erreurs, les élèves ont su utiliser les
connecteurs logiques.

Au niveau du questionnaire, rempli par les enseignants, nous avons relevé que ces
derniers à hauteur 60%considèrent que leurs élèves font un usage inadéquat des
connecteurs.

Lorsqu’on compare les résultats obtenus dans les exercices et la production écrite, à
ceux du questionnaire, on relève un paradoxe.

Quant à l’origine de ces fautes, notre travail nous a permis d’aboutir à :

– Le manque de travaux dirigés (applications), exercices et production écrites est
« incriminé » à hauteur de 40% par les enseignants.

– La correction faite par les enseignants ne semble pas non plus responsable de
ces erreurs, les enseignants les recensent et procèdent à leur correction.

– La correction individuelle par contre, se trouve selon les enseignants à hauteur
de 70% d’entre eux, à l’origine de cette hypothèse.

– La méthodologie d’enseignement des connecteurs n’est pas non plus impliquée
dans ce déficit, par contre, les spécificités de l’écrit (cohérence, cohésion) sont
parties prenantes dans ce déficit.

Les déclarations des enseignants sont fermes quant à l’existence de ce déficit, alors
que les exercices et l’expression nous confirment, que pour deux connecteurs ce qui
vaut pour deux (2) lycées et à moindre degré pour deux relations logiques (synthèse,
concession) bien au-dessous de 50%.

Pour finir, nous pensons que d’autres études doivent être faites de manière
rigoureuse pour être édifiées sur la manipulationdes connecteurs, faite par les élèves.

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