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A.II.2. Les établissements n’ayant pas accès aux dépôts du public

On distingue selon la réglementation en vigueur, les établissements financiers et les
sociétés financières d’investissement et de participation.

A.II.2.1 Les établissements financiers

A l’exception de la réception des fonds du public et de la mise à sa disposition des
moyens de paiement, les établissements financiers peuvent effectuer une ou
plusieurs opérations de banque notamment :
o Le commissionnement, le courtage ou l’intermédiation dans les opérations
portant sur les effets publics, les effets de commerce ou sur les valeurs
mobilière;
o Le crédit à court terme, moyen et long terme;
o La prise en nantissement et/ou encaissement d’effets publics, d’effets de
commerce ou de chèques;
o Le financement à tempérament;
o Le crédit bail;
o Le factoring ou l’affacturage
o Le recouvrement.
L’exercice de la profession d’établissement financier est incompatible avec la
pratique des opérations de commerce intérieur et extérieur.
Les établissements de crédit-bail peuvent effectuer des opérations connexes à leurs
activités, telles que les opérations de location simple de biens mobiliers.
Les établissements financiers sont classés en six catégories :
· les établissements financiers de promotion de la consommation qui
consentent les facilités aux ménages pour leurs besoins courants et surtout
pour l’acquisition de biens semi-durables;
· les établissements financiers de promotion des investissements qui financent
les immobilisations des entreprises, amortissables sur une longue période;
· les établissements de courtage financier qui jouent le rôle d’intermédiaire
entre les prêteurs et emprunteurs de capitaux;
· les établissements de factoring qui rachètent les créances en vue de procéder
à leur recouvrement;
· les établissements de couvrement qui se chargent des opérations de
recouvrement de créances moyennant perception des commissions;
· les établissements de crédit-bail qui se chargent des opérations de location
des biens d’équipements, d’outillages, d’immeuble ou de leasing industriel et
commercial, avec option d’achat.
Parmi eux, nous pouvons citer notamment la société camerounaise de crédit auto
(SOCCA) et la société camerounaise de crédit-bail (SOCABAIL) dit auto (SOCCA) et
la société camerounaise de crédit-bail (SOCABAIL) toutes rachetées en 2005 par la
société française Alios finance : Alios Finance Cameroun se spécialise dans le crédit
d’investissement, le crédit bail. Le crédit à la communication et la location de longue
durée.

A.II.2.2. les sociétés financière d’investissements et de participation

Sont considérées comme sociétés financière d’investissements et de participation,
les entreprises dont l’objet social est :
o la prise de participation au capital de société dans le domaine financier.
Industriel et commercial;
o l’octroie des prêts ou d’avals à leurs filiales pour le financement
d’investissement d’intérêt économique et social;
o la garantie de placement et de vente dans le public des titres de sociétés;
o la gestion d’un portefeuille de valeur mobilière côtés ou non côtés, l’appel au
marché financier par voie d’émissions d’action, d’obligations ou de bons
d’établissements.
À propos, il existe actuellement, au moins des structures qui exercent ce métier sur
l’émanation de banques à s’avoir :
o la société financière africaine ( SFA) du groupe FOTSO affilié à la commercial
bank of Cameroon (CBC) qui agit notamment comme un fonds commun de
créance dans le cadre de la gestion actif/passif.
En effet, certaines créances compromises du portefeuille de la CBC BANK sont
transférées à l’actif de la SFA à charge pour celle-ci de procéder à leur
recouvrement; ce qui permet en même temps d’alléger le bilan de la CBC BANK.
o la Central Africa Investment (Cenainvest) du Groupe AFRILAND FISRT BANK
qui pratique essentiellement du capital risque. Elle venait de se manifester par
la participation à hauteur de 40% à la holding constitué en partenariat avec
SN BRUSSELS (60%) pour soumissionner à l’appel d’offre internationale
relatif à la cession de la compagnie aérienne nationale du Cameroun
(CAMEROUN AIRLINES) au cours du mois de juin 2006 dans le cadre de sa
privatisation. Le décret de création de la nouvelle compagnie aérienne signé
par le président de la république du CAMEROUN le 11 septembre 2006,
précise que l’Etat est l’actionnaire unique de la Cameroon Airlines
Corporation; (la holding ci-dessus si elle est finalement déclarée adjudicataire
détiendra 49% des parts du capital contre 51% à l’Etat à ventiler
ultérieurement en : 30% pour l’État, 14% pour les privés nationaux, 5% pour le
personnel)

Avec les passions observées par d’autre acteurs étranges intéressés par ce
processus de privatisation et la relative sous=évaluation de l’offre initiale, les pouvoir
publics ont décidé de relancer la mécanique par la recherche courant mai 2007
(appel d’offres international), d’un établissement spécialisé qui serait mieux à même
de piloter le projet notamment une banque d’affaires.

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