Gagne de la cryptomonnaie GRATUITE en 5 clics et aide institut numérique à propager la connaissance universitaire >> CLIQUEZ ICI <<

4.1 CAS D’ETUDE DE COTONOU

Non classé

4.1.1 Présentation des séries journalières

Dans le cadre de notre étude, les types de données collectées sont, les hauteurs de pluies journalières sur 58 ans c’est-à-dire de 1953 à 2010 à l’Agence de la Sécurité pour la Navigation Aérienne en Afrique et Madagascar (ASECNA Cotonou aéroport).

Pour ne pas être pénalisés par des problèmes de non homogénéité dus à la saisonnalité des processus, nous définissons deux saisons. La discrimination des saisons est réalisée à partir d’une méthode proposée par Kieffer Weisse (1998), sur la base des moyennes des maxima mensuels.

De l’analyse de la figure 4.1 ci-dessous, nous retenons que les pluies les plus fortes journalières et mensuelles tombent entre mai et juillet. Nous considérons donc que cette période est représentative des événements les plus forts. Tous les résultats de cette section ont été calculés sur cette période.

Fluctuation saisonnière de la moyenne du maximum mensuel de pluie

Figure 4.1 : Fluctuation saisonnière de la moyenne du maximum mensuel de pluie

Cumul des précipitations mensuelles (à gauche) et journalières en Juin 1962 (à droite) à Cotonou

Figure 4.2 : Cumul des précipitations mensuelles (à gauche) et journalières en Juin 1962 (à droite) à Cotonou

L’examen des graphes fait apparaître, des cumuls mensuels exceptionnels notamment dans le mois de juin (juin 1962 : 835; 9 mm ; juillet 1968 : 664; 6 mm ; juin 1997 : 622; 2 mm et juin 2010 : 583; 5 mm).

En observant les minima, les moyennes et les maxima mensuels et journaliers, nous nous sommes rendu compte de l’existence d’une répartition temporelle des pluies et des lames d’eau.

Cumul des précipitations mensuelles (à gauche) et journalières (à droite) en Juillet 1968 ; 1997 et 2010 à Cotonou

Figure 4.3 : Cumul des précipitations mensuelles (à gauche) et journalières (à droite) en Juillet 1968 ; 1997 et 2010 à Cotonou

En effet, en 2010, du 2 au 4 juin, un événement pluvio-hydrologique a produit 190 mm d’eau sur la ville de Cotonou (données Cotonou-aéroport), toujours dans le même mois 177mm et 166mm avec des intevalles de temps réduites (figure 4.3). De plus, il est à remarquer que :

911,793103/1277,05 = 0,713983100 = 71,40%  (4.1)

Au numérateur nous avons la moyenne interannuelle (de mars à juillet) de 1953 à 2010 et au dénominateur la moyenne interannuelle de 1953 à 2010.

de mars au 31 juillet de chaque année il est déversé sur la ville de Cotonou en moyenne 71,40% de la quantité totale et annuelle d’eau qui tombe sur cette dernière (données Cotonouaéroport).

Ce rapport pour l’année 2010 est de 66,26% inférieure à la moyenne qui est de 71,40%. On peut déjà se poser la question sur la raison de la grande mobilisation faite autour des inondations de 2010 à Cotonou.

Page suivante : 4.2 ANALYSE DES SERIES

Retour au menu : ANALYSE DES PHENOMENES HYDROPLUVIOMETRIQUES EXTREMES EN RELATION AVEC LES INONDATIONS DE COTONOU 2010