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3.2. La cohérence:

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JEANDILLOU(1) affirme que la cohérence, contrairement à la cohésion, n’est pas
directement soumise à l’aspect linguistique du texte, mais elle dépend des conditions
d’interprétation selon un contexte donné, donc, seul le jugement du récepteur permet
d’évaluer l’adéquation de l’énoncé par rapport à la situation de l’énonciation.

Cette perception est confirmée par Shirley Carter-Thomas. En effet, d’après lui,
« la notion de cohérence implique un jugement intuitif, et à un certain degré
idiosyncrasique, sur le fonctionnement d’un texte. Si un lecteur donné interprète un
texte comme cohérent, il aura trouvé une interprétation qui correspond à sa vision. »(2)

En d’autres termes, la cohérence textuelle est « associée à la perception, à
l’interprétation qui est faite du texte. Elle est d’avantage, le résultat d’une
interprétation avec un récepteur potentiel que des caractéristiques internes du texte ».(3)

1 JEANDILLOU J. F., L’analyse textuelle, ARMAND COLIN, Paris, 1997, Page 81.
2 SHIRLEY C.-T., La cohérence textuelle, collection langue et parole, édition l’Harmattan 2000,
page1.
3 KHENDEK, Med Arezki, déjà cité, page 39.

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