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2. L’écrit par opposition à l’oral :

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Avant que l’écriture existe, l’homme parlait déjà, l’oral était bien présent avant
l’écrit.

Par rapport à un discours oral émis spontanément, permettant des échanges
d’informations directs et rapides, avec un contenu émotionnel riche (la voix, l’attitude
corporelle, la mimique…), dans un discours écrit, le scripteur est tenu d’opérer
d’importantes modifications pour mieux organiser la transmission de l’information.

Ceci tient au fait qu’à l’écrit, il faut être juste et rigoureux, ce qui donne lieu à deux
types de difficultés, à savoir :

– celle liée au respect et à l’application stricte du code écrit : en premier lieu,
savoir orthographier, mais également respecter la syntaxe, le lexique et la
ponctuation ;

– celle liée à la maîtrise de l’écrit en tant que pratique sociale : c’est savoir
rédiger, qui consiste à trouver des idées, construire des phrases écrites,
enchaîner les paragraphes et produire un texte cohérent en travaillant
chaque niveau avec précision.

La présence des interlocuteurs dans une situation de communication orale leur
permet de corriger et de préciser leur message en fonction des réactions de chacun
d’eux ; en revanche, l’absence du lecteur dans une situation d’énonciation écrite
augmente le risque de malentendus, obligeant le scripteur, afin de les prévenir, à
assurer une bonne présentation et une meilleure organisation de son texte, en mesure
de réduire les ambiguïtés.

Page suivante : 3. Cohésion, cohérence et connexité :

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