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Section I : SITUATION ACTUELLE

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De nos jours, les défis à relever en matière de justice/sécurité en Haïti,
représentent un risque non négligeable pour la construction du processus
démocratique qui est toujours en stade embryonnaire. Ce long processus
d’apprentissage qui se base sur la prise de décisions des magistrats haïtiens
dans les différentes juridictions du pays fait le frais de la prolifération précaire
du système.

En outre, les multiples controverses du système comme: manque d’expériences
et/ou formations des magistrats, carences des tribunaux, absences des agents
de l’ordre en tant que forces répressives pour exécuter les décisions judiciaires,
la rigidité des lois nous font perdre les pédales avec la réalité actuelle.
De nos jours, le débat s’agite au moment ou nous venons tout juste de
commémorer les deux décennies de la Constitution du 29 mars 1987. Pour
savoir si elle mérite qu’on l’amende, l’applique ou de continuer à la mettre en
veilleuse(1).

Personne n’est censé ignorer que ce livret aux 298 articles détient le record de
longévité. Et c’est de lui qu’en découlent les autres lois soit pour la renforcer ou
l’adoucir. Elle est pour ainsi dire, la première des boussoles des magistrats en
vue de la bonne marche du système.

Lequel système qui est vilipendé par les utilisateurs de la Constitution et de
différents Codes de Lois. Un système qui n’inspire presque pas la confiance des
justiciables et fait tergiverser la communauté internationale. Pour beaucoup se
serait une occasion favorable pour faire d’une pierre deux coups: “la Constitution
et la nécessiteuse réforme”.

1.- Mirlande Manigat, Constitution de 1987, amendement ou application ?, Conférence-débat.

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