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SECTION I -ANALYSE ECONOMIQUE DE L’ENVIRONNEMENT.

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Le cadre d’intelligibilité théorique de la localisation retient particulièrement dans cette partie, le modèle standard de « l’économie urbaine » (avec son analyse centre /périphérique) et l’approche en termes de « firmes », « d’acteurs » ou de « prise de décision ». La trame centrale de cette sous partie repose sur les faits que :

– pendant longtemps considérés comme la résultante de l’investissement privé étranger, la création du PV à Douala est, depuis quelques décennies, l’oeuvre du gouvernement camerounais.

– Si pour les promoteurs étrangers le calcul en matière de localisation est un facteur décisif, les promoteurs nationaux tout comme les pouvoirs publics intègrent davantage des us et pratiques en interaction dynamique avec le milieu local (J.R. ESSOMBE, 2007a).

En nous basant sur l’idée de L. DAYAN(11) (2004) selon laquelle : « ni l’industrie environnementale, ni la tentation réglementaire, ni la fiscalité écologique, ni le marché considéré isolement et sans perspective d’ensemble, l’approche « end of pipe » de la durabilité ne sauraient nourrir une stratégie et entretenir le rêve d’un développement durable ».(12)

Ce contexte est aujourd’hui enrichi avec la création du PV au Cameroun dans ces deux grandes villes notamment Douala et Yaoundé. La mise en oeuvre de la durabilité dans le cadre de la mondialisation des économies, de la dépersonnalisation de l’information et de la globalisation des développements, requiert de modifier les stratégies de développement et les modes d’organisation en y intégrant les sources de loisir et de tourisme tel que le requiert de Parcours Vita de Douala.

Cette durabilité concerne directement autant les modes de gouvernance que les domaines de gestion, du management, de la communication, des technologies de fabrication, du design des produits et les politiques d’achat et vente des entreprises. Et de ce fait, dans une économie mondialisée, la ressource critique devient le savoir-faire et l’intelligence de l’information.

La compétitivité d’une ville à l’instar de celle de Douala, repose alors sur la qualification et la polyvalence de son réseau relationnel d’échanges, la qualité de ses coopérations interpersonnelles et commerciales stratégiques, ses déclinaisons relationnelles et informationnelles locales et la flexibilité de son organisation et les compétences du management donnant ainsi une marge importante à l’attractivité de l’environnement de la ville de Douala.

11 Dayan Léo « stratégie du développement durable ; l’écologie industrielle : une des clés de la durabilité » in revue d’économie rurale et urbaine (RERU), 2004, p 28.
12 Maurice Allais « Traité d’économie pure », publié avec le concours du Centre national de la Recherche scientifique ; 5 vol in 4°, 1952, 984 p.

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