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Section 2- Les signes attendus des coefficients

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Dans notre étude, nous supposons que la réglementation COOKE
utilisée par la COBAC incite les banques gabonaises à disposer d’une
liquidité excédentaire au détriment d’une meilleure offre de crédit au secteur
privé. Les signes des coefficients c1, c2 et c3 nous permettent de vérifier cette
assertion.

En effet, un signe négatif au coefficient à correction d’erreur (c3)
traduit une convergence du niveau de risque bancaire vers son équilibre de
long terme (KIM et SANTOMERO, 1988 ; AGGARWAL et JACQUES, 1998 ;
VAN ROY, 2003 et GOLDEWESKI, 2004). Un signe positif traduirait au
contraire un processus d’éloignement. Le signe du coefficient reflète donc la
pertinence de la réglementation prudentielle Bâle I à influencer le
comportement des banques secondaires et à réduire leur niveau de risque
(KOEHN et SANTOMERO, 1980 ; CALEM et ROB, 1999). L’évolution
décroissante du niveau de risque bancaire au Gabon, laisse présager un
coefficient à correction d’erreur de significativement négatif.

Les coefficients c1 et c2, qu’ils soient négatifs ou positifs, expriment le
la recomposition du portefeuille des banques face au risque. La
recomposition du portefeuille s’effectue entre la détention d’actifs liquides
sans risque et celle de créances P.M.E a priori risquées.

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