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Résumés

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Nous rapportons les résultats d’une étude rétrospective des cas de piqures de scorpion de Janvier 2007-Décembre 2010, l’étude est collectée du centre anti poison de Maroc (CAPM).

Au terme de notre étude, nous nous permettons de relater les points suivants :

– Une fréquence de 111483 cas de piqures et d’envenimation scorpionique en provenance de 16 régions du royaume.
– Une incidence moyenne de 0,87‰.
– La tranche d’âge inférieure ou égale à 15 ans représentait 26,15% de l’ensemble des patients piqués
– Le sex ratio moyen était de 0,96 : il était en faveur du sexe féminin
– Un pic de fréquence de piqure entre les mois de juillet et août, qui représente 45,40% de l’ensemble des piqures.
– 91,39% des patients avaient consulté pour une piqûre sans envenimation (classe I).
– 7,44% pour une envenimation (classe II).
– 1,17% pour une envenimation avec détresse vitale (classe III).
– Le taux d’envenimation était de 8,61% et le taux de létalité spécifique par envenimation était de 2,73%.
– Les patients étaient simplement mis en observation dans 85,42% des cas jusqu’à un TPP de 4 heures, 9,67% étaient référés vers une autre structure sanitaire, et 4,91% étaient hospitalisés.
– L’adéquation de référence était de 50,77%.
– Les patients avaient reçu un traitement symptomatique dans 14,58% des cas, 85,42% n’avaient pas nécessité de traitement.
– L’évolution était favorable dans 99,77% des cas.
– Parmi les 262 décès, on a 243 décès survenus chez des sujets de moins de 15 ans avec un taux de létalité générale de 0,23%, et un taux de mortalité spécifique à la piqûre de scorpion de 0,0019‰.
– L’étude de la variabilité de l’incidence , de la létalité et de la mortalité en fonction des régions, nous a permis de distinguer trois zones d’endémicité variable :

1. une zone d’endémicité élevée avec mortalité élevée

2. une zone d’endémicité moyenne avec mortalité faible

3. une zone de très faible endémicité avec mortalité faible ou nulle

La rationalisation de la consommation médicamenteuse et l’hospitalisation des patients victimes des PS sont certainement les fruits de la stratégie du CAPM sur la prise en charge au niveau de l’hôpital.

Pourtant, l’incidence et la mortalité restent encore élevées, ce qui relève de l’insuffisance des moyens mis en oeuvre pour faire face aux états envenimations scorpioniques admis en réanimation et du programme de prévention.

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