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RESUME

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A partir de la fin de la Deuxième Guerre Mondiale, les politiques économiques dans plusieurs pays en développement ont été profondément influencées par les écrits de Keynes et le concept de « demande effective ». Keynes prôna une forte intervention publique pour réguler l’activité économique et sociale. Cet interventionnisme jeta les bases de l’État-providence qui se développera dans l’après-guerre.

Au cours des années 1980, en raison des performances relativement médiocres de l’économie dans ces pays en développement, les institutions financières internationales ont proposé de nouvelles régulations de l’action publique caractérisées par le néo-libéralisme. Cette nouvelle approche consistait à privatiser les entreprises nationalisées pour les obliger à jouer le jeu rude de la concurrence.

L’objectif principal de la présente étude est d’évaluer l’incidence de la privatisation sur la performance microéconomique des entreprises publiques camerounaises. Plus spécifiquement, l’étude a consisté à évaluer l’incidence de la privatisation sur deux indicateurs important de cette performance à savoir la rentabilité et la productivité.

Les données ont été collectées auprès de l’ARSEL, la CTR, l’INS et la SNI. Elles ont été statistiquement analysées à l’aide des logiciels Excel 2010 et EVIEWS 7 et le test de Wilcoxon et de Student ont été utilisés pour tester les hypothèses. La méthodologie mise en œuvre a consisté dans une première étape à une comparaison des ratios de rentabilité et de productivité des entreprises publiques trois années avant et cinq années après leur privatisation, afin de cerner l’efficacité statique. Dans une deuxième étape, nous avons fait recours au modèle de régression SUR, afin de cerner l’efficacité dynamique.

Ainsi, l’analyse statique a montré que 8/8 soit 100% des entreprises privatisées de notre échantillon ont amélioré significativement en moyenne et en médiane leur rentabilité commerciale, financière et globale ; leur productivité commerciale et leur bénéfice par employé. Par contre, l’analyse dynamique a montré que 5/8 soit 62,5% des entreprises privatisées ont amélioré significativement en moyenne leur rentabilité commerciale, financière et globale ; 3/8 soit 37,5 % leur productivité commerciale et 6/8 soit 75% leur bénéfice par employé.

Mots-clés: Privatisation, performance, rentabilité, productivité, entreprises publiques,Cameroun.

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