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Recommandations et Conclusion générale

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Recommandations

L‟analyse de la situation a permis de dégager les recommandations suivantes :

– soutenir les différentes activités de production par des subventions pour permettre aux réalisateurs et cinéastes de réaliser des films sur la stigmatisation des femmes vivant avec le virus du SIDA, en particulier, et des PVAVS en général ;
– rendre accessible les films existants qui traitent de la stigmatisation des femmes vivant avec le virus du SIDA en particulier et des PVAVS en général ;
– renforcer les capacités des réalisateurs et cinéastes sur les différentes formes de stigmatisation, leurs causes, leurs conséquences mais surtout comment amener les populations à adopter un comportement exemplaire vis à vis des femmes vivant avec le virus du SIDA en particulier et des PVAVS en général ;
– accroître les revenus des femmes par des micros crédits pour les aider à mieux s‟impliquer dans la gestion des affaires locales et lutter contre la vulnérabilité face au VIH/SIDA. En effet, les femmes ont un rôle très important à jouer dans la société à travers les contributions qu‟elles apportent dans le fonctionnement des ménages : travaux ménagers, petit commerce, élevage etc.
– vulgariser la loi 2007-08 du 30 avril 2007 relative à la prévention, la prise en charge et le contrôle du VIH/SIDA, afin de permettre aux populations de connaitre le contenu de cette loi.

Conclusion générale

Cette étude a montré l‟importance de la lutte contre la stigmatisation des femmes vivant avec le virus du SIDA dans la communauté urbaine de Niamey. Les médias peuvent jouer un rôle essentiel dans la création d‟un environnement favorable à l‟émergence des PVAVS en général et celle des femmes vivant avec le virus en particulier. Un environnement dans lequel on peut aborder certaines questions taboues et les forces motrices à la base de l‟épidémie. En effet, les médias peuvent créer une plus grande conscience publique du VIH et du SIDA. La fiction renforce les renseignements que les gens reçoivent d‟autres sources sur la pandémie, telles que les amis, le personnel médical, les panneaux de publicités etc.

Néanmoins, pour mieux réaliser une fiction sur la stigmatisation des femmes vivant avec le virus du SIDA avec le maximum d‟efficacité, il faut bien comprendre les défis et les obstacles auxquels ces femmes font face dans leur vie de tous les jours. Les messages véhiculés dans les années antérieures sont pleins de mythes et d‟idées fausses et démontrent un manque de compréhension de la terminologie liée à l‟épidémie.

Dans la réalisation de ce travail, nous avons été confrontés à des difficultés de plusieurs ordres :

– La première difficulté est liée au caractère sensible de notre thème traitant des rapports entre individus dans leur vie quotidienne. Cette difficulté s‟est accentuée avec la considération du VIH comme une maladie mortelle, l’infection par le VIH est associée à des comportements (tels que l’homosexualité, la toxicomanie, la prostitution ou la promiscuité), qui sont déjà stigmatisés dans de nombreuses sociétés, la plupart des personnes infectées par le VIH par voie sexuelle sont toujours fortement stigmatisée, l’infection par le VIH est souvent considérée comme le résultat de l’irresponsabilité personnelle et les convictions religieuses ou morales qui conduisent certaines personnes à croire que le fait d’être infecté par le VIH est le résultat de la faute morale (tels que la promiscuité ou “déviants sexuels») qui mérite d’être puni etc. …

– La deuxième difficulté est liée, à l‟instar de beaucoup d‟autres étudiants, aux aspects financiers. En effet, nos limites financières ne nous ont pas permis d‟étendre nos entretiens vers plusieurs femmes vivant avec le virus du SIDA. Aussi, cette limite financière a handicapé la production du film « Balki »

– La dernière difficulté est celle liée à la recherche elle-même. En effet, l‟ensemble du processus (la recherche documentaire, les enquêtes de terrain, l‟analyse des données recueillies, etc.) nous a permis de comprendre combien un travail de recherche est difficile. Cela nous a aussi amené à mesurer tout l‟effort que fournissent nos enseignants pour mettre à notre disposition les connaissances nécessaires à notre formation.

En définitive, cette analyse de la stigmatisation des femmes vivant avec le virus du SIDA dans la communauté urbaine de Niamey à travers l‟exemple de la fiction TV « Balki » n‟est ni figée, ni complète, elle s‟inscrit dans la contribution à la prise de conscience de tous, sur l‟importance de la lutte contre la stigmatisation des femmes vivant avec le virus du SIDA.

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