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RECOMMANDATIONS

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La dépression est un problème majeur de santé publique. Le rapport de l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) dans le monde indique que la dépression devrait se classer en deuxième position dans la charge mondiale de morbidité d’ici 2020 si l’on mesure son impact en tant que cause de décès, de handicap, d’incapacité de travailler et partant de la perte de productivité pour les entreprises, de consommation des ressources médicales.

La dépression s’accompagne d’autres charges que celles qui pèsent sur les systèmes de santé, notamment elle peut entrainer ceux qui en souffrent à se retirer de toute vie sociale et beaucoup trop souvent, à se suicider. En plus nous sommes dans une société où les préjugés face à la maladie mentale sont encore très présents. D’où nous formulons quelques recommandations :

– Au personnel soignant :

– D’être attentif devant tout patient qui consulte même sans symptômes dépressifs, mais présentant des facteurs de risque identifiés dans notre étude, en vue d’un diagnostique précoce et un transfert le cas échéant vers une structure médicale spécialisée de neuropsychiatrie pour une meilleure prise en charge ;

– D’améliorer la prise en charge de la dépression (surtout par rapport à la durée du traitement) tel que recommandée.

– Aux patients et/ou à leur entourage :

– De respecter la prise des médicaments en dépit du bien être clinique, pour éviter la rechute ou le passage vers la chronicité ;

– De banaliser les maladies mentales notamment la dépression en sachant qu’elle n’est pas incurable ;

– Au ministère de la santé publique :

– De réaliser si possible, le dépistage de masse dans la population afin de mettre sur pieds des programmes de prévention de la dépression ;

– D’utiliser au mieux, des outils d’identification précoce de la dépression afin d’identifier les premiers symptômes dépressifs (à l’exemple de la Grille d’entrevue de Hamilton, l’inventaire de Beck,…)

– De répertorier les personnes à risque (les jeunes, surtout celles de sexe féminin etc.) pour les soumettre au programme de prévention.

– De continuer la lutte contre le VIH/SIDA qui est aussi un grand facteur de risque de dépression dans notre milieu.

– De former le personnel soignant spécialisé en neuropsychiatrie.

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Retour au menu : Les facteurs étiologiques de la dépression à Lubumbashi : Cas de l’hôpital Sendwe et du Centre Neuropsychiatrique Joseph-Guislain (du 1er avril 2009 au 31 mars 2012)