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Partie II : L’assurance Kidnapping & Rançon en pratique

ADIAL

Au-delà de la prise de conscience des risques criminels encourus par une entreprise et ses salariés expatriés, à laquelle s’ajoutent la gestion et la prévention de ces risques, le recours à l’assurance privée se révèle aujourd’hui être une solution réellement performante.

C’est en 1932 que se pose pour la première fois la question d’un recours à l’assurance privée dans le cadre d’une prise d’otage : l’aviateur américain Charles Lindbergh voit son fils de 20 mois enlevé au matin du 1er mars 1932. Une lettre de rançon est laissée par les ravisseurs. Malgré le paiement quasi immédiat de ladite rançon par l’aviateur, l’enfant est retrouvé enterré dans les bois du New-Jersey.

Cette affaire marquera pour longtemps les esprits, et plus particulièrement celui des assureurs. C’est dans ces circonstances que le Lloyds de Londres(40), véritable précurseur en matière d’assurance, décide peu à peu de couvrir le risque d’enlèvements. Ainsi nait la Police « Kidnapping et Rançon » (K&R) ou « Enlèvement et Extorsion ».

Aujourd’hui, une vingtaine d’assureurs se partagent le marché, pour un total avoisinant les 250 millions de dollars de primes. Pour autant, ce contrat innovant ne représente encore que 0,001% des primes d’assurance non-vie.

Ce contrat se distingue de tous les autres contrats d’assurance de par son originalité et sa richesse en termes de garanties et prestations: il est en effet le mélange complet de l’assurance et de l’assistance (Titre I) et propose une procédure de gestion de sinistre bien particulière grâce à l’action efficace de sociétés spécialisées (Titre II).

40 – Plus grand marché de l’assurance et de la réassurance au monde basé à Londres depuis 1688 : http://www.lloyds.com/

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