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PARTIE 1 : L’HOMME DU DESERT ET LA GRANDE RIVIERE ARTIFICIELLE : UNE VOLONTE OBSESSIONNELLE DE CONTRÔLE DE L’EAU

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Dans cette première partie, il sera question de la « relation homme-objet »(43) particulière qu’entretient Mouammar Kadhafi avec la Grande Rivière Artificielle. Ainsi, l’étude de la jeunesse de Kadhafi apparaît primordiale afin de comprendre comment un homme de famille modeste a pu grimper au sommet de l’Etat libyen et lancer l’un des plus gigantesques travaux du XXème siècle.

La GRA ne peut être séparée de Mouammar Kadhafi. Ce projet résulte entièrement de sa personne. Il s’agira donc d’analyser ce qui a pu le pousser à entreprendre un tel projet hydraulique. Son identité et sa culture de bédouin y sont certainement pour beaucoup.

Cependant son caractère, sa volonté de ne jamais rien lâcher et de ne pas s’arrêter au premier obstacle constituent là aussi un début d’explication.

Il sera donc souligné dans cette partie que la Grande Rivière Artificielle est, avant tout, le résultat sinon d’un caprice, d’une obsession : l’obsession d’une eau accessible à tous et partout, le rêve de verdir le désert.

Les apports et les critiques que l’on peut apporter à la GRA seront aussi développés afin d’appuyer l’argument d’une dimension capricieuse de sa construction. Le caractère éphémère du projet, son impact écologique ainsi que son rôle somme toute minime dans la progression vers l’autosuffisance alimentaire permettront de décrire ce projet comme une lubie de la part de l’ancien dirigeant libyen.

Une première partie permettra alors de comprendre comment le jeune Mouammar Kadhafi a pu se hisser au sommet de l’Etat tout en préservant et revendiquant sa culture bédouine. Le choix de construire la GRA sera donc étudié à travers son caractère et son histoire.

Dans une seconde partie, le bénéfice engendré par la GRA sera nuancé par les nombreuses réserves apportées par divers travaux scientifiques. Ainsi il apparaitra que ce projet résulte en vérité d’une lubie kadhafiste.

43 Martin R. SCHÄRER, « la relation homme-objet exposée », publics et musées, n°15, 1999, p. 31. Consulté le 11/04/2012 : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/pumus_1164-5385_1999_num_15_1_1132

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