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PARAGRAPHE II : LA CHINE, DANS LE VISEUR DE L’OCCIDENT

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Depuis le début des années 2000, on assiste à une croissance fulgurante des relations sinoafricaines(270) qui interagissent avec les calculs stratégiques aussi bien des partenaires dits traditionnels que des nouveaux venus. Si les motivations de la Chine pour l’Afrique s’expliquent à travers plusieurs raisons (B), l’occident reste très inquiet face à cette pénétration du géant asiatique vers le continent africain (A).

A- L’inquiétude de l’occident face au safari de la chine en Afrique

L’Afrique n’est plus la chasse gardée de l’occident, mais désormais une chasse croisée, entre des puissances extrarégionales. Les nouveaux arrivants que sont les chinois entretiennent des intérêts stratégiques divergents avec des puissances dont la présence résulte d’une longue tradition. C’est ainsi que derrière la lutte contre le terrorisme au sahel, des rivalités existent entre la Chine et les Etats-Unis (1) et entre la Chine et l’Union-Européenne (2).

1- La rivalité sino-américaine

Il y a un grand jeu en train de se préparer au sahel et les pions sont mis en place progressivement entre les Etats-Unis et la Chine. Cette hypothèse est fondée avant tout par le regard, de plus en plus critique, jeté par Washington sur l’expansion de la diplomatie chinoise à travers le monde, en Afrique singulièrement. Dans ce cas de figure, les Etats-Unis et la Chine s’implique particulièrement dans cette entreprise au risque de mener des actions concurrentes exacerbant leur relation. Outre la compétition entre les deux grands qui s’observe en Guinée Equatoriale et en Angola, le Sahel est devenu le nouveau gâteau que se querelle ces deux puissances. Pour comprendre la stratégie de Pékin, il est indispensable de saisir l’ampleur des enjeux du continent africain(271). La chine est positionnée de manière extrêmement forte au Soudan, où elle est majoritaire dans les principaux champs pétrolifères du pays (Muglad et Melut). Elle désenclave le pétrole Sud-Soudanais vers Port-Soudan et l’exporte à travers la Mer rouge. L’idéal pour la Chine serait d’arriver à relier les champs pétrolifères se trouvant au Tchad via ces oléoducs et donc de se constituer un réseau de désenclavement de ces richesses.

La China National Petroleum Corporation (CNPC), la Chinese National Offshore Oil Compagny et China Petroleum Corporation (SINOPEC) sont déjà présents dans les pays sahéliens, notamment au Niger, en Mauritanie et au Tchad, et mènent également des prospections au Mali(272).

Mais parallèlement, les Etats-Unis ont un autre projet politique qui lui est déjà mis en place à travers un oléoduc qui désenclave le pétrole Tchadien par le golf de Guinée. Les compagnies pétrolières américaines concentrent leur effort dans le golf de guinée. Le pétrole étant l’enjeu majeur, il n’est pas étonnant de voir le Nigéria, l’Angola et la Guinée Equatoriale en tête des partenaires africains des Etats-Unis. La Guinée Equatoriale constitue la 1ere zone dans la stratégie pétrolière de Washington. Troisième producteur de pétrole d’Afrique Subsaharien après le Nigéria et l’Angola, ce pays bénéficie d’importants investissements américains. Il y a ensuite des pays dont le principal produit d’exportation est le pétrole brut, à savoir le Congo Brazzaville, le Tchad et le Gabon. Depuis le début des années 2000, Washington cherche à renforcer la présence de ses majors en Afriques. Walter KANSTEINER, le vice-secrétaire d’Etat américain aux affaires africaines, ne déclarait-il pas en 2002 que le pétrole africain « est devenu un intérêt national stratégique ? », et le sénateur républicain Ed Royce de renchérir que « le pétrole africain devrait être traité comme une priorité pour la sécurité nationale des Etats-Unis de l’après 11 septembre »(273). Aujourd’hui, Pékin craint sérieusement les risques d’une politique d’ « energy containment » menée par Washington. La vive rivalité américanochinoise à l’égard du sahel et du continent africain est un test dans les rapports qu’entretiennent ces deux puissances. Il convient de noter que l’Europe tout comme les Etats-Unis, n’y voit pas d’un très bon œil l’avancée de la Chine en Afrique.

2- La rivalité Sino-européenne

La ruée vers l’Afrique ne s’arrête cependant pas aux rivalités sino-américaines. Sans faire autant de vague que la Chine, l’Europe avance aussi ses pions dans ce champ sahélien qui ne laisse personne insensible. Pour des raisons à la fois historiques et géographiques, des liens forts unissent les Etats de la rive nord de la Méditerranée (France, Royaume-Uni, Espagne, Italie etc.) à ceux de la rive Sud et de la zone Sahélo-saharienne (Mauritanie, Mali, Tchad…).

Des coopérations bilatérales et communautaires ont été développées avec ces pays ainsi que des relations commerciales, économiques, politiques, culturelles et migratoires. Ces relations ont été sanctionnées d’ailleurs par des politiques cibles de la part de l’Union Européenne dans l’ensemble de ces domaines. Le récent retour de la Chine en Afrique, après un retrait relatif suscite beaucoup d’inquiétudes en Europe face à une attitude jugée « prédatrice ». Eric IZARAELEWICZ dresse le constat suivant : « les conditions actuelles de l’OPA chinoise sur l’Afrique ont quelque chose de révoltant. Deux raisons. D’abord, pour aider les pays africains, les grandes puissances industrielles et les organisations internationales ont accepté, ces dernières années, d’effacer leur dette. Aujourd’hui la Chine ramasse la mise. Elle accorde à ces pays, désendettés donc, des prêts. Sans conditions publiques d’abord – c’est le principe de non-ingérence cher à Pékin. Ce qui conforte les régimes les plus corrompus ou les plus durs de la région. Des prêts surtout destinés à acheter chinois bien sûr. Tout cela n’est pas très fair play »(274).

L’Union Européenne dont 20% des importations pétrolières proviennent de l’Afrique n’apprécie guère la stratégie chinoise en Afrique. En effet, même si le pétrole africain ne constitue pas un enjeu stratégique pour la majorité de ses membres, il reste que la guerre du gaz de décembre 2005 livrée par la Russie (qui fournit 25% du gaz et 42% du pétrole de l’UE) incite à s’intéresser à d’autres sources d’approvisionnement, dont l’Afrique. Elle porte un grand intérêt au projet du « Trans saharan gaz pipeline » (TSGP), un gazoduc devant relier le Nigéria à l’Algérie via la méditerranée pour alimenter l’Europe. Cet ouvrage devrait permettre l’acheminement de 20 à 30 Gm3 par an, principalement vers l’Europe. Son coût est estimé aujourd’hui à plus de 10 milliards de dollars supplémentaires pour la construction d’infrastructures destinées à permettre la collecte du gaz au Nigeria. En juin 2009, un accord a été signé entre les gouvernements d’Algérie, du Nigéria et du Niger visant la construction de ce gazoduc à l’horizon 2015. Il existe aussi un projet Libyen de prolongement du Greenstream vers les champs pétrolifères tchadiens et du Darfour. L’énergie solaire est également au menu du livre vert de la Commission Européenne sur la sécurité de l’approvisionnement énergétique : l’Algérie, la Tunisie et le Maroc(275) peuvent offrir des solutions économiquement et techniquement viables pour l’UE qui devra importer « 15% de son électricité à partir du solaire en 2029 »(276). Le méga projet Désertec fait parti de cette stratégie européenne visant à se positionner au sahel. Au moment où l’UE entend insuffler un nouveau dynamisme à sa coopération avec l’Afrique par la promotion d’une démarche multilatérale(277), la Chine acceptera telle de la rejoindre autour du « partenariat de valeurs » dont parle Louis Michel Commissaire européen au développement et à l’aide humanitaire ?(278)

B- Les motivations de l’implication de la chine en Afrique

Au commencement était l’histoire ! Tel semble être le credo de la Chine pour célébrer son retour sur le continent africain(279). Pour une puissance émergente sans passé coloniale en Afrique(280), il s’agit de sceller les retrouvailles autour des principes fondateurs qui tirent leur légitimité de l’histoire commune partagée. Comme le rappelle volontiers le Président chinois Hu JINTAO, « L’amitié Sino-africain plonge ses racines dans la profondeur des âges et ne cesse de s’approprier au fil des ans »(281). Ainsi, le comeback de la Chine vers l’Afrique s’explique à travers des raisons politico diplomatiques (1) et économiques (2).

1- Des raisons politiques et diplomatiques

Après une période d’absence entre le début des années 1980 et le milieu des années 1990, Pékin semble faire son grand retour. Les enjeux de la politique africaine de Pékin dépassent désormais le continent africain. Loin d’abandonner les thématiques anciennes, la Chine s’appuie sur un discours tiers-mondiste Sud-sud fondé sur un passé, constamment rappelé, de lutte commune contre « tous les impérialismes ». Pékin a désormais les moyens de mener une diplomatie active tous azimuts et d’être de plus en plus influente politiquement dans le monde(282).

Premièrement, la Chine veut s’assurer le soutien des pays africains à l’ONU face à Taiwan avec qui elle est en conflit depuis 1949 avec pour enjeu, la non reconnaissance de l’île de Formose. En maintenant des relations avec un nombre substantiel de pays amis, les dirigeants chinois s’efforcent de développer un réseau d’alliés et des majorités capable de soutenir et de lui apporter un soutien au sein des Organisations Internationales. Les pays africains représentent plus d’un tiers de l’ONU(283) ; ce qui est un grand intérêt pour la Chine. La stratégie de marginalisation diplomatique de Taïwan sur le continent africain rencontre donc comme partout ailleurs, le succès, d’autant que la République Populaire de Chine en raison de son potentiel économique fait jouer la carte du chéquier. De même, la République Populaire de Chine tente d’obtenir le soutien à l’ONU des pays africains sur la question de la définition des zones économiques exclusives qui l’oppose à Tokyo en mer de Chine(284). Cette tendance est rendue explicite par une expression imaginée : « Le vaste nombre des pays du tiers-monde s’unira certainement et soutiendra la Chine comme de nombreuses fourmis protégeant l’éléphant du danger »(285). Et selon le Ministre chinois des Affaires Etrangères, pour réussir à contrecarrer les manœuvres occidentales, la Chine et l’Afrique devraient travaillés main dans la main, ceci, dans l’intention de contenir ou d’affaiblir les puissances occidentales pas toujours favorable aux intérêts chinois(286).

Deuxièmement, elle a entrepris d’asseoir une influence culturelle en Afrique, domaine dans lequel l’avancée des puissances occidentales traditionnelles comme la France et les Etats-Unis est inégalée pour l’instant. Celle-ci passe par des stratégies de « low ou ligh soft power » selon qu’elles visent les citoyens en général ou l’élite politique, militaire et diplomatique(287). Elle a multiplié l’octroi des bourses aux étudiants(288) et accorde des visas aux africains. Par ailleurs, elle s’est engagée en 2006 lors du 3e forum de Coopération Chine-Afrique, à former 15000 africains dans ses écoles et universités. Elle a mise sur pied plusieurs Centres Culturels ayant pour objectif de répandre l’usage de la langue chinoise en Afrique. La promotion des Instituts Confucius, équivalents des Centres Culturels Français ou Américains, participe du « Low Soft Power » et constitue un des instruments à travers lesquels les autorités chinoises entendent créer un cadre d’interaction entre chinois et africains(289). Dans le domaine des médias, la China Central Télévision (CCTV) a inauguré, en septembre 2007, une chaîne en langue française destinée prioritairement aux auditeurs francophones. En février 2006, Radio Chine Internationale (CRI) a ouvert une station en modulation de fréquence à Nairobi, au Kenya qui diffuse en anglais, chinois et swahili. D’autres stations ont aussi vu le jour sur le reste du continent. Cependant, ces initiatives démontrent une vision d’ensemble, la Chine étant consciente que son éventuel statut de grande puissance tiendra pour une bonne part à son rayonnement culturel(290).

En troisième lieu, la Chine utilise l’Afrique pour s’ériger en grande puissance afin de jouer un rôle majeur sur la scène internationale. Pékin milite désormais pour le maintien de la paix dans le monde en général et en Afrique en particulier. Plus que par le passé, elle participe dans le cadre de l’ONU aux missions de maintient de la paix dans le monde pour se faire une image d’acteur responsable, facteur de stabilité dans le monde. En se comportant de la sorte, le géant de l’Asie vise un double objectif. D’un côté, elle veut montrer à ses partenaires africains qu’elle est prête à l’assister dans la résolution de leurs conflits intérieurs. De l’autre, la Chine lance un signal fort à la Communauté Internationale en se posant en grande puissance, garante de la paix dans le monde. Dans la pratique, on a enregistré un réel accroissement des contributions matérielles, de même qu’un renforcement du personnel chinois mis à la disposition de l’ONU en Afrique, mais aussi au Liban, en Haïti et au Timor Oriental. Au 30 juin 2010, la Chine participait à 10 des 16 opérations onusiennes en cours, déployant un total d’environ 2012 casques bleus.

L’Afrique est d’emblée un bénéficiaire privilégié de cet engagement chinois sous l’égide de l’ONU, puisque plus de 1600 casques bleus chinois, c’est-à-dire près de trois quart, sont présents dans six des sept missions en cours sur le continent. En juin 2006, la Chine a pris, pour la première fois au sein du Conseil de Sécurité, l’initiative de soutenir le plaidoyer africain pour le déploiement d’une mission de paix en Somalie. De plus, deux flottes chinoises qui révèlent aussi les ambitions de projection militaire de Pékin ont été affectées à la mission anti-piraterie dans le golfe d’Aden au large des côtes somaliennes, la première à la fin 2008 et la seconde au mois d’avril 2009. Enfin, ces dernières années on note une réelle adaptation dans l’approche chinoise dans le sens du pragmatisme qui se manifeste par un engagement croissant sur le plan économique.

2- Des raisons économiques

Trente ans après le début des réformes, la présence de la Chine en Afrique est devenue dynamique, sophistiquée et multidimensionnelle. Elle soulève par la même occasion des défis et enjeux complexes car, la dimension économique de la pénétration chinoise quant à elle, est révélatrice des ambitions de Pékin.

Ainsi, en misant sur la diplomatie pour réussir l’ouverture de la Chine au monde et conforter ses chances de développement, Den XIAOPING, l’artisan de la Chine moderne posait en filigrane les exigences de la politique extérieure chinoise en Afrique. Ses successeurs Jiang ZEMING et Hu JINTAO ont compris que la coopération militante teintée d’idéologie tiers-mondiste devait céder le pas à une approche pragmatique centrée avant tout sur les intérêts de la Chine. Réalisme et pragmatisme semblent être les leviers sur lesquels s’appuie Pékin pour mettre en œuvre sa diplomatie économique et commerciale en Afrique, nouveau poumon stratégique de puissance.

Sécuriser ses voies d’approvisionnements énergétiques et pénétrer les marchés africains sont les deux axes, respectivement défensif et offensif, de sa politique. La présence chinoise à travers une percée par le Soudan du Sud obéit à cette logique. En effet, Pékin ne dispose pas de savoir-faire technologique pour exploiter ses réserves naturelles à cause des contraintes géologiques et surtout en raison de ses raffineries inadaptées pour traiter la haute teneur en sulfure de son pétrole. A ces contraintes d’ordre technique, s’ajoute une raison géopolitique majeure : la Chine, depuis les conséquences énergétiques de la rupture avec l’URSS dans les années 60, a toujours redouté une « energy containement ». Pierre Antoine BRAUD en conclut que : « la croissance économique chinoise pouvant être remise en cause, il s’agit pour Pékin de diversifier ses sources d’approvisionnements, sans recourir au marché international, mais en obtenant un contrôle durable de l’exploitation et de la production »(291).

La politique africaine de la Chine s’inscrit également dans le cadre plus large d’une stratégie de contournement ou d’affaiblissement des puissances occidentales ou assimilées (…), dans une situation internationale décrite à Pékin comme « complexe », c’est-à-dire, pour décoder la terminologie officielle, peu favorable aux intérêts chinois(292). Dans ce contexte, la politique africaine de la Chine se distingue par l’accent officiellement mis sur « le respect des intérêts des pays africains », en opposition au modèle néocolonialiste traditionnel(293). Le livre blanc sur la politique africaine de la Chine publié pour la première fois à Pékin au mois de janvier 2006 précise que : « La Chine œuvre à établir et développer un nouveau type de partenariat stratégique marqué par l’égalité et la confiance mutuelle sur le plan politique, la coopération dans un esprit gagnant-gagnant sur le plan économique »(294). Cette position reprend les principes généraux de la cœxistence pacifique qui demeure pour Pékin d’actualité et s’exprime quasiment dans les mêmes termes depuis la déclaration publiée lors de la visite de Jiang ZEMING en 1996, jusqu’aux cadres fondateurs du Forum de Coopération Chine-Afrique en 2000.

Il s’agit pour Pékin de développer les échanges, en multipliant les visites de haut niveau qui soulignent l’importance de l’Afrique, d’accroître l’aide « sans condition politique », de pousser la Communauté Internationale à augmenter son soutien, et de défendre le rôle de l’Afrique sur la scène internationale. Il en résulte que dans le discours chinois, cette stratégie s’exprime par la défense d’un ordre économique plus juste fondé sur le respect sourcilleux de la non ingérence qui rencontre un écho incontestable sur le continent noir. Robert Mugabe n’exprimait-il pas en mai 2005 à l’occasion du 25e anniversaire de l’indépendance du Zimbabwe qu’ « il nous faut nous tourner vers l’Est, là où se lève le soleil »(295) ? Véritable champ de bataille de la guerre contre le terrorisme avec en ligne de mire des visées géostratégiques, l’espace sahélien est de plus en plus vulnérable face à l’extrémisme islamique, qui essaie d’étendre son influence à travers le sahel et le reste de l’Afrique.

270 Chris ALDEN, Daniel LARGE, et Ricardo DE OLIVEIRA (dir), China Return to Africa. Arising Power and a Continent Embrace, Columbia University Press, New-York, E-U, 2008, 400 p.
271 Alain CAUSSIEU, Sébastien DEMAILLY, Guillaume DETILLEUX, Mathieu DEPOIRE, Christophe PEIGNE, « Crise au Darfour : Indice révélateur de la politique d’accroissement de puissance de la chine en Afrique », Dossier Chine-Afrique, Info-guerre, décembre 2007, p. 11.
272 Bérangère ROUPPERT, « Les Etats sahéliens et leurs partenaires extrarégionaux : Le cas de l’Union Européenne en particulier », Note d’analyse du GRIP, 6 décembre 2012, p. 4.
273 Jean Christophe SERVANT, “The New Gulf oïl States”, Le Monde Diplomatique, Janvier 2003.
274 Analyse d’Erik IZARAELEWICZ, intitulée Chine-Afrique, blog des Echos du 03 novembre 2006.
275 Bérangère Rouppert, « Les Etats sahéliens et leurs partenaires extrarégionaux : Le cas de l’Union Européenne en particulier », Note d’analyse du GRIP, 6 décembre 2012, p. 6.
276 Abderrahmane MEBTOUL, « La coopération Europe-Maghreb face aux mutations géostratégiques mondiales », Note de l’IFRI, avril 2011. P. 36.
277 Louis MICHEL, Commissaire Européen au Développement et à l’Aide Humanitaire, « Il est temps de remettre l’Afrique au centre de la politique extérieure européenne », Conférence Publique sur la stratégie Européenne en Afrique, Berlin, le 28 novembre 2006.
278 Commandant Mbaye CISSE, Sénégal CID, 14e promotion, « L’affirmation de stratégie de puissance : la politique africaine de la chine », www.diploweb.com, Géopolitique de l’Afrique et de la Chine, date de mise en ligne, octobre 2007.
279 Jean Mari DODO BOHOU ZOUZOUGHBO, « La Chine en Afrique pourquoi faire ? », Texte de la conférence publique Les vendredi du CERAP, CERAP, Abidjan, 06 février 2009, p. 1.
280 La Chine se plait à rappeler les expéditions sur la côte Orientale africaine de la Dynastie des Ming qui se sont limitées à des échanges avec l’Afrique, sans aucune volonté de domination. Voir à ce propos, Paul Kennedy, Naissance et Déclin des grandes puissances, Editions Payot et Rivages, 2004, pp 39-44.
281 Discours du Président Hu JINTAO à la cérémonie d’ouverture du Forum de Coopération Sino-africain, 4 novembre 2006.
282 Robert MAGALI, « Puissance Chine : La stratégie d’affirmation internationale chinoise », Fiche de L’IRSEM, mars 2010, p. 4.
283 Gang XIONG, “China’s Defense Policy and Sino-African Relations”, International Strategic Studies, n° 3, 1997.
284 François LAFARGE, « La Chine et l’Afrique », Perspectives Chinoises, n° 90, juillet-août 2005.
285 Ian TAYLOR, China and Africa. Engagement and compromise, Londres, Routledge, 2006.
286 Valérie NIQUET, « La stratégie africaine de la Chine », Politique Etrangère, 2e Trimestre 2006.
287 Joshua KURLANT ZICK, Charm Offensive. How China’s Soft Power is Transforming the World, New Heaven, Yale University Press.
288 Eric NGUYEN, Les Relations Chine-Afrique, Editions Studyrama Perspectives.
289 Mamoudou GAZIKO et Olivier MBABIA, « La politique africaine de la chine montante à l’ère de la nouvelle ruée vers l’Afrique », Etudes Internationales, Vol. 41, n° 4, 2010, p. 536.
290 Benoît VERMANDER, Chine brune ou Chine verte ?, Paris, Presses de Science Po, 2007, p. 33.
291 Pierre Antoine BRAUD, « La Chine en Afrique, anatomie d’une nouvelle stratégie chinoise », Analysis, http://www.iss-eu.org, octobre 2005, p. 2.
292 Valérie NIQUET, « Profit and prejudice: China in Africa », China News Analysis, n° 1574, 15 décembre 1996.
293 Valérie NIQUET, « La stratégie africaine de la Chine », Politique Etrangère, 2e Trimestre 2006, p. 2.
294 « La politique de la Chine à l’égard de l’Afrique », http://www.chineafrique.com.
295 Lindsey HILSUM, « We love China », Granta, The View of Africa, n° 92, Extrait disponible sur http://www.granta.com.

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