Le sahel fait face au spectre de la menace terroriste et de la criminalité internationale (A). Pour les pays de la région confrontés à ce phénomène nouveau, cela représente un fardeau (B), auquel ils doivent faire face.
A- Le sahel face au syndrome de la menace terroriste et de la criminalité internationale
Le théâtre sahélien est aujourd’hui sous la coupe des organisations terroristes (1) et au cœur des grands trafics (2) les plus dignes d’un conte de fée.
1) le sahel sous la coupe des organisations terroristes
A la faveur de l’insurrection libyenne et du « printemps arabe », on assiste à une confiscation du sahel par de nombreux mouvements terroristes qui ont fait de ce lieu un bastion du terrorisme international. L’effet de la guerre occidentale en Lybie a accentué cette réémergence des groupes terroristes et l’Afrique de l’Ouest constitue actuellement son épicentre. C’est le cas d’AQMI auquel s’est ajouté le Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest (MUJAO), la secte nigériane BOKO HARAM, ANCAR DINE et dans une certaine mesure le Mouvement National pour la Libération de l’AZAWAD (MNLA). Chacun de ces groupes et tous ensemble, compte tenu des liens et dynamiques de collaboration qui se mettent en place et se renforcent, représentent le visage de l’islamisme radical et du terrorisme en Afrique de l’Ouest. Les liaisons qui s’établissent et se renforcent progressivement entre ces différents groupes portent les germes d’une menace particulièrement dangereuse et difficile à combattre. La crise au Nord du Mali et le vide institutionnelle et sécuritaire qui la caractérise depuis le coup d’état du 22 mars 2012 représente un facteur aggravant.
Délaissé par l’Etat, livrée à elle-même, et souffrant d’un investissement minime dans les infrastructures et les services de base, la région du Nord Mali concentre tout les atouts pour devenir un « hub » Ouest-Africain pour tout projet de déstabilisation et de tout trafic(176). Le Président malien Amadou TOUMANI TOURE, destitué par le coup d’état du 22 mars 2012, décrivait lui-même la région du Nord-Mali en 2009 en ces termes : « il n’y a pas de routes, de centres de santé, d’écoles, de puits, de structures de base pour la vie quotidienne. En fait, il n’y a rien »(177). Dans cette partie du continent, force est de constater qu’on semble loin de l’une des conclusions qui était tirée il y a seulement sept ans sur le fait que « le sahel n’est pas un foyer
d’activité terroriste ». La réalité de la menace terroriste au sahel est un fait et elle est bien présente. Cette main mise des terroristes sur le sahel renforce leur expansion et leur conforte dans le recrutement de nouveaux adeptes. L’Algérie elle-même n’est pas épargnée des effets de contagion du Nord-Mali. Les événements récents concernant la prise de la centrale à gaz d’IN AMENAZ le 16 janvier 2013 par les hommes de MOKHTAR BEL MOKHTAR, montre que les djihadistes ont fait du sahel, un véritable sanctuaire. Le caractère de l’attaque terroriste est particulièrement dynamique et évolutif. Ces évolutions ont pour conséquences d’aggraver la nature de la menace, de la complexifier et de rendre encore plus urgentes mais en même temps incertaines, les réponses qui pourraient et devraient être apportées(178). A l’instar des grands organisations criminelles, ces groupes terroristes avec à sa tête AQMI auraient choisi à côté du terrorisme de criminaliser le sahel à travers l’entretien de divers trafics.
2) Le sahel au cœur des grands trafics
Depuis le début du nouveau siècle, le continent africain est devenu progressivement un nouveau lieu de passage et de déroulement des trafics. Les routes caravanières transsaharariennes séculaires sont devenues un lieu de transit privilégié pour les nombreuses filières criminelles qui font désormais du sahel une plaque tournante de plusieurs trafics. Les trafiquants semblent y trouver leur compte, même si les distances à parcourir pour leurs produits sont plus longues(179). Leur intérêt réside dans le fait que cette route offre des opportunités et un accès facile pour rejoindre le continent européen étant donné que les côtes Atlantiques connaissent depuis peu un contrôle strict y compris la route des caraïbes qui est devenue obsolète. L’Afrique est ainsi devenue l’espace stratégique de négoces des drogues en provenance d’Amérique Latine(180). « Même les trafiquants d’héroïne Iraniens et Afghans veulent faire de l’Afrique la plaque tournante de leur commerce » dit Roberto SAVIANO(181) pour qui, « l’Afrique est blanche. Blanche de la cocaïne »(182). 40%(183) de la cocaïne Sudaméricaine rejoindrait l’Europe de l’Ouest(184) par cette route tous les ans(185). Les portes d’entrée africaines de drogues en provenance de Colombie, du Venezuela et du Brésil sont les ports de Guinée-Bissau et du Cap Vert au Nord, et ceux du Ghana au Sud(186). De là, les cargaisons de drogues sont reparties entre le Nigéria (avec un réseau de passeurs vers l’Europe), la Guinée-Bissau, le Sénégal, la Mauritanie, et remontent vers le Maroc et l’Algérie(187). On parle désormais de narco Etats(188).
Selon le chef de l’Office Central de Répression du Trafic Illicite de Stupéfiants (OCRTIS), « l’Afrique joue principalement le rôle de hub (…). Les routes du cannabis traversent le Mali ou la Mauritanie jusqu’au Maghreb. De nouvelles pistes se dessinent vers la Libye et l’Egypte »(189). A cet égard, la fameuse affaire du Bœing « Air Cocaïne » a été très révélatrice de l’incurie des gouvernements locaux. Fin novembre 2009, les autorités maliennes annonçaient avoir retrouvé les restes d’un Bœing 727 démembré et calciné sur la piste de fortune de SINKREBAKA, un lieu désertique situé à 200 kilomètre au Nord de Gao après avoir été déchargé de la cocaïne qu’il transportait. Un tel cas n’est pas isolé ni nouveau. Cette région désertique et incontrôlée où transiterait la moitié de la cocaïne en provenance d’Amérique Latine destinée à approvisionner l’Europe bénéficie de l’appui des tribus touarègues et des mouvements islamistes afin d’assurer le transfert en sécurité de leur précieux marchandise.
Les trafiquants bénéficient aussi de l’appui d’un certain nombre de fonctionnaires corrompus. A titre d’exemple, au début de mars 2010, onze responsables de haut niveau de la police, de l’armée et de l’agence de lutte contre la drogue gambiens ont été arrêtés pour leur participation à ce trafic. L’ancien ministre de la pêche, le chef de la marine, le chef d’état major adjoint, le chef de la police et son adjoint et le responsable de la lutte contre la drogue ont été
appréhendés et l’arrestation extraordinaire en Guinée Bissau le 03 avril 2013 du contre-amiral BUBO NA TCHUTO illustre une fois de plus l’urgence d’une guerre contre le narco-terrorisme qui a pris les allures d’une guerre contre le jihad au Nord Mali. Outre la drogue, le sahel connait d’autres trafics eu égards à leur importance, aux enjeux qu’ils revêtent et à leur implication dans la situation sécuritaire générale dans la région. La contrebande de cigarettes constitue un de ces trafics illicites. Les cigarettes de contrebande arrivent de Nouakchott, passent clandestinement au Maroc via Nouadhibou, et sont revendues sur le marché Ouest-Saharien à DAKHLA, LAAYONNE et TAN-TAN, au Sénégal et en Algérie(190). Le Sahara occidental joue le rôle de centre de distribution régional pour toute l’Afrique du Nord. Le transport est assuré par des chauffeurs locaux, fins connaisseurs du désert, payés entre 450 et 680 dollars par voyages(191).
L’océan sahélien est aussi un lieu idéal pour le trafic d’armes. Selon les Nations Unies, « les armes illicites arrivent en Afrique de l’Ouest (…) en provenance d’Europe centrale et orientale, de la Fédération de Russie, de la Chine ainsi que d’autres pays d’Afrique »(192). L’approvisionnement est rendu facile par les conflits régionaux et des rebellions internes qui jouent un rôle déterminant dans le transfert de ces armes : elles ont alimenté la Côte-D’ivoire, les groupes touaregs au Mali et au Niger, le conflit de la Casamance etc. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) parle de 100 millions d’armes légères en circulation dans toute l’Afrique(193). Pour l’Afrique de l’Ouest, le chiffre serait de 8 millions(194). Il s’agit le plus souvent de vieux stocks militaires (pistolets automatiques italiens, kalachnikovs russes ou chinoises, pistolets mitrailleuses etc.) dont les cargaisons sont gérées par des fonctionnaires corrompus qui les vendent à des intermédiaires, lesquels les acheminent par voie aérienne en plusieurs étapes pour brouiller les pistes. Le trafic illicite de migrants et le trafic d’être humain enrichies aussi la criminalité organisée transnationale au sahel. Les migrations représentent ainsi une opportunité économique pour les criminels organisés, en réseau de l’Afrique vers l’Europe.
La prise de contrôle du pouvoir dans cet espace par des acteurs criminels vivant de rentes criminels est un danger susceptible d’avoir des effets durables sur les équilibres des sociétés sahéliennes. Et le « risque que des réseaux criminels internationaux influent sur l’avenir politique de certains Etats sahéliens est réel »(195), car comme le montre le rapport de l’ONUDC, les recettes tirées des trafics dépassent les PIB de certains Etats(196)d’autant plus que la situation actuelle dans cette région est déjà un fardeau que n’arrive pas à maîtriser les Etats sahéliens.
B– AQMI, un fardeau pour les Etats Sahéliens
Au-delà des violences directes et physiques contre ses cibles favorites que sont les autorités sahéliennes, leur population et les occidentaux, AQMI constitue également une menace sérieuse pour l’avenir de la zone sahélienne et les régions périphériques. Cette organisation exerce en effet une influence néfaste sur le développement économique de toute la zone (1) plaçant les Etats de la région dans un bourbier auquel trouver une solution devient un casse-tête chinois (2).
1) Un fardeau économique pour les pays du sahel
Les attentats et les prises d’otages commis par AQMI, associés à l’incapacité des gouvernements à mettre un terme, ont en quelques années, anéanti le climat sécuritaire de la région du sahel. La violence et l’insécurité ont fait reculer beaucoup d’investisseurs et autres acteurs économiques dans un espace qui, confrontée à un sous-développement chronique et à une extrême pauvreté, n’avait certainement pas besoin d’endurer une telle épreuve.
La première conséquence de la dégradation sécuritaire au sahel a été de faire de cette zone, un repère à éviter. Si dans un premier temps, la présence des islamistes d’AQMI était perçue par certaines populations locales comme bénéfique car ils stimulaient l’économie en achetant les produits locaux au prix fort et en distribuant des médicaments(197), la détérioration de la situation sécuritaire va provoquer des conséquences désastreuses dans la vie quotidienne de ces mêmes populations. Un premier impact se situe sur les prix des denrées alimentaires.
L’intensification des accrochages entre les terroristes d’AQMI et les forces de sécurité vont fortement ralentir les échanges commerciaux, créant dès lors une diminution de l’offre et une augmentation soudaine des prix. Dès lors, les produits vendus sur les marchés sont moins nombreux et les populations se voient obligés de consacrer une plus grande part de leurs ressources financières à l’achat de nourriture(198).
Une autre réalité concerne le secteur du tourisme. Depuis 2007, la situation des professionnels de ce secteur est extrêmement difficile à cause du kidnapping. L’annulation du rallye Paris-Dakar, en janvier 2008 se situe dans cette logique. La confirmation par les services de renseignements de l’éventualité de la menace d’AQMI sur l’épreuve sportive incita les organisateurs de la course à l’annuler et à la transférer sur le continent Sud-américain. Depuis 2009, le Mali a perdu plus de 76 millions de recettes et 8000 emplois dans le secteur du tourisme(199). Le Niger n’est pas en reste. La présence touristique du Niger a diminué de 7% entre 2008 et 2009 et la tendance devrait s’accentuer dans les années à venir si la situation sécuritaire demeure aussi préoccupante(200) y compris le Sud algérien qui également est doublement victime de la présence d’AQMI dans le sahel.
De même, les conséquences des attaques d’AQMI ont un impact sur le renchérissement de la présence étrangère (plus précisément les travailleurs occidentaux) dans la région, qui s’avère pourtant indispensable. Les Etats occidentaux déconseillent vivement à leurs ressortissants de s’aventurer dans le sahel et des pays qui le bordent. Certaines activités ne pouvant être délocalisées, le maintien du personnel étranger a pour contrepartie l’adoption de mesures de sécurité particulièrement lourdes. Tel est le cas par exemple de la production de l’Uranium au Niger dont le secteur est vital pour ce pays qui tire pratiquement 90% de ses ressources et revêt aussi une importance stratégique pour la France. AREVA y a opéré d’importants investissements en particulier sur le site d’IMOURAREN, dont les ressources en Uranium sont estimées à 180000 tonnes et pour lequel la société a dépensé plus de 1,2 milliards d’euros. Et des mesures ont été prises entre AREVA et l’Etat Nigérien sur la nécessité de sécuriser les activités minières dans la région et les travailleurs étrangers qui opèrent sur le site. Mais, cela n’a pas empêché la prise d’otages d’ARLIT dans la nuit du 15 au 16 septembre 2010. Les évènements du 16 janvier 2012 contre la base vie du site gazier SONATRACH BRITISH PETROLEUM STATOIL de TIGUENTOURINE (IN AMENAS) par la « KATIBA AL MOUAKAOUM BE DAM » (« les signataires par le sang ») créée en décembre 2012 par BEL MOKHTAR(201) après sa rupture d’avec AQMI et qui s’est emparée de plusieurs centaines d’employés sont venus remettre en question le système de sécurité des entreprises occidentales installées au sahel plongeant les pays de la région dans une cacophonie totale.
2) Sahel, un bourbier politique pour les Etats de la région
Depuis plusieurs années, la montée du terrorisme au sahel est une source croissante de préoccupation(202). La dégradation de la situation au Mali en 2012 a en effet confirmé que les pires scénarios étaient possibles. Espace tampon mais aussi espace d’échanges, l’arc sahélien a en effet vu au cours de la dernière décennie se développer une instabilité endémique qui menace les fragiles équilibres sociaux, économiques, politiques et géopolitiques qui s’y sont progressivement construits. C’est donc toute une région déjà vulnérable dont la sécurité et la stabilité sont mises en danger, mais c’est une menace et cette menace pèse sur l’ensemble de la région et sur le reste des pays africains. Aux yeux des stratèges, la situation au sahel et le cas du Nord-Mali paraît d’autant plus inquiétant du fait qu’aucun Etat de cette partie de l’Afrique n’est pas à l’abri des tentatives de déstabilisation. L’éclipse de BEL MOKHTAR en Algérie qui a suivi avec la prise d’otage du complexe gazier d’IN AMENAZ le 18 janvier 2013 au Sud-est algérien et à 100 km des frontières libyennes a démontré la capacité des terroristes à frapper partout. Les facteurs déstabilisateurs sont nombreux et l’effondrement du Mali, pays modèle de la zone risque d’en entrainer d’autres(203).
Il s’avère difficile pour les cinq Etats Sud-sahéliens d’assurer l’exercice effectif de leur souveraineté sur l’ensemble du territoire. Et cette problématique qui a longtemps perduré sans solution a fait le jeu des islamistes qui en ont profité pour s’établir dans ce désert dont la surface totale est celle de l’Inde. L’enkystement d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique (AQMI) au Mali depuis 2003, la récurrence d’actions armées ponctuelles perpétrées par différents groupes,
Touareg ou non, dans un Nord politiquement et économiquement marginalisé et les dysfonctionnements croissant de l’Etat Malien ont alerté, bien avant la crise Libyenne, les observateurs les plus attentifs du risque de déstabilisation politique(204). Ni l’ampleur, ni la séquence, ni la nature même de la crise qui frappe le pays depuis janvier 2012 n’ont cependant été prévue. Le réveil tardif de la communauté internationale avec l’opération Serval au Nord-Mali n’est pas sans risque avec l’entrainement des Etats Africains et occidentaux dans une opération de longue durée et pris au piège d’un terrain favorable aux occupants. Si cette crise perdure avec une opération militaire à l’issue incertaine, on risque d’assister à l’accentuation de la crise alimentaire dans toute la sous-région(205), ouvrant ainsi un nouveau problème pour la Communauté Internationale.
176 Julia DUFOUR et Claire KUPPER, « Groupes armés au Nord-Mali : état des lieux », Note d’Analyse du GRIP, 6 juillet 2012, p. 3.
177 El Watan, cité dans « Comment le sahel est devenu une poudrière », Le Monde Diplomatique, avril 2012.
178 William ASSANVO, « Etat de la menace terroriste en Afrique de l’Ouest », Observatoire de la vie diplomatique en Afrique de l’Ouest (OVIDA), juillet 2012, p. 2.
179 Alain RODIER, « Afrique de l’Ouest : Vulnérabilités et facteurs d’insécurité », CF2R, Note d’actualité n°214, Mai 2010, p. 1.
180 Laurence AIDA AMMOUR, « Flux, Réseaux et Circuits de la criminalité organisée au Sahara-sahel et en Afrique de l’Ouest », Institut de Recherches Stratégiques de l’école militaire (IRSEM), Paris, Cahiers du Cerem Spécial Sahel, n° 12, décembre 2009, p. 4.
181 ROBERTO SAVIANO est un journaliste-écrivain italien et auteur du célèbre ouvrage Gomorra dans lequel il décrit les milieux mafieux de la mafia italienne (la camorra).
182 La Stampa, 13 juillet 2009.
183 Les chiffres varient selon les sources, le taux le plus bas étant de 27% ; le chiffre de 50 tonnes est aussi évoqué.
184 Ce qui représente environ 1,8 milliard de dollars (ONUDC, Rapport sur les drogues dans le monde, juillet 2009.
185 Ses besoins sont estimés entre 135 et 145 tonnes, bien que les chiffres plus alarmistes de 200 à 300 tonnes soient parfois avancés.
186 Laurence AIDA AMMOUR, Flux Réseaux et Circuits de la Criminalité organisée au Sahara-Sahel et en Afrique de l’Ouest, Institut de Recherche Stratégique de l’Ecole Militaire (IRSEM), Paris, Cahiers du CEREM, Spécial Sahel, n° 12, décembre 2009, p.5.
187 Laurence AIDA AMMOUR, ibid.
188 Selon Ahmedou OULD-ABDALLAH, représentant spécial des Nations-Unies pour l’Afrique Occidentale, cité in Xavier RAUFER, « Cocaïne : L’Europe inondée. Une offensive mondiale des narcos », Cahiers de la sécurité, n° 5, juillet-septembre 2008.
189 Interview de Jean-Michel COLOMBANI, in Céline RAFFALI, « La Cocaïne passe par l’Afrique », Valeurs Actuelles, 23 Mai 2008.
190 Laurence AIDA AMMOUR, op. cit., (Supra, note n° 185), p. 3.
191 ONUDC, Transnational Trafficking and the rule of law in West Africa: The Threat assessment, juillet 2009.
192 Protocole sur les armes à feu entrée en vigueur le 3 juillet 2005.
193 Conférence ministérielle sur le commerce des armes légères, Genève, le 12 septembre 2008.
194 Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP), Afrique de l’Ouest : vers une convention sur les armes légères, 2005/4.
195 Christophe CHAMPIN, Afrique Noire, Poudre Blanche : L’Afrique sous la coupe des cartels de la drogue, Bruxelles, André-Versailles, 2010.
196 Source : Rapport ONUDC – février 2013, p 6.
197 Sonia ROLLEY, « L’entreprise AQMI », Slate, 9 décembre 2010, http://www.slate.fr/story/31331/aqmientrprise.
198 Oumar. J., « Le conflit avec Al-Qaïda entraîne la hausse des prix alimentaires en Mauritanie »,Magharebia, 15 août 2011,
http://wwww.magharebia.com/cocoon/auri/xhtm1/features/awi/features/2011/08/15/feature-01/.
199 « Mali : Impact économique de AQMI sur le tourisme – plus de 50 milliards de FCFA et 8000 emplois perdus en deux ans », www.allafrica.com, 1er août 2011, http://frallafrica.com/stories/201108012574.html.
200 « Touriste au Sahel », RFI, 17 novembre 2010, http://www.rfi.fr/émission/20101117-tourisme-sahel.
201 Alain RODIER, Eric DENECEE, « Mokhtar Bel Mokhtar et la Katiba Mouakaoum Be Dam », CF2R, note d’actualité n° 298, janvier 2013, p. 1.
202 Intervention de Jean- Marc Ayrault, Premier Ministre à l’Assemblée Nationale, mercredi 16 janvier 2013, Service de Presse, p. 1.
203 La Croix, jeudi 5 juillet 2012, entretien avec Alpha Condé, Président de la Guinée.
204 En mars 2005, Crisis Group a publié un rapport sur l’islamisme et le risque terroriste au sahel. Voir le rapport Afrique de Crisis Group n° 92, Islamist Terrorism in the sahel : Fact or fiction ?, 31 mars 2005, p. 1.
205 Dr Bakary SAMBE, enseignant-chercheur, Université Gaston Berger, Saint Louis (Sénégal), Crise malienne : Origines, développements et répercussions dans la sous-région, 2012.
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