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Paragraphe 2 : L’adoption d’une politique anti – nataliste

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La surpopulation, c’est la pollution primaire, cause profonde de toutes les exactions commises à l’encontre de la nature ; presque tous nos maux sociaux, les famines, les différences choquantes entre groupes riches et pauvres, la désertification, le déclin de la diversité, l’augmentation du nombre de tares héréditaires et même le réchauffement de la Planète dérivent de l’explosion démographique.(48)

Par le simple fait qu’il y a plus d’hommes, les espaces occupés par les populations humaines y compris les zones agricoles et les terre destinées à l’élevage, s’étendent et il y a un remplacement progressif des zones naturelles et semi naturelles par des zones villageoises, urbaines et agricoles. Ce remplacement a lieu partout dans le monde où il ya l’homme que ce soit au nord ou au sud

Puisque l’effectif de la population humaine croît et puisque les hommes utilisent les ressources biologiques à de nombreuses fins, l’exploitation de la biodiversité se fait à une échelle de plus en plus large.

De ce fait l’impact de l’homme sur le milieu naturel devient de plus en plus grand. Ce phénomène est aggravée par le fat que l’économie est essentiellement agricole, la nature est donc la source essentielle sinon unique pour la satisfaction des besoins.

Cette dégradation de l’environnement a atteint un niveau critique qui met en danger la survie même des communautés.

Une action urgente pour agir sur la pression démographique s’impose et appelle à une limitation des naissances.

La limitation des naissances, longtemps combattue semble de nos jours être la seule issue face à un accroissement démographique hors proportion. En effet, les prévisions démographiques (49) découragent même les populationnistes les plus engagés.

Elle n’est pas une idéologie, c’est une compréhension, la prise de conscience de la responsabilité de l’explosion démographique dans la dégradation de l’environnement donc de la misère de toute l’humanité entière.

En effet, Thomas Robert MALTHUS (50) a expliqué que le pouvoir multiplicateur de la population est infiniment plus important que la capacité qu’à la terre de produire les quantités d’aliments nécessaires à la subsistance de l’homme. Si elle n’est pas freinée, la population croît en progression géométrique, les subsistances n’augmentent qu’en progression arithmétique.

Les néo-Malthusiens vont plus loin en attribuant la responsabilité de la dégradation de l’environnement au facteur démographique. Pour eux, la solution aux problèmes environnementaux devra passer par un ralentissement du taux d’accroissement démographique des pays en développement.

Lester BROWN, soutient la même thèse quant il crie à « l’urgence de la stabilisation de la population mondiale » dans son livre « le plan B, pour un pacte écologique mondial ».

48 GENDREAU,1996 in Dimension économique et sociale du développement durable, Pr, Gauthier BIAOU, CPU 2005 p.123
49 L’ONU prévoit entre 8 et 10 milliards d’habitants sur la terre en 2050 in l’Ecologiste, N°24 Oct-Décembre 2007 p.22
50 L’économiste britannique , il a été le premier à théoriser sur le risque démographique. Dans son essai sur le principe de population (1798), il décrit les dangers d’un monde surpeuplé et préconise la restriction volontaire des naissances

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