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IV- Conclusion

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Dans notre tentative de validation empirique, nous avons essayé de voir l‟effet des variables institutionnelles sur la croissance économique tout en essayant de montrer leur importance dans les différentes régions du monde.

Pour ce faire, nous avons mené, dans un premier temps, une analyse descriptive préliminaire des données qui sont analysées en données de panel réalisée sur l‟ensemble de 100 pays sur la période 1998-2006 sur l‟effet des variables institutionnelles (indicateurs de la gouvernance) sur la croissance économique.

Par ailleurs, la prise en considération dans la régression des variables institutionnelles ne semble pas marginaliser, leur effet diffère d‟une région à une autre et dépend des effets des variables macroéconomiques telles que l‟investissement direct étranger, l‟investissement et le capital humain.

Donc, nos résultats montrent un effet positif et significatif de la qualité de la gouvernance pour l‟ensemble de l‟échantillon, ce que signifie qu‟une bonne gouvernance est importante pour le développement d‟un pays. Or, cette variable demeure négative dans les différentes régions sauf pour les pays OCDE qui marque un effet positif et significatif de l’IQG dans la région.

A travers une variable synthétique, nous avons pu mesurer l‟effet direct et indirect de la gouvernance sur la croissance économique, d‟où nous avons marqué que l’IQG garde son effet direct positif et significatif sur la croissance, alors que son effet indirect à travers le capital humain demeure négatif et non significatif. L‟effet indirect de cette variable synthétique IQGIDE par région demeure négatif et significatif pour les différentes régions.

Globalement, nous remarquons que l‟effet direct des variables institutionnelles sur la croissance économique set significatif surtout pour la démocratie qui a aussi un effet indirect positif sur les pays d‟Afriques Subsaharienne, MENA et les pays d‟Est et South-Asiatiques.

Ces résultats tendent à confirmer l‟idée que la gouvernance est un canal privilégié à travers le quel ses indicateurs semble affecter la croissance économique. Cette association positive entre la gouvernance et croissance économique corrobore en fait avec les travaux de Kaufman D., Kraay A.et Mastruzzi M. (2003).

L’économie des institutions présente une évolution de la science économique vers plus de réalisme, le présent mémoire visait à étudier les liens qui existent entre les variables politiques la croissance économique telles que la démocratie, la stabilité politique, les qualités des règlements … et en calculant un indicateur synthétique (indice de la qualité de la gouvernance) afin d‟approfondir notre travail.

C‟est ainsi qu‟il a été jugé nécessaire de développer, dans un premier temps, les différentes définitions et courants des variables institutionnelles en référant à des articles de Douglas North, Ronald Coase… , ainsi que les avantages et les inconvénients de ses variables sur la croissance à partir des arguments théoriques qui plaident en faveur de la capacité des ces variables institutionnelles à favoriser un processus de croissance fort et dynamique vers lequel convergeront les différents pays.

Dans un second temps, nous avons étudié le rôle de la qualité des institutions économiques, sociales et institutionnelle dans la croissance économique tout en montrant l‟importance de la qualité de cette dernière dans la croissance économique (la démocratie, la stabilité politique, la corruption et le système judiciaire).

Ensuite, nous avons présenté les principaux travaux dans lesquels les institutions politiques jouent un rôle majeur dans la détermination de la croissance économique, telles que les travaux de Mauro (1995), Knack et Keefer (1995), Kormendi et Meguire (1985), Kaufman Kraay et Zoido-Labaton (2003)…. ainsi que la différentiation des problèmes institutionnels d‟un pays à un autre.

Face à cette controverse, nous avons tenté de vérifier d‟une manière empirique la nature de la relation entre les institutions politiques et la croissance économique moyennant une étude en données de panel pour un échantillon de 100 pays couvrant la période 1998-2006.

Ainsi, nous avons procédé à l‟estimation d‟une équation de croissance économique standard en tenant compte des variables macroéconomiques et incluant les variables indicatrices des institutions politiques (les indicateurs de la gouvernance) ainsi qu‟un calcul d‟une variable synthétique (l‟indice de la qualité de la gouvernance) pour montrer leur influence sur la croissance économique.

Les résultats trouvés semblent encourageants pour l‟ensemble des pays étudiés, dans la mesure où la qualité de la gouvernance et ses indicateurs que nous avons utilisé sont apparues clairement pertinentes dans l‟explication de la croissance économique.

Nous avons aussi abouti à mettre en évidence une nette corrélation positive entre l‟indice de la qualité de la gouvernance et la croissance économique, qui est considéré un canal privilégié à travers lequel l‟amélioration de la qualité des variables politiques (des indicateurs de la gouvernance) est amenée à promouvoir la croissance économique, confirmant ainsi les conclusions de Kaufman D., Kraay A.et Mastruzzi M. (2003), Barro et Sala–i–Martin (1995) et Mankiw, Romer et Weil (1992).

Ces résultats qui apparaissent en conformité avec d‟études antérieures qui soutiennent l‟existence d‟un impact positif des variables institutionnelles sur la croissance économique telles que la démocratie, la qualité des règlements, l‟efficacité de la gouvernance, la stabilité politique qui ont tous un effet positif et significatif sur la croissance économique d‟un pays.

Nous avons pu montrer qu‟il y a un effet indirect de ces variables sur la croissance économique d‟un pays à travers le calcul des variables synthétiques telles que l‟IQGKH qui nous a donné un résultat positif et significatif pour les différents pays.

De ceci, apparaissent l‟importance primordiale qui doit être menées aux variables politiques (gouvernance) afin d‟atteindre une croissance économique.

Au terme de ce travail, il convient de remarquer que ce travail d‟étape ne répond pas à toutes les questions soulevées par le thème abordé, celui des interrelations entre la qualité des variables institutionnelles et croissance économique, mais peut fournir néanmoins une base intéressante pour des réflexions ultérieures.

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