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Introduction : De la valeur heuristique du déchet et de la nécessité d’une approche pluridisciplinaire

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Le déchet : une définition sociale / culturelle

La définition juridique du déchet, qui a été retenue lors du vote de la loi du 15 juillet 1975
relative à l’élimination des déchets et à la récupération des matériaux – première loi fixant des
orientations nationales quant à la politique à mener en matière de collecte, traitement et prévention
des déchets ménagers – et qui a été intégrée en 1992 au code de l’environnement, est la suivante :

« Est un déchet au sens de la présente loi tout résidu d’un processus de production, de
transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau, produit ou plus généralement tout bien
meuble abandonné ou que son détenteur destine à l’abandon. »(1). Comme le souligne Lionel Panafit,
le déchet est donc avant tout défini par le statut social que lui confère son détenteur en le faisant
passer d’un objet qui possède encore une certaine valeur à un objet jugé obsolète dont il décide
d’abandonner la propriété : « La vie du déchet semble ainsi relever non d’un état fonctionnel ou
physiologique, mais d’un statut social : quand le produit concerné a quitté la sphère privée pour
devenir un objet public, car ne relevant plus d’aucune attribution particulière. »(2).

Le déchet : un phénomène social total

C’est donc l’abandon qui crée le déchet et il en résulte une définition sociale / culturelle du
rebut : tout dépend de l’appréhension du propriétaire de l’objet. Par conséquent, les matières déchues
révèlent certains traits du rapport au monde d’un individu ou d’un groupe social. Ainsi, Jacques
Soustelle, ethnologue qui fut un élève de Marcel Mauss, se souvient d’une phrase que ce dernier
aimait répéter à ses étudiants : « Ce qu’il y a de plus important à étudier dans une société, ce sont les
tas d’ordures »(3). Cet aphorisme nous permet de présumer que notre rapport aux déchets, et plus
largement aux rebuts, miasmes, immondices, constitue un phénomène social total au sens maussien,
c’est-à-dire qu’il s’agit d’un phénomène par lequel « s’expriment à la fois et d’un coup toutes sortes
d’institutions : religieuses, juridiques et morales – et celles-ci politiques et familiales en même
temps ; économiques et celles-ci supposent des formes particulières de la production et de la
consommation, ou plutôt de la prestation et de la distribution ; sans compter les phénomènes
esthétiques auxquels aboutissent ces faits et les phénomènes morphologiques que manifestent ces
institutions »(4). Cette définition du phénomène social total reste assez floue et, selon Camille Tarot,
qui a consacré une grande partie de ses recherches au décryptage de l’oeuvre de Marcel Mauss, « le
fait social total, c’est une curiosité bien maussienne pour les zones de pénombre non fréquentées
entre les disciplines, pour les interstices négligés ; c’est aussi le refus des hiérarchies prématurées
dans l’explication de phénomènes qu’on ne sait pas encore décrire intégralement »(5). Tel est la cas
avec la problématique des déchets qui constitue un sujet d’investigation délaissé, rétif à toute
systématisation, d’où des travaux assez limités sur cette question et qui sont caractérisés par une
multitude d’approches très disparates.

À travers une brève revue de littérature, nous allons démontrer en quoi l’objet déchu possède
une valeur heuristique encore largement insondée et peut ainsi intéresser l’ensemble des sciences
humaines. De surcroit, ce tour d’horizon nous montrera combien le déchet s’ancre dans une
dimension subjective, à la fois intime et collective, sans laquelle nous nous interdisons de rendre
intelligible le comportement des individus face à leurs ordures. Enfin, nous verrons comment nous
avons cherché à donner à notre travail une tournure à la fois générale et particulière qui s’inspire
tant d’apports bibliographiques que de matériaux recueillis lors de notre enquête de terrain.

« Dis-moi ce que tu jettes, je te dirai qui tu es »

Tout d’abord, les thèses anthropologiques de Mary Douglas(6) constituent souvent le point de
départ théorique de la majorité des développements sur les déchets en sciences sociales. La curiosité
intellectuelle de Mary Douglas sur la notion de souillure a vu le jour pendant son étude de terrain
parmi les Leles du Kasai dans l’ex-Congo belge. Elle est alors « frappée par les lourdes règles
diététiques qui régissent leur alimentation »(7) et est ainsi amenée à porter sa réflexion sur les
interdits alimentaires qui caractérisent chaque société. Pour elle, ces interdits ne sont pas
intrinsèquement liés à la nature de l’aliment prohibé mais servent plutôt à définir un ordre
symbolique unifiant le groupe en traçant des frontières communes entre le propre et le sale, le pur et
l’impur. Finalement, pour reprendre une terminologie empruntée à la sociologie de l’alimentation, au
principe d’incorporation(8) répond le principe de pollution, c’est-à-dire qu’un individu ou un groupe
affirme son identité propre autant par ce qu’il intègre que par ce qu’il rejette. Il n’est d’ailleurs pas
anodin que le célèbre dicton de Jean Anthelme Brillat-Savarin – « Dis-moi ce que tu manges, je te
dirai qui tu es » – se soit transformé en « Dis-moi ce que tu jettes, je te dirai qui tu es » chez les
chercheurs en sciences humaines s’intéressant à la problématique des déchets. Ainsi la saleté est un
concept relatif qui désigne « ce qui n’est pas à sa place »(9), ce qui est une menace à l’ordre
symbolique d’un individu ou d’un groupe déterminé et la lutte contre la saleté est un acte positif,
« créateur »(10), qui vise à « organiser notre milieu »(11), à « imposer une unité à notre expérience »(12), à
maintenir une cohésion psychique ou sociale.

Une psychologie du rapport aux déchets

Reprenant les postulats de Mary Douglas à travers une approche psycho-sociologique,
Dominique Lhuilier et Yann Cochin révèlent que « l’excrément se présente comme le prototype du
déchet »(13) car celui-ci s’inscrit « dans les toutes premières étapes de la construction du schéma
corporel »(14). En effet, le nourrisson ne sait pas contrôler son sphincter et ne possède aucune notion
du propre et du sale. C’est donc par un processus d’apprentissage que ses parents lui transmettront
les références culturelles qui lui permettront de comprendre le comportement qu’il doit adopter face
à l’immondice. En l’occurrence, on lui apprendra que tous ses excréta physiologiques (matière
fécale, urine, salive, …) sont impurs et que son corps doit constamment être débarrassé de cette
souillure. La socialisation primaire nous apprend à faire la distinction entre le sain et le malsain qui
seront dès lors naturalisés, c’est-à-dire vécus sur le mode de l’évidence. Au sein de ces oppositions
sémantiques binaires (sale / propre, impur / pur…), les ordures ménagères se rangent du côté des
excréments car, comme ceux-ci, elles sont le résidu de ce que nous avons incorporé et que l’on
rejette à la marge. Ainsi, la gestion de ces excréta tant physiologiques que matériels, devient un
réflexe que l’on accomplit quotidiennement, ce qui explique en partie les difficultés inhérentes à la
mise en place de politiques de tri.

Le déchet, un objet insipide dans les sociétés occidentales

Ce réflexe est d’autant plus complexe à changer que depuis la fin de la Seconde Guerre
mondiale les ordures tendent à se dérober à notre vue (généralisation des poubelles, de la collecte au
porte à porte, des décharges contrôlées, des incinérateurs…), ce qui en fait une sorte « d’impensé
social ». Nos recherches bibliographiques sur ce sujet en fournissent la preuve : une grande partie
des articles que nous avons pu trouver sur les sites CAIRN et Persée(15) s’intéressent à la
problématique des déchets ménagers dans les pays dits « en voie de développement » car dans ces
régions les rebuts s’offrent à la vue de tous et ne sont pas dissimulés derrière des poubelles, des
camions, des usines ou des centres de stockage. En fait, les chercheurs s’intéressent souvent au
problème des déchets dans une perspective hygiéniste, car, si nous raisonnions en matière de taille
de gisement ou même de taux de recyclage, il s’avère que le problème des déchets se pose avant tout
dans les « pays développés à économie de marché » plutôt que dans les « pays en voie de
développement »(16). Bien que les médias et les élus locaux tirent régulièrement la sonnette d’alarme
quant à l’envahissement du territoire français par les déchets, la dimension occulte du mode de
traitement et de gestion des déchets tend à en faire un sujet de questionnement insipide pour le
chercheur en sciences humaines.

L’archéologie, première science des déchets ?

Pourtant, il existe une discipline qui depuis toujours tente de comprendre les sociétés
humaines à travers leurs rebuts. Il s’agit de l’archéologie, « science des restes »(17) qui « cherche les
traces de modes de vie des communautés humaines du passé. »(18). Dominique Lhuilier et Yann
Cochin nous explique d’ailleurs que la sociologie s’est, dans un premier temps, inspirée de
l’approche archéologique afin de montrer que « les déchets pouvaient être utilisés comme des
indicateurs sociaux « totaux » laissant voir les dimensions essentielles de la société qui les produit
et les consomme. »(19). Ainsi, nos déchets ont beaucoup de choses à nous enseigner sur nos sociétés
mais nous les prenons rarement pour objet d’étude, sûrement parce qu’ils constituent le clair-obscur
de notre société productiviste, le revers de notre société de consommation. Face à un monde qui
produit de plus en plus de biens matériels et qui prétend trouver des solutions aux problèmes
anthropiques par le biais de la technique, les déchets font tâche.

Une « dynamique dans la sclérose » ?

Comment se fait-il que nous n’ayons pas réussi à trouver des solutions viables en termes de
traitement des déchets alors que nos sociétés affichent une conscience écologique de plus en plus
aiguë(20) ? Comment expliquer que 69 % des déchets ménagers français étaient incinérés ou mis en
décharge en 2006(21) alors qu’il est aujourd’hui admis que nos ressources en matières premières sont
limitées ?

Un objet privé qui devient public ?

Dany Dietmann, un des premiers maires français à avoir mis en place le système de la
redevance incitative(22) dans sa commune alsacienne de Manspach, parle de « dynamique dans la
sclérose » pour définir le secteur de la gestion des déchets ménagers c’est-à-dire que, malgré une
conscience environnementale accrue chez les citoyens français, la transition vers une modèle
économique soutenable n’a pas vraiment lieu et on assiste plutôt à une « multiplication des actions
et des équipements en veillant bien à ce que rien ne change sur le fond lucratif de l’affaire. » Durant
toute la seconde moitié du XXe siècle, le secteur de la gestion des déchets ménagers s’appuie
davantage sur des enjeux économiques que sur des enjeux écologiques.

Lionel Panafit explique cette situation par la position du législateur qui a encouragé le
développement d’un secteur industriel de gestion des déchets ménagers très lucratif en encourageant
les rentes de monopole. Il a étudié les débats législatifs de 1975 et 1992 au cours desquels ont
émergé les deux législations qui ont orienté nos politiques actuelles en matière de gestion des
déchets ménagers. Il s’est surtout intéressé à la place que le législateur a accordé aux ménages dans
les débats et s’est aperçu que ceux-ci sont quasiment absents des discussions parlementaires et
restent « assignés à une place de destinataire »(23). Au début des années 1990, lorsqu’une réflexion
s’amorce autour des modalités de mise en place d’une politique de tri, les ménages ne sont toujours
pas considérés comme des acteurs susceptibles de jouer un rôle dans ces politiques mais sont plutôt
« pris en compte comme obstacle à surmonter »(24). En France, jusqu’à cette époque, les « législations
nationales sur les déchets traitent ainsi bien moins un problème d’élimination des déchets qu’ils
gèrent, par une réappropriation publique des déchets, une politique économique. »(25)

Une nuisance source de profits économiques ?

Une brève approche économique de la problématique des déchets nous permet de critiquer le
cadre de pensée dominant de l’économie contemporaine qu’est le néo-libéralisme et son dogme de la
croissance infinie du Produit Intérieur Brut (PIB). Comme nous l’explique l’économiste Jean Gadrey
qui propose des indicateurs de richesse alternatifs : « La croissance est devenue croyance, culte,
baume miracle pour tout panser sans avoir à penser. »(26) Les déchets fournissent un très bon exemple
des critiques qui sont régulièrement adressées à cet indicateur. En effet, les coûts exorbitants de la
gestion des déchets – qui connaissent une croissance exponentielle depuis les années 1950 –
représentent chaque année 9,5 milliards d’euros en France selon le site Planetoscope(27). Ceci signifie
donc que, loin d’être un handicap pour l’engraissement de l’économie française, le secteur des
déchets est très lucratif et il n’est pas anodin que quelques multinationales de l’environnement, telle
que Veolia propreté – numéro deux mondial de la gestion et de la valorisation des déchets – , se
partagent le marché français et, plus largement, le marché international. Toujours selon
Planetoscope, ces dépenses sont financées à hauteur de 59 % par les ménages et les collectivités.
Non seulement la production de déchets participe à l’accroissement de la richesse d’un pays (lorsque
celui-ci dispose d’un secteur économique dédié à la gestion industrielle des ordures) mais, de
surcroît, les externalités négatives engendrées par le mode de traitement – comme la destruction de
matières premières réutilisables par l’incinération et la mise en décharge, ou la pollution causée par
le traitement des déchets – ne sont pas prises en compte dans le calcul du PIB et contribuent même
à l’accroitre.

Notre approche : entre macro et micro-sociologie

L’approche qui est la notre combine les points de vue macro et micro afin de comprendre les
déterminants structurels qui influent sur notre conception du déchet sans pour autant négliger la
pluralité des pratiques et des représentations que peut provoquer cette objet.

Le complexité et la faible structuration des travaux scientifiques liées à notre sujet d’étude,
nous ont tout d’abord poussé à adopter un point de vue macro qui s’attache à décrypter l’évolution
socio-historique et politique de la gestion des ordures ménagères depuis le XVIIIe siècle. Cette
démarche se justifie par le besoin de prendre conscience des enjeux à la fois politiques,
économiques, sociaux et écologiques inhérents à notre travail de recherche. Pour ce faire, nous nous
appuyons sur des sources bibliographiques disparates et pluridisciplinaires (histoire, droit,
urbanisme, sciences politiques, économie, sociologie, etc.) qui donnent un aperçu des principaux
travaux menés sur la question des déchets.

Suite à cette synthèse socio-historique (Partie 1), nous resserrons la focale en présentant
notre méthodologie d’enquête, en décrivant le système de la redevance incitative et en retraçant
l’évolution du SPED(28) à Besançon (Partie 2).

Enfin, en ce qui concerne le point de vue micro, il s’est concrétisé par la réalisation d’une
étude empirique, mêlant observation participante et entretiens semi-directifs, sur les pratiques
domestiques inhérentes à la gestion des déchets afin de mieux saisir leurs ressorts. Nous nous
sommes plus particulièrement intéressés à la pratique du compostage en pied d’immeuble à
Besançon et aux deux acteurs que sont l’association Trivial Compost et les guides composteurs
(Partie 3). Nous dégagerons de ces matériaux, qui ont une valeur encore largement exploratoire, des
pistes d’analyse à portée plus générale quant au comportement des individus face à leurs ordures,
notamment face au compost.

1 Journal Officiel, 16 juillet 1976
2 PANAFIT Lionel, « Les déchets, un bien public, un mal privé » in PIERRE Magali [dir.], Les déchets ménagers,
entre privé et public. Approches sociologiques., Paris : L’Harmattan, 2002, p. 20-21.
3 SOUSTELLE Jacques, Les quatre Soleils, Plon, Paris, collection Terre Humaine, 1967, p. 22 cité in HARPET
Cyrille, Du déchet : philosophie des immondices. Corps, ville, industrie., Paris : L’Harmattan, 1999, p. 21.
4 MAUSS Marcel, « Essai sur le don. Forme et raison de l’échange dans les sociétés archaïques. », in Sociologie et
anthropologie, Paris : PUF, 1950, p. 147.
5 TAROT Camille, « Du fait social de Durkheim au fait social total de Mauss », in Revue du MAUSS, 1996 : n° 8, p.
78.
6 DOUGLAS Mary, De la souillure. Essai sur les notions de pollution et de tabou, Paris : La Découverte, 2001
(1966).
7 TEIXIDO Sandrine, « Mary Douglas : anthropologie de l’impur », in Sciences Humaines, 1/2005 : n° 156, p. 51.
8 FISCHLER Claude, L’homnivore, Paris : Odile Jacob, 1990, 414 p.
9 DOUGLAS Mary, op. cit..
10 Ibid.
11 Ibid.
12 Ibid.
13 LHUILIER Dominique, COCHIN Yann, Des déchets et des hommes, Paris : Desclée de Brouwer, 1999, p. 94
14 Ibid.
15 Portails Internet de revues scientifiques en sciences humaines et sociales.
16 Bénédicte Florin estime que les chiffonniers du Caire recyclaient jusqu’à 80 % des ordures ménagères de la capitale
égyptienne avant que le gouvernorat du Caire délègue ce service à des sociétés privés européennes et égyptiennes
qui enfouissent désormais la quasi-totalité de ces déchets dans le désert (le taux de recyclage de ces compagnies
n’est pas supérieur à 2 %). Le panorama mondial des déchets estime le taux de recyclage et compostage français à 31
% en 2006. FLORIN Bénédicte, « Résister, s’adapter ou disparaître : la corporation des chiffonniers du Caire en
question » in CORTEEL Delphine, LE LAY Stéphane [dir.], Les travailleurs des déchets, Toulouse : Érès, 2011, p.
79. CHALMIN Philippe, GAILLOCHET Catherine, Du rare à l’infini – panorama mondial des déchets, Paris :
Economica, 2010, p. 127.
17 LHUILIER Dominique, COCHIN Yann, op. cit., p. 15
18 Ibid.
19 Ibid.
20 JUAN Salvador, La transition écologique, Toulouse : Érès, 2011, p. 7.
21 CHALMIN Philippe, GAILLOCHET Catherine, op. cit., p. 127.
22 Grossièrement, il s’agit du système pollueur-payeur appliqué à la gestion des déchets ménagers. Nous reviendrons
plus en détails dessus dans le chapitre « Redevance incitative », p. 66-73.
23 PANAFIT Lionel, op. cit., p. 29.
24 Ibid., p. 44.
25 Ibid., p. 44-45.
26 GADREY Jean, Adieu à la croissance. Bien vivre dans un monde solidaire., Paris : Les petits matins, 2010, 192 p.
27 Source: http://www.planetoscope.com/recyclage-collecte/336-cout-de-gestion-des-dechets-en-france-en-euros-.html
(consultée le 5 mars 2012)
28 Service Public d’Élimination des Déchets

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