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Introduction

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Le choix de notre sujet s’inclut dans un nouvel ongle d’attaque actuel.

En effet, il présente un objet de débat aussi sur le plan théorique que sur le plan empirique. En plus, l’émergence de nouvelle méthode empirique plus efficace nous permet d’identifier l’articulation entre le capital humain et la croissance dans un contexte d’ouverture économique.

L’étude historique économique, qui met l’accent sur la de capital humain, représente un majeur souci pour les économistes. L’articulation entre le capital humain et croissance économique proposent aussi des nombreux des travaux théoriques et des tentatives de réponses– plus ou moins innovantes – à l’explication des disparités de croissance entre les nations.

Dans l’un des textes fondateurs et initiateur de tels travaux a été sans nul doute R.Solow (1956) qui montre que la croissance d’une économie tend à s’annuler au fur et à mesure que celle-ci se rapprochent de son état stationnaire . Cette propriété découle directement de l’hypothèse de base du modèle , selon laquelle les rendements marginaux des facteurs de production sont décroissants.

D’autres courants théoriques sont venus s’opposer aux conclusions néoclassiques arguant le fait que le processus de convergence n’est en réalité pas légitimé ; plutôt que d’être comblé, l’écart entre nations tend à se creuser. En effet, ces courants contestent l’idée de l’exogénéité de la croissance économique dont le point de départ de ces nouvelles théories-sont les travaux précurseurs qui ont été ceux de Paul Romer (1986 et 1990) et de Robert Lucas (1988), l’hypothèse des rendements décroissants sur les facteurs accumulables a été le rejet de. L’aspect phare en est l’endogénéisation de la croissance et un intérêt particulier est porté au rôle de l’accumulation de capital humain dans ce processus. Lucas (1988) que Romer (1990) montrent que le taux de croissance d’une économie dépend de l’efficacité de l’investissement en capital humain respectivement dans l’éducation et la R&D.

Les modèles canoniques fondateurs, apparus dans la seconde moitié des années 80, sont ceux de Romer (1986) et de Lucas (1988). Rebelo (1990) a par la suite proposé une version simplifiée de type AK. Le premier Survey consacré à la croissance endogène est celui de Sala –i–Martin (1990), qui deviendra un manuel en co–signature avec Barro (1995). Citons également les noms d’Azariadis et Drazen (1990), lesquels abordent la problématique du développement par le biais de modèles à équilibres multiples, et de Grossman et Helpman (1991), qui s’intéressent à l’in novation décrite par des processus stochastiques.

Les études empiriques qui ont cherché à vérifier la pertinence de l’une ou l’autre de ces théories sont nombreuses. Un point important est à retenir : les implications du modèle de Solow sont globalement confirmées par les données statistiques. En particulier, la convergence est empiriquement vérifiée lorsque l’on tient compte des différences de dotation de facteurs entre pays ; nous parlons dans ce cas de convergence conditionnelle.

Par ailleurs, en introduisant le capital humain en tant que facteur de production additionnel dans le modèle néoclassique, certains auteurs ont montré que les implications de ce dernier s’en trouvaient renforcées. Des littératures empiriques récentes font ressortir un ensemble de résultats en se basent sur la référence dominante des modèles théoriques de croissance néoclassique. Le rôle du capital humain dans le processus de croissance a en outre été vérifié à travers son aptitude à accélérer le rattrapage vis-à-vis des nations les plus avancées et à développer l’activité d’innovation technologique. Tous ces résultats ont cependant été établis à partir de données de pays en coupe transversale avec Mankiw, Romer et Weil 1992 et Barro 1991…

Nous nous proposons, dans cet article, d’étudier l’interrelation entre le capital humain et la croissance dans un contexte d’ouverture économique dans la région MENA. La justification d’une telle démarche réside dans le fait que l’accumulation de capital humain est fortement influencée par le degré de l’ouverture de l’économique. La particularité de ce travail est toutefois de considéré le concept de l’ouverture joue un rôle très important dans les développements de ces pays où ces derniers peuvent rattraper les pays avancés technologiquement et améliorent leurs compétitivités. Cette étude fait l’objet des interactions entre les variables macroéconomiques.

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