Gagne de la cryptomonnaie GRATUITE en 5 clics et aide institut numérique à propager la connaissance universitaire >> CLIQUEZ ICI <<

Introduction

Non classé

Le bassin méditerranéen s’étendant sur deux millions de kilomètres carrés et 34 pays, est l’un des 34 points chauds (hot spots) pour la biodiversité mondiale, c’est-à-dire les zones les plus riches sur le plan biologique mais également les plus menacées (QUEZEL & MEDAIL, 1997).
La biodiversité algérienne globale (naturelle et agricole) compte environ 16000 espèces, dont 3200 espèces végétales (MEDIOUNI, 2000). Cette biodiversité est moyennement conservée même s’il y a lieu de relever l’existence de menaces pesantes à moyen terme.

La biodiversité forestière est en régression dans la plupart des régions forestières d’Algérie (DAHMANI, 1996). En effet, outre la vulnérabilité naturelle qui caractérise la forêt méditerranéenne et les formations sub- forestières, la forêt algérienne continue à subir des pressions diverses et répétées réduisant considérablement ses potentialités végétales, hydriques et édaphiques (BOUDY, 1952 ; LATREUCHE-BELAROUCI, 1991). Parmi les causes de la dégradation des formations forestières vient en premier lieu la montée en puissance de l’activité anthropique et les conditions climatiques marquées par une sécheresse persistante (BOUAZZA & BENABADJI, 2000).

Face à cette situation, le gouvernement décida de protéger les sites naturels à grande valeur écologique et présentant une richesse faunistique et floristique remarquable par la création des parcs nationaux (MATE, 2009). Parmi les premiers parcs créés, le Parc National de Théniet El Had (P.N.T.H) est considéré comme étant « L’une des plus belles curiosités naturelles de l’Algérie » (BOUDY, 1950). Depuis sa création, le Parc National a suscité l’attention de plusieurs chercheurs pour réaliser des études portant sur l’inventaire et l’étude de ses potentialités floristiques et faunistiques (ZEDEK, 1984 ; OUANADI et al., 1990 ; YAHI, 1995 & 2007).

Notre travail s’inscrit dans ce contexte, il porte sur l’élaboration d’un état des connaissances sur la biodiversité végétale du P.N.T.H et sur l’étude de cette biodiversité au niveau du canton pépinière. Pour ce faire, une recherche bibliographique a été faite (chapitre I, II et III), afin d’élaborer une méthodologie d’étude (chapitre IV), les résultats que nous avons obtenus sont présentés dans le chapitre V. Enfin, nous terminons notre travail par une conclusion.

Page suivante : CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA BIODIVERSITE

Retour au menu : Contribution à l’étude de la biodiversité végétale du Parc National de Théniet El Had «Cas du canton Pépinière».