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INTRODUCTION

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Les forêts tropicales abritent la plus grande partie de la diversité spécifique
connue et inconnue sur la terre (Puig, 2001). Elles sont fondamentales dans la
régulation des mécanismes qui régissent le climat et les régimes d’eau (Fritsch,
1992 ; Sarrailh, 1990). Plusieurs pays du monde en particulier ceux de la zone
tropicale se sont investis dans l’exploitation et la commercialisation du bois
d’oeuvre qui rapportent des devises considérables à leur budget (Karsenty, 1999).
Ceci engendre la déforestation tropicale qui est considérée comme érosion des sols
(Pasquis 1999, Levêque, 1994).

La situation du Dahomey gap fait du Bénin un pays non forestier. Ainsi on assiste
à une régression naturelle du couvert végétale et la restriction des habitats des
espèces. L’exploitation agricole a comme conséquence la disparition ou la rareté
de nombreuses espèces végétales (Yorou et al., 2007 ; Adomou, 2005 ;
Agbahungba & Depommier, 1989) et animales (Lougbégnon et al., 2009 ; Di
Silvestre et al., 2003 ; Sogbohossou, 2007 ; Di Silvestre et al., 2004).

Malgré la grande régression des habitats, Il existe au sein des communautés
rurales, des populations locales qui ont une longue expérience d’utilisation des
ressources biologiques, des pratiques, des us et coutumes, des traditions, et autres
qui valorisent les éléments constitutifs de la diversité biologique et contribuent à
leur conservation. On a par exemple l’utilisation d’espèces végétales pour haies ou
clôtures vivantes (Newbouldia laevis, Dracaena arborea et Jatropha curcas); la
protection ou la plantation d’espèces végétales à forte valeur commerciale,
médicinale ou magico-religieuse (Irvingia gabonensis ; Chrysophyllum albidum…) et
les forêts sacrées.

Chrysophyllum albidum est un arbre d’avenir mais reste oublié et menacé de
disparition au Bénin. L’espèce est inégalement répartie sur le plateau d’Allada.

Elle se trouve plus dans les communes d’Abomey-Calavi, Allada et Zê et son
peuplement est presque rare dans les communes de Tori et de Toffo. Seuls les

fruits qui sont commercialisés sur nos marchés locaux et nationaux. Le fruit est
connu pour avoir plusieurs potentialités industrielles : fabrication du gelé de table
(Aina, 1986 ; Okafor, 1983 ; Falade, 2001), fabrication des boissons gazeuses
industrielles, de vins fermenté et d’alcool (Opeke, 1987), l’huile issue de la graine
est soumis a être utile pour la réduction des risque des troubles cardiaques.
Actuellement, Chrysophyllum. Albidum est en phase de domestication au Bénin. La
présente étude à pour but de faire la recherche de l’habitat ; la lumière sur
l’inventaire dendrométrique afin d’aboutir à une proposition d’une stratégie
d’aménagement durable de l’espèce.

A- OBJECTIFS

A-1 OBJECTIF GLOBAL

L’objectif principal de cette étude est de caractériser l’habitat et la structure des
peuplements formés par Chrysophyllum albidum sur le plateau d’Allada au Bénin.

A-2 OBJECTIFS SPECIFIQUES

1. Caractériser l’habitat des peuplements de Chrysophyllum albidum sur le
plateau d’Allada.

2. Déterminer les structures dendrométriques des peuplements de
Chrysophyllum albidum.

3. Proposer une stratégie d’aménagement durable et participative pour la
conservation de l’espèce.

A-3 HYPOTHESES

1. Chrysophyllum albidum se retrouve conserver dans divers types d’habitat
au sud du Bénin.

2. La structure du peuplement est fonction de son habitat.

3. La connaissance de l’habitat et de la structure de l’espèce sont
déterminantes dans la gestion durable des populations de l’espèce.

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