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INTRODUCTION

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Les périodes post indépendance n’ont pu introduire de structures nouvelles dans les modes de production des Etats africains. Ces Etats pensaient que, prendre leur destinée en mains était le symbole de la marche vers le décollage économique. Ainsi, les Etats de l’Afrique sub-saharienne en général et le Bénin en particulier avaient élaboré des politiques de développement dans lesquelles les codes des investissements préparaient un terrain de développement économique accéléré que seule la réalité a infirmé.

Ils ont développé d’importants programmes de dépenses publiques au titre desquels les projets d’investissement publics (infrastructures routières, infrastructures sanitaires…) dans le but de doter leurs économies d’infrastructures de qualité, ce qui aménagera un terrain propice pour l’investissement privé, toutes choses étant égales par ailleurs. Ces dépenses publiques sont financées par le budget de l’état, dont la principale source de richesse est l’impôt collecté (86,47% des recettes de l’Etat pendant la période 1996-2007 au Bénin). Cette contribution exigée par l’Etat est faible et insuffisante pour la simple raison que l’on observe un fort taux de non recouvrement de l’impôt, ceci s’expliquant par la fraude et l’évasion fiscale. Il s’observe dans ce cas un écart entre recettes et dépenses étatiques (déficit budgétaire).

Le déficit budgétaire est ce qui manque aux recettes de l’Etat pour équilibrer les dépenses et ne concerne que l’administration centrale. Le solde budgétaire est en étroite corrélation avec les variables macroéconomiques caractéristiques de la situation économique nationale. Il influence le niveau général des prix, le taux d’intérêt, le taux de change et la compétitivité nationale ainsi que la balance des paiements.

En dépit de toutes les politiques économiques mises en œuvre (budgétaire et commerciale), les conditions de vie de la population ne sont pas améliorées, non seulement la croissance de l’économie s’est révélée insuffisante, mais aussi la richesse créée ces dernières années semble être mal répartie engendrant des inégalités de plus en plus grandes entre les différents acteurs économiques.

C’est pour appréhender les effets qu’induisent réellement les politiques budgétaire et commerciales mises en œuvre à travers le déficit budgétaire, les investissements publics et le déficit commercial sur la croissance économique au Bénin que nous avons engagé cette étude. Pour atteindre notre objectif, nous avons utilisé un modèle de croissance et fait les estimations sur EVIEWS par les Moindres Carrés Ordinaires. L’étude est structurée de la manière suivante :

– le premier chapitre est consacré au cadre conceptuel et méthodologique ;

– le second, à l’environnement économique et social, à l’analyse des données et à la présentation des résultats empiriques débouchant sur les conclusions et recommandations qui en découlent.

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