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II.5.3. Groupe contrôle versus groupe pathologie

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graphique Expérimentation d’un nouveau test de marche selon deux modalités d’immersion sur des sujets sains et pathologiques dans un but de modélisation de performances 15L’analyse des figures 15 complétée par les résultats obtenus précédemment, indiquent une différence significative entre les valeurs de vitesse et de distance chez les sujets sains et les sujets pathologiques aux deux modalités d’immersion.

Il faut remarquer qu’il n’existe pas de différence significative entre les valeurs de FC et d’ICP entre ces deux groupes selon l’immersion. Les sujets du groupe pathologique ont marché à une allure de vitesse qui leur était la plus économique possible, tout comme les sujets sains. Cependant, les vitesses n’ont pas été les mêmes. En immersion à l’ombilic la diminution est de 35% pour la distance, elle est de 41% en immersion au niveau de l’appendice xiphoïde.

Les sujets ayant une pathologie possèdent plus de difficulté, si l’on s’attache au pourcentage de diminution de la distance par rapport aux sujets sains, lors d’une marche en immersion au niveau de l’appendice xiphoïde par rapport à une marche en immersion à l’ombilic. On remarque par ce résultat une perte de l’adaptation à un effort physique (perte musculaire, cardio-vasculaire…)

Les sujets portant une pathologie adaptent leurs effort en fonction de leurs capacités, de ce fait ils possèdent des valeurs d’ICP proche de celles des sujets sains, mais cette adaptation se fait au dépends d’une efficience de marche, la vitesse étant réduite de plus de 30%. A ICP équivalent, je remarque une diminution de 30% de la vitesse malgré les effets de l’eau.

C’est pourtant dans l’eau que ces sujets, ayant un handicap au niveau des membres inférieurs peuvent se tenir debout sans appareillage, sans trop de déséquilibre et sans appréhension de la chute. De par ces aspects ils peuvent améliorer leur schéma de marche grâce aux solutions que donne l’immersion (flottabilité, diminution apparente du poids du corps, chaleur, etc.)

Si l’on s’intéresse aux sous groupes de pathologies, je remarque que le sous groupe RFR ne possède aucune différence significative avec le groupe sain lors du test de marche en immersion à l’ombilic. Résultat qui pouvait être attendu car les personnes faisant partie du groupe RFR ne possédaient pas d’handicap au niveau des membres inférieurs. Je n’ai pas eu le temps de les tester au sec, mais s’il y avait eu une différence concernant les paramètres mesurés, il aurait sans doute fallut placer cette différence sur le paramètre « âge » séparant ces deux groupes.

Cependant, nous constatons qu’une différence significative se retrouve au niveau de la distance et de la vitesse lors de la marche en immersion au niveau de l’appendice xiphoïde. Il semblerait que le schéma de marche en profondeur, tout comme les sujets sains, est perturbée à ce niveau d’immersion. L’activité musculaire nécessaire au déplacement se veut plus importante, mais les poussées hydrostatiques et hydrodynamiques doivent créer plus de mouvements parasites du fait de la profondeur. Ces sujets ne possèdent pas (ou plus) le même rendement énergétique afin de contrer la résistance de l’eau. D’où la différence au niveau de la vitesse et de la distance. C’est ce qui se passe chez les sujets des autres groupes qui eux, du fait de leur handicap, se retrouvent dans le même cas (et pour des distances significativement inférieures au groupe sain) que le groupe RFR.

Au niveau des autres paramètres (ICP et FC), je ne retrouve pas d’autres valeurs significativement différentes du groupe sain, sauf pour le groupe des polytraumas des membres inférieurs. Une autre différence significative se retrouve au niveau de la FCE aux deux immersions. Je remarque une augmentation de la FCE de 9% par rapport à la FCE du groupe sain en immersion au niveau de l’appendice xiphoïde, et de 10% lors de l’immersion à l’ombilic.

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