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II.2.2 Méthodes

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En salle, l’épreuve consistait à réaliser des « 8 » autour de plots disposés à 8 mètres l’un de l’autre. L’épreuve de marche en piscine et en balnéothérapie se déroulait selon les mêmes modalités, une bouée était placée à 8 mètres du bord de la piscine. Les étudiants effectuaient un demi-tour au contact du mur. Les planches, posées l’une sur l’autre avaient un rôle de déambulateur, les mains devaient être posées sur les cotées des planches afin de limiter au maximum l’aide des la ceinture scapulaire lors de l’épreuve. Le CFM était posé sur ces planches.

Sur le chemin de marche submersible, les sujets devaient simplement faire leurs demi-tours à chaque fois qu’ils touchaient le bord du bassin. La longueur du chemin de marche étant plus courte que prévu, les sujets du centre l’ESPOIR ont marché sur une distance de 6 mètres. 8 mètres

graphique Expérimentation d’un nouveau test de marche selon deux modalités d’immersion sur des sujets sains et pathologiques dans un but de modélisation de performances 2
Figure 2. Schéma du test de marche.

Avant l’épreuve de marche au sec, la FC de Repos (FCR) était prise en position assise sur une chaise pendant une période de 4 minutes. La FCR était échantillonnée automatiquement toutes les 5 secondes.

Lors des épreuves de marches en immersion, la FCR pendant une durée de 4 minutes était également enregistrée. Les étudiants étaient assis sur le bord de la piscine, les jambes en immersion dans l’eau. J’ai pris en compte la moyenne des valeurs de la dernière minute, afin que ces FCR (en immersion et au sec) se rapprochent d’une FCR réelle de repos. Je peux dire ces FCR sont normalisées par rapport à cette épreuve de marche. 4 minutes de repos pour avoir une FCR normalisée semble suffisante selon les résultats obtenus par Vézirian & al (2002) qui trouvent une stabilisation moyenne de la FCR autour de 4 minutes.

Stabilisation autour de la 4ème et la 5ème minute également observé par Fujishima & Shimizu en 2003, lors de test de marche en eau et au sec.
Durant les 6 minutes, les sujets devaient marcher à allure libre, la consigne était « Lors de cette épreuve de 6 minutes, vous devez marcher à votre propre allure, votre rythme, comme si vous marchiez dans la rue le plus ordinairement possible. »

Cette consigne était la même lors des épreuves de marche en immersion. Aucun encouragement n’a été donné lors des tests.

graphique Expérimentation d’un nouveau test de marche selon deux modalités d’immersion sur des sujets sains et pathologiques dans un but de modélisation de performances 3
Figure 3. Chronologie du protocole expérimental.

Le nombre d’allers-retours étaient comptabilisé afin d’avoir la distance parcourue au terme des 6 minutes de marche. La FC était échantillonnée automatiquement toutes les 5 secondes lors de l’épreuve de marche. De la même manière, c’est la moyenne des valeurs de la dernière minute qui a été prise en compte. De la même manière, la FC d’exercice se stabilise pour une marche autour de 3,72 minutes (Vézirian, 2002), en prenant comme échantillon de FC d’exercice à la dernière minute, c’est-à-dire de la 5ème à la 6ème minute, nous pensons avoir une FC d’exercice stabilisée.

En ce qui concerne les tests de marches en immersion, le passage des sujets était alterné, il en a été de même pour les re-tests. Ces re-tests de marche en immersion ont été réalisé afin de vérifier qu’une réelle marche de confort était choisie lors de ces épreuves. Ils se sont déroulés une semaine après les premiers tests. Les re-tests n’ont pas été effectués chez les sujets du groupe pathologie.

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