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I.2.2 Les méthodes fondées sur les indices de productivité.

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Ces méthodes s’illustrent par le calcul d’indicateurs de productivité à partir de données discrètes sur les inputs et les outputs (Raffarin, 1999). Dans la pratique, l’on obtient préalablement les indices des outputs et ceux des inputs. L’indicateur de performance, c’est-à-dire du niveau de productivité, est alors le rapport de ces deux types d’indices. Ainsi, le calcul de ces indices se fera en fonction de la nature de la productivité (productivité partielle ou productivité totale).

• La productivité partielle ou productivité apparente d’un facteur (apparente dans la mesure où l’on impute à un seul facteur un résultat attribuable à la mise en œuvre de tous les facteurs, Arena et al, 1991 ; mais aussi parce qu’elle peut concerner un sous-groupe de facteurs appartenant à un ensemble d’inputs utilisés pour la production.) met en rapport la croissance de l’output avec le volume d’un seul input (SFP : Single Factor Productivity).

Cependant, cette croissance peut également être comparée avec le volume d’une partie des inputs, l’autre partie n’étant pas prise en compte. Toutefois, la productivité partielle soulève un certain nombre de difficultés dont le fait qu’elle ne tient compte que d’un seul input ou d’une partie d’inputs alors que la firme peut améliorer la productivité d’un input aux dépens d’un autre ; mais aussi le fait que la nature hétérogène des inputs est négligée car en effet, concernant la main-d’œuvre par exemple, certains travailleurs peuvent être plus productifs que d’autres.

En ce qui concerne la productivité totale, Sadoulet et De Janvry (1995) la présentent comme la quantité d’output agrégée obtenue à partir d’une unité d’input total agrégé (TFP : Total I.2.2 Les méthodes fondées sur les indices de productivité.
Ces méthodes s’illustrent par le calcul d’indicateurs de productivité à partir de données discrètes sur les inputs et les outputs (Raffarin, 1999). Dans la pratique, l’on obtient préalablement les indices des outputs et ceux des inputs. L’indicateur de performance, c’est-à-dire du niveau de productivité, est alors le rapport de ces deux types d’indices. Ainsi, le calcul de ces indices se fera en fonction de la nature de la productivité (productivité partielle ou productivité totale).

• La productivité partielle ou productivité apparente d’un facteur (apparente dans la mesure où l’on impute à un seul facteur un résultat attribuable à la mise en œuvre de tous les facteurs, Arena et al, 1991 ; mais aussi parce qu’elle peut concerner un sous-groupe de facteurs appartenant à un ensemble d’inputs utilisés pour la production.) met en rapport la croissance de l’output avec le volume d’un seul input (SFP : Single Factor Productivity).

Cependant, cette croissance peut également être comparée avec le volume d’une partie des inputs, l’autre partie n’étant pas prise en compte. Toutefois, la productivité partielle soulève un certain nombre de difficultés dont le fait qu’elle ne tient compte que d’un seul input ou d’une partie d’inputs alors que la firme peut améliorer la productivité d’un input aux dépens d’un autre ; mais aussi le fait que la nature hétérogène des inputs est négligée car en effet, concernant la main-d’œuvre par exemple, certains travailleurs peuvent être plus productifs que d’autres.

En ce qui concerne la productivité totale, Sadoulet et De Janvry (1995) la présentent comme la quantité d’output agrégée obtenue à partir d’une unité d’input total agrégé (TFP : Total Factor Productivity). Le problème posée par l’existence de plusieurs facteurs de production et (ou) d’output est résolu par l’usage d’indices agrégés, pondérés par la part des différents inputs et outputs respectivement dans le coût total et la recette totale. L’un des avantages de la méthode est qu’elle tient compte de la possibilité d’obtenir plus d’un produit à partir de plusieurs facteurs.

Il convient tout de même d’établir une distinction inspirée d’Arena et al (1991) ou de Stiglitz (2000) entre différentes notions telles que :

– La productivité marginale qui, comme la productivité apparente précédemment évoquée, concerne l’apport d’un seul input, mais constitue dans ce cas spécifique, la quantité de production additionnelle retenue par l’usage d’une unité supplémentaire du facteur considéré.

– La productivité moyenne qui est la quantité totale de produit divisée par la quantité totale de facteurs de production.

– La productivité globale des facteurs qui comme la productivité totale des facteurs, prend en compte tous les inputs, mais intègre en plus les consommations intermédiaires. Le tableau III présente un aperçu de quelques formules d’indices de productivité ;

Tableau 2 PRIVATISATIONS ET PERFORMACE DES ENTREPRISES CAMEROUNAISES

Source : Extrait du tableau 2 p.527 d’Arena et al. (1991)

Tableau II : Typologie et mesure de la productivité.

En outre, on ne saurait oublier l’apport de Malmquist dans la mesure de la productivité. La particularité de l’indice de Malmquist est qu’il permet de décomposer cette productivité en deux éléments : le changement technologique et la modification de l’efficacité technique (Joumady, 2000). Pour comparer la productivité d’une firme à deux périodes différentes, l’on dispose d’un indice basé sur l’output et un autre sur l’input. L’indice basé sur l’output permet de dire qu’une firme est plus productive à un instant t2 qu’à un instant t1 si à partir d’une même quantité d’inputs x, elle produit plus d’output avec la technologie de l’instant t2 qu’elle ne le fait avec celle de l’instant t1. De même, l’indice basé sur l’input permet de dire qu’une firme est plus productive à l’instant t2 qu’à l’instant t1, si elle utilise moins d’inputs avec la technologie de l’instant t2 qu’avec celle de l’instant t1.

Ainsi présenté les contours de la notion de productivité et sa mesure, il serait temps de nous appesantir sur les différentes approches qui font de la privatisation un processus à effets mitigés sur la productivité des firmes.

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