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I.2.1 La théorie des droits de propriété.

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Cette théorie repose sur l’hypothèse classique d’une supériorité de gestion de l’entreprise privée par rapport à l’entreprise publique. L’idée de base est que l’existence des droits de propriété bien définis est une condition fondamentale à l’initiative individuelle. Les tenants de cette théorie (Alchian, 1965 et Demsetz, 1967.) ont développé des travaux qui consacrent la primauté d’une gestion privée (génératrice de gains de rentabilité plus élevés), justifiant ainsi les bienfaits des politiques de privatisation. Ils relient ce résultat au caractère exclusif et transférable des droits de propriété dans l’entreprise privée.

Ils démontrent par ailleurs que si l’allocation des ressources est inefficiente dans les pays en voie de développement (PVD) et dans certains pays du bloc de l’Est, cela est dû à la tendance des politiciens et bureaucrates de ces pays à accaparer l’ensemble du contrôle des droits dans l’économie.

La théorie des droits de propriété montre que dans une structure privée, l’individu contrôle l’intégralité de ses droits contrairement à l’entreprise publique, ce qui l’incite fortement à rechercher la maximisation du profit de l’entreprise. C’est donc dire que, les droits de propriété publique, non transférables et non exclusifs constituent un système de droits de propriété moins incitatif que le système de propriété privée dans la mesure où le propriétaire ne peut librement les céder et donc les valoriser au mieux (Boycko et al. 1996).

De plus, il ne peut directement ni en retirer les gains ni en assurer les pertes. Les hommes politiques et les citoyens étant considérés comme les propriétaires, ce droit, à la valeur résiduelle est en réalité très diffus. Générateur de coûts contractuels plus importants, le système de propriété publique constitue donc un système moins rentable que le système de propriété privé (Caves, 1990 ; Vickers et Yarrow, 1988) d’où l’importance d’encourager les politiques de privatisation.

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