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I.1.1 Les critères d’identification des milieux de dépôt : Ces critères sont d’ordre biologique, lithologique et pétrographique.

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Ces critères sont d’ordre biologique, lithologique et pétrographique.

• Les critères biologiques : Ce sont

– La présence d’organismes : Les constituants de la faune et de la micro-faune sont caractéristiques individuellement ou par leurs associations d’environnements déterminés. Toutefois leur état de préservation est fondamental pour affirmer leur appartenance à une biocénose et mettre en évidence un éventuel transport hors du milieu de vie.

– Les rapports de fréquence de groupes d’organismes : De nombreuses biocénoses sont caractérisées par quelques taxons dont les fréquences de répartition sont interalliées et sont indicateurs de milieu.

– La richesse et la diversité spécifique : La richesse et la diversité spécifique augmentent depuis la zone intertidale jusqu’à la zone infratidale, un maximum est atteint dans les zones de barrière récifale, puis il y’à décroissance des valeurs de ces facteurs vers le bassin marin distal.

• Les critères lithologiques et stratonomiques : ces critères sont

– La nature du sédiment : elle permet de situer le type d’environnement sédimentaire et les facteurs généraux, essentiellement physico-chimiques qui les contrôlent et qui sont propres à chaque type de sédiment.

– La disposition des couches et leur géométrie :

La stratonomie varie en fonction des environnements : bancs massifs dans la zone infralittorale, alternances des bancs minces dans la zone circalittorale, absence de stratification dans les zones de recifs…etc.

La géométrie continue, lenticulaire ou chenalisée des bancs et également significative des types d’environnements.

– La présence de structures sédimentaires : les rides de courants, les figures de dissication, les laminites, les niveaux slumpés sont autant indicateurs de milieux.

– Le type des séquences : à l’échelle élémentaire, au premier ordre et parfois au deuxième ordre, les séquences peuvent être caractéristiques des environnements. Par exemple séquences carbonatées intertidales, de cordon littoral, de talus d’accrétion, de baie en voie de confinement

– …etc.

• Les critères pétrographiques :

– La nature des constituants : la présence d’oolites, de phosphates, de quartz détritique, de bioclastes, renseignent sur la bathymetrie, la proximité du littoral et l’énergie de dépôt.

– La nature et proportion de la phase de liaison : l’existence d’un ciment carbonaté ou d’une matrice boueuse, permettent d’apprécier le taux d’envasement du milieu du dépôt (classification de Duham) et d’en déduire le niveau d’énergie hydrodynamique.

– Les textures diagenétiques : la cristallinité et la disposition des ciments ainsi que leur chronologie amènent d’utiles renseignements sur les environnements de dépôt par l’interprétation de la Diagenèse précoce, la maturité texturale nous donne de’utiles renseignements sur l’environnement ainsi que la tectonique du milieu(classification de Folk 1968,1974