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I- REVUE DE LA LITTERATURE THEORIQUE

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1- Le modèle de la croissance néoclassique

La seule différence d’interprétation tient en ceci que, dans le modèle à rendements d’échelle constants [celui de Solow], le taux de croissance équilibrée per capita est uniquement déterminé par des facteurs exogènes, alors que maintenant [avec rendements croissants] la croissance équilibrée per capita peut être positive, même en l’absence de progrès technique exogène.

Solow apporte, en 1956, une réponse aux prédictions pessimistes de Harrod(1), le modèle de croissance exogène atteint l’état d’équilibre économique automatiquement au cours de temps. Dans le modèle de Solow, les rendements d’échelles sont constants, les rendements sont décroissants par rapport à chaque facteur de production, l’élasticité entre facteurs est positive et contenue et le taux d’épargne est constant.

La notion de convergence conditionnelle représente l’une des résultats importantes dans ce modèle que nous allons le traiter en tentant compte de capital humain comme un variable exogène. Le modèle de croissance exogène s’appuie sur les hypothèses suivantes :

– Le marché de concurrence pure et parfaite
– Le plein emploi des ressources de production
– Les rémunérations des facteurs à leur productivité marginale
– La flexibilité des prix
– Les rendements constants, etc.

Formellement, Le produit marginal du capital tend vers zéro, le produit marginal du capital(PmK) est une fonction positive mais strictement décroissante du stock de capital :F’(kt) > 0 et F’’(Kt) < 0 .De plus, pour tout Kt, les conditions dites « Inada » sont vérifiées limite de F’(kt) = 0 ,si Kt tend vers ∞ et limite de F’(kt) = ∞ si K tend vers 0.

2- Les nouvelles théories de la croissance endogène

Les principaux modèles de croissance endogène, en insistant sur le fait que la plupart des publications que propose ce champ de la littérature économique ne sont que des variantes de ces formalisations canoniques. Dans le premier modèle de Romer (1986), la croissance endogène provient de la présence d’une externalité qui est à la source des rendements d’échelle croissants. Cet effet externe reste très traditionnellement dérivé de l’investissement en capital physique privé selon un processus de type « apprentissage par pratique » à la Arrow (1962).

Dans son deuxième modèle, Romer (1990) identifie l’origine des rendements croissants correspond à un effet d’élargissement de la gamme d’intrants en biens capitaux, qui évoque un approfondissement de la division smithienne du travail étendue à une dimension inter– firmes à la Young (1928), mais il considère des firmes rigoureusement identiques. Lucas (1988) choisit quant à lui, contrairement aux modèles précédents, d’incorporer la connaissance au capital humain.

Le coeur de son modèle réside en ce que le contournement de la troisième condition d’Inada, qui empêche l’extinction de la croissance à long terme, se traduit par une forme fonctionnelle assurant une linéarité de l’accumulation des compétences individuelles en le niveau du capital humain individuel ; si bien que l’externalité portée par ce capital humain modifie le degré d’homogénéité de la fonction de production macroéconomique pour lui associer des rendements croissants, sans être pour autant elle-même la cause de la croissance endogène. La plupart des modèles de croissance endogène avec capital humain ne font que dupliquer le schéma proposé par Lucas (1988).

3- Les principaux canaux de transmission

Parmi les principaux canaux de transmissions de l’ouverture sur la croissance économique, nous citons :

– Diffusion technologique
– Effet s d’échelles
– Réallocation sectorielle
– Ouverture et concurrence entre les pays
– Réduction des distorsions économique

L’ouverture économique interagit ici avec l’écart en capital humain. Cette interaction simple se retrouve aussi dans le modèle de distorsions développé par Berthélemy, et al. (1998). L’écart technologique entre pays peut devenir contraignant s’il est trop important. Krogman (1987), Grossman et Helpman (1991) et Pautrel (1997) mettent l’accent sur l’influence de l’ouverture économique sur l’économie qui dépend du capital humai accumulé par l’économie qui justifie l’existence d’équilibre multiples : selon les caractéristiques initiales du pays .Selon Krugman (1987), lorsque l’ouverture économique coïncidé avec un faible niveau technologique des pays, la concurrence international peut entraîner la disparaissions d’entreprises essentielle au dynamisme de l’économie et amputer durablement les capacités productives du pays. Selon Pautrel (1997), l’ouverture économique peut permettre aux pays les moins avancées d’avoir accès au savoir mondiale, un faible niveau de capital humain peut les empêcher de s’approprier les connaissances acquise à l’étranger et de les utilisées.

D’après Helpman et Grossman (1991) et l’extension d’Eicher (1996), la réallocation sectorielle consécutive à l’ouverture économique peut entraîner une baisse significative des investissements dans les secteurs moteurs ou même, à l’extrême, l’abondant d’activités essentielles pour l’économie ce qui nous permet d’aborder les différents modèles empiriques et leurs résultats et interprétations. Dans un contexte de diffusion technologique, le modèle de Pissardiès (1997) montre que l’imitation est plus aisée, lorsque les économies innovantes et imitatrices adoptent une politique de libéralisation commerciale.

Selon le modèle de Feder (1983), dans le contexte d’ouverture et concurrence des pays, la concurrence encourage les entreprises à accroître leur productivité ce qui est un avantage en terme de croissance économique.

Krugman (1987), les effets de la concurrence dans certains cas mènent à la fermeture des entreprises motrices de la croissance économique. Rajhi (1995) conditionne l’impact de la concurrence au degré de compétitivité des pays qui s’ouvrent.

1 R. Solow (1956): « A Contribution to the Theory of Economic Growth in Reading with Modern Theory of Economic Growth», edited by J.E. Stightz and H. Uzawa, the MIT Press, 1969. Universidad de Valencia (January).

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