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I- Introduction

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Le rôle du gouvernement est considéré, généralement, comme un élément fondamental dans les processus politiques, administratifs qui cherchent à résoudre des problèmes publics.

En effet, La gouvernance est composée par des acteurs du secteur public et du secteur privé, le gouvernement est l’un de ces acteurs, mais le gouvernement ne joue pas obligatoirement le rôle primordial.

Ainsi, la notion de gouvernance a marqué sa nouvelle apparition par la qualité institutionnelle internationale à l’égard de la Banque Mondiale et le FMI dans les années 80.

La gouvernance désigne l’ensemble des conditions politiques dans lesquelles les plans sont mis en oeuvre, comportant à la fois la légitimité du fonctionnement politique, les rapports avec l’administration et les rapports entre ce pôle dirigeant et le reste de la société.

Une définition générale de la gouvernance est donnée comme suit : « Par gouvernance on entend généralement l’action de piloter, de diriger et de gouverner les affaires d’une organisation qui pourrait avoir différents aspects.(1) »

La gouvernance met l’accent sur les formes de coordination, de concertation, de participation et de transparence dans la décision. Elle favorise le partenariat des acteurs et la convergence des intérêts.

Dans le modèle de gouvernance, les frontières entre secteur public et privé tendent à s’estomper et la séparation des fonctions politiques et économiques dans le processus de développement est inopérante. Ainsi, la gouvernance se définit comme: « l’ensemble des établissements, des procédés et des traditions qui dictent l’exercice du pouvoir, la prise de décision et la façon dont les citoyens font entendre leur voix(2).»

Selon la banque mondiale, la bonne gouvernance est la manière avec laquelle le pouvoir est exercé dans la gestion publique des ressources économiques et sociales en vue du développement.

Aussi, la bonne gouvernance est « l’exercice du pouvoir politique ainsi que d’un contrôle dans le cadre de l’administration des ressources de la société aux fins de développement économique et social(3) ».

La notion de bonne gouvernance est d’actualité dans le débat sur la croissance économique ;

– Cette présentation a pour objectif de mettre en exergue l’importance de la bonne gouvernance dans la croissance économique et le développement.
– Il est de plus en plus admis que la bonne gouvernance qui se manifeste à travers la qualité des institutions est nécessaire pour accélérer le développement.
– Après un bref aperçu des modèles de croissance, nous passerons en revue les faits stylisés et résultats empiriques concernant la relation entre croissance et bonne gouvernance.

Les travaux empiriques (par exemple, Barro et Sala–i–Martin, 1995) corroborent ces attentes, tout au moins pour les dépenses d’éducation. Easterly et Rebelo (1993) constatent un effet positif des dépenses en biens d’équipement, mais Devarajan et al. (1996) concluent à un effet négatif lorsqu’ils neutralisent les dépenses globales. L’explication qu’ils proposent est que, dans de nombreux pays, les dépenses d’équipement sont trop élevées et les dépenses générales comme l’éducation et la santé sont insuffisantes dans un cadre institutionnel.

Le but de cet article est de montrer l’importance de la bonne gouvernance qui traduit une bonne qualité institutionnelle via le capital humain(4), afin d’obtenir une connaissance plus profonde de l’effet des institutions politiques et du capital humain sur la croissance économique des nations.

Pour ce faire, nous aborderons, tout d’abord, une revue de la littérature théorique et autre empirique. Puis, nous présenterons une méthodologie toute en choisissant les variables de modèle de panel dynamique d’Alono Bonde (GMM). Ensuite, nous mettrons l’accent sur la méthodologie, les variables utilisées et l’estimation de modèle.

Enfin, nous interpréterons les résultats obtenus et nous conclurons ce travail.

1 Rana Dallali : Environnement institutionnel et développement durable: Éclairage des concepts Et Etude comparative entre trois pays de l’Union du Maghreb Arabe (Tunisie – Maroc – Algérie).
2 Agence Canadienne de Développement International, mars 1997
3 DAC-OECD, Orientations du CAD sur le développement participatif et la bonne gestion des affaires publiques, paris 1993
4 Glaeser et al (2004): Human Capital, Institutions, Settler Mortality, and Economic Growth in Africa, Asia and the Americas

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