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I. INTRODUCTION

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L’humanité est à la recherche du bonheur depuis toujours. En effet, cette réalité qui touche tous les coins du monde n’a pas échappé au peuple Kinois qui, aujourd‘hui cherche à se déterminer à travers la musique populaire qui constitue pour lui une référence culturelle.

Cependant, le monde de la communication à l’instar d’autres domaines de la vie humaine, a édité les règles de l’éthique et de la déontologie qui permettent une bonne communication à travers le monde et dont leurs violation constitue un handicape majeur au développement d’ une société.

Ainsi, chaque pays du monde a toujours voulu vendre son image ou du moins refléter de lui même et au tour de lui une image positive (1).

Il convient de signaler que dans sa course effrénée vers le mieux être, l’humanité se sert non seulement des possibilités énormes que lui offre la nature (flore, faune, animaux, etc.), mais aussi et surtout des cerveaux humains. Et par conséquent, l’homme constitue le facteur principal du développement durable.

Son action consiste en la rationalisation et la gestion d’autres facteurs ou ressources (ressources matérielles, naturelles, immatérielles et financières), auxquelles s’associe la publicité qui est lui aussi un facteur du développement parmi tout d’autres.

De ce fait, pour qu’elle soit réellement un facteur du développement, la publicité doit être sur base du respect de l’ éthique et de déontologie de communication. Dans le cas contraire, il y a risque de tomber dans la perdition et l’extra version des valeurs sociétaires, c’est le cas par exemple de Kinois qui considèrent la musique populaire comme le moyen par excellence du développement et de l’autodétermination.

Ceci se passe sans commentaire comme on peut le souligner à travers les médias et la presse écrite qui consacrent leurs temps de diffusion à des spots publicitaires, animés par les vedettes de la musique populaire qui véhiculent les images et les dans qui cadre pas avec les mœurs de la culture congolaise. Cette façon d’agir est un fléau qu’il faut combattre avec toute énergie.

Autour de ces idées, il convient de rechercher le but et le contour de ce thème.

I.1.1. BUT ET CONTOUR DU SUJET

Dans un travail scientifique, comme celui-ci, il n’est guerre important de rechercher son intérêt. En effet, l’intérêt accordé au choix de ce thème, relève de la communication (communication publicitaire ou communication de masse). Entant que telle, il est d’une grande importance à la fois pour nous, étudiant en communication et chercheur, opérateurs culturels et autres couches sociales. Ceci tant du point théorique que pratique.

Sur le plan théorique, cette étude nous permet en tant qu’étudiant en communication de connaitre l’impact de la publicité dans le monde de la communication par rapport à la culture et au développement socio-économique de peuple congolais en général et de kinois en particulier.

De leurs parts, les chercheurs, le monde professionnel, les opérateurs culturels et les autres couches sociales auront à s’inspirer à ce travail dans la mesure où il va donner avec détail les points positifs et négatifs de la culture publicitaire.

Tandis que du point de vu pratique, cette étude permettra non seulement aux entreprises de contrôler la politique de communication de la publicité afin d’améliorer leur rendement et assurer la place qu’occupe la publicité dans la communication ; savoir si oui ou non il y a réussite ou échec de la mission primordiale de la publicité, mais aussi au peuple kinois de dénoncer et de se méfier de toute publicités immoraux ou tout simplement de l’inversion des valeurs culturelles.

I. 1.2. ETAT DE LA QUESTION

En ce qui concerne le sujet que nous abordons dans ce travail, il est à retenir que nous ne sommes pas les premiers à étudier ce sujet ; le rôle de la science se résume à résoudre des problèmes qui se posent dans les différents domaines de la vie, à expliquer et à démontrer des réalités méconnues, enfin de les corriger et les réorienter pour pré remiser de la performance de nos connaissance déjà acquises ;

De ce point de vue, toute investigation qui se veut sérieuse et de grande envergure doit débuter toujours par la lecture de la littérature spécialisée tant sur les considérations théorique du thème retenu que sur les recherches empiriques limitrophes menées antérieurement. Quant aux travails de fin de cycle (TFC), nous avons fait recours aux différentes doctrines ci après :

1. Jean Marc MATWAKI MOFELELE, La politique de la communication interculturelle au centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa, IFASIC, 2005-2006

2. KABALA TSHINKENKE, La problématique de l’éthique publicitaire dans la ville de Kinshasa, UNIKIN, 2006-2007

L’originalité de la présente étude est celle d’intégrer les relations culturelles du peuple Kinois au respect de l’éthique et déontologie de la communication en matière de la publicité ; qui est une condition sine quanone pour un développement durable de ce peuple qui est appelé au changement des mentalités.

A la lumière de ce qui précède, on peut poser la problématique avant d’émettre quelques hypothèses quant à ce.

I.1.3. PROBLEMATIQUE

Il est évident que chaque travail scientifique est le fait d’un problème au quel le chercheur veut donner les explications ou des réponses aux questions posées.

En effet, l’analyse, la critique des faits et les réponses à donner constituent pour chaque chercheur un droit fondamental lui permettant d’apporter sa contribution à l’équilibre sociale.

Ainsi, la problématique se définie comme un ensemble des questions posées dans un domaine de la science en vu de trouver une solution. Et selon KUYUNGA BG et SHOMBA KINYAMBA, la problématique est le problème à résoudre par des procédées scientifiques(2).

Par rapport à notre thème : « la problématique de la référence culturelle dans les publicités de Kinshasa », qui est la suite d’un constant amer faite dans la ville de Kinshasa en ce qui concerne la publicité male appliquée par les kinois et qui constitue ce que nous pouvons appeler la corruption des mœurs ou l’inversion des valeurs culturelles, il y a lieu de se demander :

Pour quoi à Kinshasa il faut danser et transpiré pour faire passer un message publicitaire ?

Est ce que la musique constitue t- une référence culturelle pour les Kinois ?

quel est l’impact de la publicité dans le monde de la communication en République Démocratique du Congo en générale et dans la ville de Kinshasa en particulier ?

Que faire pour restaurer la place de la communication de masse en République Démocratique du Congo ?

Au tour de ces questions, quelques hypothèses peuvent être émises en vu d’avoir un éclaircissement général sur l’avancement de l’analyse de cette étude.

I.1.4. HYPOTHESE

D’après le professeur LOHISSE, l’hypothèse c’est une interprétation anticipée et rationnelle des phénomènes. C’est donc une proposition(3).

La ville de Kinshasa connait depuis peu, une effervescence de l’activité publicitaire et aucun domaine n’est épargné.

• Si la référence culture pour le peuple Kinois en matière de vente et d’achat d’un produit quelconque est de se référer aux vedettes de la musique populaire, il courira un jour le risque d’étouffé la culture congolaise par des danses et des images malsains que véhiculent les musiciens congolais dans leurs chansons.

• Admettons que dans la culture Kinoise, pour faire entendre son opinion ou son idéologie, un politicien préfère que son nom soit cité à titre de « MABANGA » (Sont des dédicaces que les artistes Congolais utilisent dans leurs chansons pour citer les noms des politiciens) par un musicien ou par les médias alors que la musique ne pas le seul moyen de communication d’un message, donc il y a lieu que le peuple Kinois puisse se tromper le choix d’un bon politicien à élire.

Il est important dans un travail scientifique de se faire le choix des méthodes et techniques pour aboutir à une réalisation certaine.

I.1.5. METHODES ET TECHNIQUES

Signalons que l’importance des méthodes et techniques dans un travail scientifique est sans commentaire. Car, elles permettent la découverte de la vérité.

En effet, la méthode est définie comme l’ensemble d’opérations intellectuelles par la quelle une discipline cherche à atteindre la vérité qu’elle poursuit, la démontre et la vérifie (4). Au sens empirique du mot, la méthode est un ensemble des démarches résonnées suivies sur lesquelles repose l’ordonnancement intellectuelles des idées en vu d’atteindre un but.(5)

Tandis que la technique se définie comme un ensemble des procédées opérationnelles données scientifiquement construits et mis au point par le chercheur pour juger et tester la vérité, il en est ainsi de la technique d’interview qui est considérée comme un procédé d’intégration scientifique.(6)

Ainsi, dans le cadre de notre travail, nous allons utiliser les méthodes et techniques ci-après :

• La méthode analytique : elle est définie comme une démarche scientifique empreinte par le chercheur et qui considère les choses ou les faits dans leurs éléments plus tôt que dans la critique des faits ou d’une réalisation : telles sont les réalisations d’un Etat, d’une société, d’une ONG, etc.(7)

• La méthode fonctionnaliste nous aidera à voir l’apport ou le rôle que joue le média audiovisuel pour améliorer la situation du jeune Kinois face au développement de la République Démocratique du Congo.

• La méthode dialectique, elle va consister à dégager notamment les mécanismes de défense, de protection et d’application des droits à l’expression et/ou de la presse : voir les nouvelles technologies de la communication.

Quant aux techniques, deux techniques seront utilisées dans ce travail : d’une part la technique documentaire et d’autre part la technique d’interview.

En effet, la technique documentaire est définie comme une démarche scientifique qui met en présence le chercheur d’une part et des documents supposés contenir des informations recherchés d’autre part.

A ce niveau, l’observation sur la réalité sociale transite par la lecture des œuvres, aussi bien matérielles qu’immatérielles produits par l’homme vivant en société.(8) Ainsi, son apport dans ce travail consiste dans la lecture de différents documents (œuvres doctrinales) en rapport avec la communication, spécialement en matière de la publicité et de la culture; nécessairement comme elle est pratiquée à Kinshasa.

Alors que la technique d’interview considérée comme un procédé d’intégration scientifique, nous permettra d’entré en contact avec certains Kinois pratiquant et bénéficiant de la publicité pour avoir une vue d’ensemble sur laquelle nous allons tirer des conclusions.

I.1.6. DELIMITATION DU TRAVAIL

Pour mener à bien l’étude de ce thème, il convient de délimiter le champ dans le quel seront analysées les données relatives à la culture Kinoise par rapport à la musique devenue une référence ou un modèle de toute réalisation humaine.

Ainsi, ce travail sera limité dans le temps et dans l’espace. Dans le temps, notre travail couvrira la période de 2006 à nos jours. Cette délimitation se justifie par le fait que c’est surtout avec la campagne électorale et crise économique mondiale qu’il y a eu multiplicité des publicités à Kinshasa.

Tandis que dans l’espace, notre travail parle de la référence culturelle dans les publicités de Kinshasa.

I.1.7. PRESENTATION DES DONNEES.

Outre l’introduction et la conclusion, ce travail comportera trois chapitres qui seront divisés respectivement en sections et subdivisés en paragraphes.

• Le premier chapitre intitulé « Approche notionnelle et historique de la communication publicitaire». Il sera divisé en deux sections dont : approche conceptuelle (section 1), historique de la communication et l’influence de la publicité sur la mentalité Kinoise (section 2).

• Le deuxième chapitre portera sur « l’aperçue générale sur la culture publicitaire considérée comme référence et ses effets sur le plan communicationnel ». Celui-ci sera divisé en deux sections dont : la culture publicitaire Kinoise et ses moyens de transmission (section1), les effets de la publicité sur la vie communicationnelle à Kinshasa (section 2).

• Le troisième chapitre sera consacré à la « présentation des questions et réponses découlant de l’interview ainsi que leurs interprétations et critique ». Il comptera deux sections dont le premier présentera le questionnaire et les réponses de l’interview, et la deuxième section va interpréter et critiquer les résultats.

• En fin, la conclusion générale fera la synthèse de ce travail.

1 MAZINGA, Notes de Cours de l’histoire des relations publiques, G3 Com UNIKIN, Faculté des lettres, 2008-2009
2 KUYUNGA BG et SHOMA KS, Introduction aux méthodes de recherche en sciences sociales, PUZ, Kinshasa, 1935, p. 42
3 LOHISSE, J, séminaire portant sur les méthodes de recherche en communication, organisé au centre Wallonie- Bruxelles de Kinshasa
4 Madeleine GRAWITZ, Méthode des sciences, 11e éd., Dalloz, 2001, p. 351.
5 MUKUNA MUTAMBA WA MUKENDI (P) et ILUNGA TSHIPAMBA WA MBAYI, Méthodologie de la recherche scientifique de la direction au GN, presse de FUNA, 2005, P. 81
6 Madeleine GRAWITZ, op,cit, p.81
7 LABANA LASAY ABAR, La recherche scientifique éléments de base, éd., CED, soutenu par religion wallonne, CED, 032/08, 2006, P. 78
8 Sylvain SHOMBA KINYAMBA, Méthodologie de la recherche scientifique, éd. MES, Kinshasa RDC, 2006, P. 63
1 MAZINGA, Notes de Cours de l’histoire des relations publiques, G3 Com UNIKIN, Faculté des lettres, 2008-2009
2 KUYUNGA BG et SHOMA KS, Introduction aux méthodes de recherche en sciences sociales, PUZ, Kinshasa, 1935, p. 42
3 LOHISSE, J, séminaire portant sur les méthodes de recherche en communication, organisé au centre Wallonie- Bruxelles de Kinshasa
4 Madeleine GRAWITZ, Méthode des sciences, 11e éd., Dalloz, 2001, p. 351.
5 MUKUNA MUTAMBA WA MUKENDI (P) et ILUNGA TSHIPAMBA WA MBAYI, Méthodologie de la recherche scientifique de la direction au GN, presse de FUNA, 2005, P. 81
6 Madeleine GRAWITZ, op,cit, p.81
7 LABANA LASAY ABAR, La recherche scientifique éléments de base, éd., CED, soutenu par religion wallonne, CED, 032/08, 2006, P. 78
8 Sylvain SHOMBA KINYAMBA, Méthodologie de la recherche scientifique, éd. MES, Kinshasa RDC, 2006, P. 63

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