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CONCLUSION GENERALE

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De nombreuse initiatives gouvernementales visant l’électrification rural on été soutenus par les bailleurs de fonds. C’est le cas des fonds venant de l’IDA qui avaient la charge de financer le Projet d’Electrification Rurale par Extension des Réseaux Interconnectés Nord et Sud (PERERINS), celui-ci a été approuvé par le Comité de Planification et Programmation de l’Energie Rurale (COPPER) en décembre 2010. Mais la réalité reste toujours celle là : les zones rurales raccordées au réseau électrique ne reçoivent pas une fourniture continue d’électricité, certaines collectivités passent des journées sans électricité. Ou bien certains projets marqués dans le programme ne sont pas exécutés et le budget alloué est considéré comme satisfaisant les atteintes visées.

Au regard des missions du MINEE dans le domaine de l’énergie électrique, Ce ministère assure la planification générale, la conduite des études stratégiques sectorielles et de la signature des concessions et licences ; de l’approbation des programmes d’investissements des opérateurs et de la politique tarifaire dans le secteur de l’électricité. Le MINEE veille à la conception de la mise en oeuvre et au suivi de la politique gouvernementale dans le secteur de l’électricité, en tenant compte de l’évolution technologique dans ce secteur, des besoins de développement et des priorités définies par le gouvernement dans ce domaine. C’est ce Ministère qui assure la tutelle du PDSEN (Projet de Developpement du Secteur de l’ENergie).

Mais sur le terrain, on ne trouve aucun document présentant le systéme de (S&E) des projets électriques et aussi on vérifie aisément que ces missions sont moins suivies et exécutées par les agents de l’Etat et les directions techniques ne montent pas des documents techniques pouvant servir de cadre réglementaire dans la conduite de plusieurs activités dans le secteur de l’électricité par exemple : document de présentation de la politique de maintenance des équipements électriques que devrait appliquer les opérateurs privés sur le marché ou bien un document visant à fixer les normes en matière d’achat et installation des équipements électriques sur l’ensemble du territoire, le tout contrôlé par des équipes du MINEE s’assurant de l’application des lois mise sur pied. Ou l’inexistence de laboratoires agrées visant à contrôler et certifier la marque des équipements électriques sélectionnés pour assurer les opérations de production transport et distribution d’électricité. Tel est là quelques manquements que fait l’objet le MINEE ou bien les structures ayant la charge de le faire. Ce qui ne facilite pas la collecte des données lorsque le besoin se présente et la planification approfondîtes des besoins énergétiques de manière effectif.

La production décentralisée d’électricité visant une croissance économique des collectivités territoriales décentralisées (CTDs) au sein de la Zone CEMAC particulièrement au Cameroun est dans une complexité qui ne connaîtra un début de solution qu’a certaines conditions :

– La mise en oeuvre effective de la loi sur la décentralisation principalement dans le secteur de l’énergie électrique.
– Le développement d’un système de suivi et d’évaluation (S&E) pour le secteur de l’énergie électrique national centralisé ensuite un système de (S&E) pour une électrification rurale décentralisée (ERD).
– Une reconstitution du système électrique national du Cameroun afin d’envisager sa modernisation.
– Une normalisation des équipements et l’élaboration des lois régissant le fonctionnement des acteurs privés sur le marché de l’énergie électrique.
– La création d’une banque de projets mise à jour quotidiennement afin de rassurer les opérateurs privés sur l’intérêt du gouvernement à voir réaliser ces projets.
– La création d’un organe gouvernemental visant à suivre et évaluer puis à planifier et à organiser tous les types de projets centralisée et décentralisés d’électrification ou de production d’énergie électrique.
– Et aussi cet organe devrait assurer un contrôle avec des pouvoirs capable de sanctioner les contrevenants à d’énormes pénalités et aussi de poursuites judiciaires.

Avec un tableau très négatif de la situation électrique du Cameroun, il reste un très grand espoir. L’esprit d’entreprise et de créativité des opérateurs privés puis la crédibilité du Cameroun encore existante sur le marché mondiale. Pour cela le Cameroun peut encore voire ses grands projets devenir réalité. La production centralisée d’électricité après une présentation de sa nécessité pour les grandes capacités de production électrique est incontournable dans le système électrique des pays de la CEMAC et du Cameroun en particulier. Ces pays disposent suffisamment de ressources hydrologiques capables de satisfaire les besoins de tous types de consommateurs et de toutes les zones de développement dans le pays. Mais la complexité de l’exécution de ces initiatives reposent sur les intérêts que les hommes politiques trouvent dans la mise en oeuvre de ces projets. Il importe de rappeler qu’un développement économique à long terme n’est possible que si les prévisions et les stratégies visant à planifier les projets de développement sont bien élaboré tout en préservant l’environnement d’où la nécessité d’élaborer des stratégies visant une efficacité énergétique et une maîtrise de la demande. Faute de pouvoir trouver d’énormes fonds conduisant le financement de ces projets, les états se trouvent souvent incapable de réaliser ces projets d’électrification du pays. Avec les nouvelles technologies la recherche de l’atteinte d’une efficacité énergétique à conduit à la promotion de la production décentralisée. Celle-ci à priori très adapté aux besoins des populations en zone isolé ou très éloignées des sites de production constituent une ouverture à la satisfaction de leur besoin en alimentation en électricité. La mise en oeuvre des nouvelles technologies de l’information et le développement des systèmes intelligents capables de répondre à temps réel aux besoins en énergie électrique viennent correspondre à une solution visant à réduire le coût d’installation des équipements électriques à savoir les Smart Grid.

Les réseaux électriques intelligents représentent pour l’Afrique un début de solution visant à faire jumeller le mode de production centralisé très prisé en Afrique au mode de production décentralisée d’électricité et assurer aux collectivités une Maîtrise de la Demande d’Energie. La productions décentralisée d’électricité est très coûteuse, à cet effet des choix spécifiques doivent être effectués entre des réseaux à triphasés, monophasés et effectuer une bonne configuration de branchement des réseaux selon le mode d’électrification rurale envisagée : Collectif par réseau interconnecté, Collectif par réseau séparé, Électrification isolée (kit solaire, plateforme multifonctionnelle sans distribution, etc.).

Vu la complexité de la prévisions de la demande d’ER due à la faiblesse des données disponibles allant de la méconnaissance des projets en cours par les acteurs principaux de l’électrification rurale à la confusion totale sur l’état électrique des localités rurales conduisant évidemment à la confection de projets erronés ou redondants, ce probléme qui est posé au sujet de la prévision de la démande est une interrogation importante ne pouvant connaîtra une reponse dans ce travail. Mais une suggestion pourrait être donnée : l’intégration à la prévision, les besoins de base des usagers, la création et le développement d’activités génératrices de revenus et le choix judicieux de critéres de planification visant à mettre en oeuvre une conception de réseau et des technologies économes et adaptées à la CTD. Une autre interrogation se rapporte à la stratégie efficace que doivent disposer les pays de la Zone CEMAC afin d’intégrer les nouvelles technologies comme les Smart-Grid solution d’une meilleur prévision et planification des réseaux d’ERD et quel impact ceux-ci peuvent avoir sur les critères de planification réalistes et des outils logiciels de planification correspondants à leur problématique technique et humaine. Compte tenue du faite que le besoin d’une recherche d’efficacité énergétique reste une priorité pour la consommation rationnelle d’électricité produite tout en protegeant l’environnement, la production décentralisée d’électricité visant une croissance économique des CTDs reste une vue d’esprit en Zone CEMAC même si les efforts sont dèjà engagés par les Etats dans ce sens avec des décréts et l’existance des structures devant avoir la charge d’assumer ces tâches. Il ne suffit pas de mettre sur pied ces textes de lois et organisme mais de passer à la phase pratique.

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