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Conclusion générale

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Les associations avec leurs différences et leurs contraintes contribuent d’une manière ou d une autre au développement local de leurs régions. Même à petite échelle, leur présence reste importante dans le sens ou elles interviennent à tous les niveaux stratégiques de leur localité.

La qualité dont elles disposent et la valeur ajoutée qu’elles dégagent doit intéresser d’avantage les politiques et les forces du marché.

C’est un foyer et une pépinière de consolidation des valeurs sociales et de renforcement du capital humain.mais aussi un lieu privilégié ou se développement des aptitudes à la créativité et des performances d’adaptation ; deux valeurs sûres pour un développement territorial durable.

Les associations par leur rôle d’Intermédiaire et de médiateurs entre l’administration et les populations, véhiculent les flux d’information indispensable à une communication sociale adéquate.

Par leur typologie et leur statut dans la société, chaque association se réserve un terrain de manoeuvres et une population cible bien déterminée pour trouver des solutions à des attentes ou à des préoccupations dans des couloirs souvent négligés dans les efforts publics pour le développement local, ils tendent aussi à devenir un partenaire incontournable dans les efforts de développement longtemps réservé aux compétences du pouvoir public.

Depuis l’instauration de la politique du renouveau rural en 2006, ils ont été intégrés dans le processus comme interlocuteurs et participants dynamiques dans la politique territoriale de développement dans des projets de proximité.

Les groupements et organisations agricoles manquent de créativité et de besogne en matière d’engagement même s’ils sont des créateurs potentiels de richesse.
La chambre d’agriculture, organe principale de la région pour représenter la profession agricole, n’a pas encore fait un travail de fond pour mobiliser et organiser d’avantage Ces organisations.

Contrairement aux groupements et organisations agricoles les associations citoyennes sont les plus entreprenantes en matière d’innovation et de mobilisation sociale. L’échantillon de notre étude bien que limité en quantité, démontre qu’il existe des foyers ou des graines d’associations qui pourraient servir de modèle.

Le niveau de performance des associations citoyennes est très varié malgré l’engagement et les services qu’elles présentent à la société sous forme de contribution à services, des activités économiques, de protection de l’environnement, la préservation du patrimoine locale…..
Le niveau d’intégration et la valeur ajoutée qu’ils présentent pour la société reste le fruit de leur propres efforts étant donné que le système de subvention et des aides n’est pas adapté à leur aspirations.

La pénurie en ressources humaines, véritable capital pour les associations constitue elle aussi un handicape sérieux pour la bonne marche des associations
En dehors ce toutes ces considérations, des efforts de développement consistants ont été observés chez les associations qui ont su garder une certaine notoriété dans la société, leur engagement et leur motivations se sont concrétisés par des activités réfléchies et continues qui peuvent se résumer comme suit :

Le renforcement de la cohésion social par le développement de lien et de comportements de solidarité, l’intégration et la formation de la femme et des jeunes handicapés est un exemple frappant. Elles contribuent aussi dans le développement des apports cognitifs, la préparation d’un esprit de solidarité et de participation qui consacre le principe de la gouvernance.

Dans le domaine économique elles contribuent par la création de nouveaux postes d’emploi.

Elles oeuvrent pour faire reconnaitre leurs produits spécifiques qui peuvent appuyer leur image régionale et propulser leur économie, ceci a été constaté dans leurs efforts pour cataloguer une variété de dattes « BEN KBALA » très prisée et très demandée dans la région pour ses qualités gustatives et biologiques.
Le fromage de chèvre ou de vache « KEMMARIA » fabriqué artisanalement mais aussi par la laiterie de la vallée rentre dans les valeurs culturelles de la région et dispose de tous les atouts pour faire l’objet d’une labellisation.

Elles peuvent créer des opportunités pour se rallier au secteur privé pour développer et mettre en valeur les produits spécifique de la région ou proposer des solutions pour la fabrication d’outillages spécifiques propres à la région.

La filière lait reste la plus prometteuse par le degré d’avancement qu’elle a enregistré dans toutes ses étapes, cependant la filière des dattes reste toujours sous l’emprise du marché parallèle, il est de même pour la production et la commercialisation artisanale qui reste saisonnière et reliée à l’activité touristique dans la région.

Le volet environnement constitue aussi une de leur préoccupation pour la préservation d’un milieu oasien menacé de dégradation, d’invasion urbaine et d’appauvrissement culturel oasien.

Les organisations internationales représentées par les ONG, contribuent de plus en plus au développement des capacités techniques et organisationnelles des associations de développement local pour le développement durable de leur région.

L’Etat de son côté encourage d’avantage les initiatives des organisations rurales dans la prise en charge de leur territoire, un défi qu’ils sont prêts à relever pour peu qu’ils puisent évoluer dans une atmosphère basé sur l’équité, la participation et la gouvernance.

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