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CONCLUSION GENERALE

Non classé

L’objectif de ce mémoire était d’apporter une explication de l’un des plus fameux
puzzles de la théorie d’efficience, à savoir, la volatilité excessive, par la finance
comportementale à travers l’excès de confiance et le comportement grégaire.
Sur cette base ce mémoire s’est articulé autour de trois chapitres et trois démarches
empiriques :

– Le premier chapitre à été consacré à remettre en question l’efficience du
marché boursier tunisien moyennant le test de bornes de variance de Shiller (1981),
ce dernier, en menant son étude sur le marché boursier américain, à aboutit à ce que
les cours boursiers exhibent une volatilité excessive par rapport à celle de leurs
valeurs fondamentales. En s’inspirant de la méthodologie de Shiller (1981) nous
avons également parvenus à conclure en faveur de l’existence d’une volatilité
excessive sur le marché boursier tunisien du fait que la variance des prix observés
excède celle des prix rationnels ex- post.

– Le second chapitre s’est focalisé sur la détection du biais d’excès de
confiance des investisseurs tunisiens et sur son incidence sur la volatilité des cours
boursiers sur la BVMT. Pour celà, nous avons procéder selon l’étude suggérée par
Chuang et Lee (2006) en deux étapes. La première étape consiste à faire recours au
test de causalité au sens de Granger (1969) pour déceler une relation positive entre
volume de transaction et rendements du marché, nos résultats obtenus ainsi
dévoilent que les investisseurs tunisiens exhibent une confiance excessive dans leurs
comportements en raison de l’existence d’une causalité unidirectionnelle au sens de
Granger du rendement passé vers le volume de transactions. La seconde étape
consiste à décomposer le volume de transaction et à déterminer le processus ARMA
à retenir , puis à tester l’effet de la composante du volume de transaction lié à l’excès
de confiance sur la volatilité conditionnelle des rendements boursiers à travers le
processus ARMA(1,0)-EGARCH(1,1). Nos résultats témoignent l’absence d’un tel
effet puisque le coefficient ( f??) est négatif et le coefficient (f??) est positif, ce qui est
en contradiction avec les aboutissements de Chuang et Lee (2006).

– Le dernier chapitre s’est orienté vers la détection du comportement grégaire
des investisseurs tunisiens et son incidence sur la volatilité des cours boursiers sur la
BVMT. De ce fait nous avons procéder selon l’étude de Tan et al. (2008) ; dans un
premier temps nous avons calculé les écarts types transversaux absolus
conformément à la méthodologie proposée par Chang, Cheng et Khorana (2000) et
ce afin de déceler le degré de divergence dans le comportement des investisseurs
tunisiens. Nos résultats laissent apparaître l’absence de ce comportement durant les
fortes fluctuations des cours boursiers mensuels sur la période allant du premier
Janvier 2005 jusqu’au 31 Décembre 2008 sur la BVMT. Dans un second temps nous
avons étudié l’existence ainsi que les effets asymétriques du comportement grégaire
vis-à-vis des différentes conditions du marché boursier tunisien (rendement du
marché, volume de transaction, volatilité), les résultats obtenus ont confirmé ceux
trouvé par la procédure de CCK (2000), sauf le fait que le comportement grégaire
apparaît sous la condition d faible volume de transactions.

Enfin une étude tout aussi intéressante pourrait être réalisée dans le même cadre de
recherche, il s’agit de tester la contribution d’autres biais psychologiques tels que(le biais
d’ancrage, le biais de disponibilité, l’heuristique de représentativité, le biais de
conservatisme….) à l’explication de l’énigme de volatilité excessive des cours boursiers.
Cette nouvelle étude serait d’autant plus approfondie si elle tienne en considération toute
les fréquences possibles (journalière, hebdomadaire, et mensuelle) pour un échantillon
encore plus élevé.

Retour au menu : L’énigme de volatilité excessive des cours boursiers : explication par la finance comportementale à travers l’excès de confiance et le comportement grégaire. Validation empirique sur la BVMT.